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Les Affamés - Robin Aubert - 2017


chatterie royale

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Dans un petit village reculé de l'ouest du Québec, les choses ont changé. Les habitants ne sont plus les mêmes - leurs corps tombent en lambeaux et certains se retournent contre leurs proches pour les tuer. Quelques rescapés se cachent dans les bois et se mettent en quête de retrouver d'autres survivants comme eux.

 

Un n-ième film de zombies qui ne brille par son originalité donc.

Mais ce qui est bien, c'est qu'il en est parfaitement conscient et ne se lance pas dans de laborieuses explications mille fois entendues.

Pas vraiment d'exposition, conversations type "tranche de vie", caméra souvent posée qui filme plus l'ambiance que l'action (même s'il y en a). En fait j'ai parfois eu l'impression d'être chez Bruno Dumont (le Bruno Dumont des bons jours ) en version zombard.

Au début les maquillages un peu limite, le côté "auteur", les pointes d'humour bancal et l'accumulation d'"ostie de tabarnak" laissent envisager le pire, mais plus on avance, plus ça part dans l'abstrait/la suggestion et plus le charme s'opère.

Mention spéciale pour la bande-son qui évolue vers l'atmosphérique, toujours moins de dialogue et davantage de cris de ces affamés qui ne sont d'ailleurs pas sans rappeler les Profanateurs de Sépultures.

 

 

PS : surtout que 2 jours avant j'ai maté "Day of the Dead Bloodline", toujours sur Netflix et bon sang le contraste est redoutable

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