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Vos concerts bis


Kerozene

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Men of Porn??? Connais pas.... inconnu chez Spotify, je chercherai sur le web une fois à la maison - parce qu'avec un nom pareil, on va éviter de prendre des risques.

J'ai pu voir BB/Melvins ensemble il y a 2-3 ans, avec la double batterie qui te rétame la gueule: on tutoyait le divin!!!

A propos de ce dernier concert, il y avait un joli pot-pourri des 2 derniers albums, avec un ou deux morceaux antérieurs (et donc sans guitare).... et merde, plus j'y repense, plus c'était un grand moment

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Soirée rock suisse l'autre soir, pour célébrer le retour de Nostromo......

 

CHALLENGER

 

Des presque nouveaux en provenance d'un groupe qui s'appelait Redheads Are Vampires et qui balancent du hardcore carré et efficace. Riffs secs, batterie qui claque, voix guturale... Rien d'original pour ces nostalgiques de la NASA (chaque morceau est entrecoupé des enregistrements de ce qui doit être les voix de l'équipage de la fusée Challenger), mais une perfo correcte pour ouvrir l'appétit.

 

 

 

THE EKRONAUTS

 

Un peu plus rock'n roll, un peu plus mélodique, un peu plus de solos de guitare, et un chanteur-bassiste en grande forme qui joue de ses cordes comme Lemmy Kilmister et deux guitar hero wannabe qui font tourner leur tignasse façon ventilateur L'Oréal. Bien exécuté, mais pas mon truc.

 

 

 

NOSTROMO

 

Les quasi légendaires bourrins genevois de Nostromo se sont reformés après 11 ans de hiatus.... les bougres sont carrément heureux de rejouer tous ensemble, et ça se sent! Nostromo, c'est une méga patate de grind et de hardcore. Bonne nouvelle: l'arrivée d'un nouveau morceau dans le répertoire laisse entrevoir un futur skeud! Cet été, le quatuor est en tournée avec Gojira pour qui ils feront l'ouverture... Si ils passent, foutez vous de Gojira, allez-y pour Nostromo! Bon là l'ingé son avait un peu merdé, donc j'y retourne dès que je peux!

 

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Soirée uppercut!!!!

 

OXBOW

 

Oxbow, c'est un rock crasseux, destructuré, torturé, rendu particulièrement inaccessible par la vocalise particulière d'Eugene Robinson. Souvent catalogué comme expérimental ou avant-gardiste, le groupe s'est néanmoins assagit ces dernières années. Les compos sont plus faciles, plus bluesy, même si toujours pas conventionnelles. Et sur scène, ça n'est sans doute plus aussi extrême qu'il y a 15-20 ans, mais ça reste sacrément bon! Dans des senteurs d'encens, Eugene, emmitoufflé dans un manteau sous lequel se cachent pull, veston, chemise, se met progressivement torse nu, dévoilant une panoplie de tatouages mystico-étranges tout en se frottant l'entre-jambe avec le pied de son micro. Ca sue, ça bave, ça crache, et à côté de ça les cordes de basse et de guitare sont maltraitées par des accords complexes et dissonnants. Hypnotisant!

 

 

 

SUMAC

 

Sur album, le dernier projet en date d'Aaron Turner (Isis, Old Man Gloom) est bon... lentes plages noisy de guitares saturées soudainement brisées par de furieuses attaques de distorsion chevauchées par la voix gutturale de Turner dont on ne comprend jamais les paroles. Sur scène, le dernier projet en date d'Aaron Turner est dantesque!!!!! Le son s'abat sur ta tronche comme une enclume en fusion et ne s'interromp qu'au terme de la perfo dont le profil d'apocalypse sonore n'était même pas soupçonné! Ultrapuissant, ultra fort, et ultra captivant! J'en aurai bien bouffé une heure de plus! Encore une perfo qui va rester dans les highlights de l'année 2017, qui décidément, devient particulièrement stimulante au niveau du son après un premier trimestre pendant lequel je n'ai pas eu grand chose à me mettre sous la dent.

 

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Je vois que la connexion Oxbow-Turner est toujours vivace et me fait repenser au cataclysmique show Oxbow-Isis de la Locomotive, il y a dix ans.

 

Eugene Robinson dégageait alors un réel malaise, une vraie sensation d'inconfort, à le voir quasi à poil, en train de se caresser la teub à travers son slibard, tout en psalmodiant les compos dark, étouffées et torturées (euphémisme) du groupe...

Quant à Isis, qui tournait pour In the absence of truth (pour moi, leur meilleue album), ils avaient tellement tout déchiré que j'en étais ressorti épuisé, comme écrasé par leur puissance sonore.

 

Ils me manquent...

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Robinson s'est visiblement assagit, il est visiblement moins exhibitionniste, il faut dire aussi qu'il a pris quelques kilos au passage - ceci dit je doute qu'il s'en soucie réellement.

En revanche, je suis beaucoup moins fan d'Isis que de Sumac - et je dois dire que j'ai découvert Isis sur le tard, après leur séparation - mais je n'arrête pas d'entendre des éloges au sujet de leurs live.

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À noter que le multi-disciplinaire Robinson a sorti plusieurs bouquins dont au moins un relate sa vision du pratiquant de sports de combat (et plus particulièrement de free-fight et ju-jitsu brésilien) qu'il est - rien que le sous-titre est un bonheur.

 

 

Quant à Isis, comme toutes les formations du genre, leurs prestations (je les ai vus trois fois) pouvaient osciller entre le poussif pas très inspiré et le transcendant.

 

Désormais, je rêve de voir Old Man Gloom, que j'ai, pour une raison ou une autre, toujours loupé sur scène. Ne serait-ce que pour admirer la barbe de Aaron qui devient un spectacle en soi.

Pour les fans, est dispo sur YouTube un doc élaboré durant la confection du dernier album en date du groupe.

 

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Par les temps qui courent, la barbe de Turner n'a plus rien de particulier (un peu plus fouillie que la moyenne, peut-être)

Merci pour ce lien vers cette vidéo "Old Man gloom", m'en vais regarder ça un de ces quatre!

Et le bouquin de Robinson J'ignorais totalement cet aspect du bonhomme

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Vu encore quelques trucs ces derniers jours:

 

Jean Louis Costes

 

Ben oui.... passage par Lausanne, Monsieur Choco BN donnait une prestation de son nouveau pestacle que j'avais vu en janvier. Il a changé quelques détails et c'est pas un mal dans le sens où l'ensemble est devenu plus solide, et en particulier sa conclusion. En grande forme, il a vidé un demi litre de mousseux dans le décolté d'une spectatrice et s'est littéralement enfilé une plume dans le cul pour se faire pardonner Histoire de lubrifier la chose, il s'est enduit l'anus de ketshup, et a confirmé à l'audience que ça pique le cul - mais "moins que la harissa".

 

 

 

Paddy Steer

 

Après JLC, Paddy Steer. un barbu rigolo qui bidouille des machines analogiques de sa création tout en tapant sans grande imagination sur sa batterie. Le show est surtout animé par ses costumes foutraques et ses blagues amusantes. Le public était conquis. Pas moi. Sous la pression de hurlements "à poil!" et parce que Costes avait sans doute chamboulé l'égo de Paddy, ce dernier a fini son set tout nu.

 

 

 

Descente à Marseille.

 

La Chasse

 

Elles sont deux, elles sont de Marseillle, et elles sont deux des responsables de la création du MUFF (Marseille Underground Film & Music Festival). L'une est à la batterie et au chant, l'autre est à la basse et au chant mais un peu moins. C'est lourd, c'est distordu, et ça se veut une sorte d'hymne à la sorcellerie. Très sombre, plutôt entêtant, mais pas complètement aboutit, le projet ne manque pour autant pas d'intérêt tant la proposition est inhabituelle. Elles sont en tournée au mois de juin, jetez-y une oreille ou deux.

https://lachasse666.wordpress.com/

 

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Diktat

 

A Marseille - et sans doute aillleurs - ils appellent ça du D-Beat.... je ne connaissais pas le terme.

Pour moi c'est du punk-crust, mais comme je ne suis pas expert dans le domaine, je peux dire n'importe quoi.

Hyper efficace, les mecs de Bordeaux envoient du pan-dans-ta-face, très appréciable, mais sans surprise.

 

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Une soirée, quatre groupes.

Quatre trucs un peu moches dont trois bénéficient de la basse graveleuse de Shane Embury.

 

Lock Up

 

Le bassiste de Napalm Death, le chanteur de Brutal Truth, le batteur de Cradle of Filth, et le guitariste de je ne sais quoi sont le line up actuel du supergroup Lock Up. On oscille entre thrash et grind. Kevin Sharp au chant assure et chauffe la salle. Les compos n'ont rien de bien original, c'est même assez quelconque avouons-le, mais c'est bien torché et pas désagréable.

 

 

 

Power Trip

 

Seul groupe de la soirée dans lequel Shane Embury ne joue pas, Power Trip est un peu retour au bon vieux thrash metal - avec une pincée de garage rock. On a droit à un chanteur à casquette monté sur ressort qui fait des high kick dans le vide, un guitar hero qui fait des solos hideux en dandinant du cul, un batteur sans grande imagination, et des tignasses qui ventilent à mort.... Définitivement pas ma came, j'ai du quitter la salle au bout de trois morceaux.

 

 

 

Brujeria

 

Les rigolos de la soirée ont un background épicé: anciens barons de cartels mexicains reconvertis dans le thrash-grind, Brujeria se veut une insulte à la politique migratoire américaine et plus encore. Le CV des criards est évidemment bidon, mais ils mettent tellement de coeur à l'ouvrage que ça mérite le respect. On débute le show par un vivace "Hola Cabrones!!!" et on termine par une reprise de la Macarena avec le mot "Marijuana" en guise de refrain.... Entre temps, la foule chauffe et les circle pit vont bon train tandis que le duo de chanteurs masqués (tout le groupe porte un bandana sur le visage, façon cholos 90's) propose quelques mimiques poilantes... Le concert est marrant, la musique n'est pas extraordinaire, et le discours a un petit quelque chose d'ambigu.... singer des criminels dégueulasses pour critique la politique de Trump, ça tient pas complètement la route.

 

 

 

Napalm Death

 

Premier live de NxDx pour ma part, et pas déçu par le déplacement: au contraire, c'était carrément une putain de claque ! Génialement brutal, les quinquas n'ont jamais fait montre d'une seule petite baisse de régime. C'était du BOUM DANS TA GUEULE de A à Z, avec Embury qui avait déjà perdu 3 kilos derrière sa basse. Les pogos étaient tellement excitants que j'ai même fini par y plonger (et putain j'en ai chié)! Les stage divers sont tombés du ciel comme autant de grélons suants, le bières ont arrosé le peuple, la bénédiction nous a ainsi été accordée.... et tout ça dans un immense message d'amour communiqué avec un gros morceau de colère. Putain ça fait un bien fou!

 

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  • 3 weeks later...

Soirée électro indus

 

 

Horskh

 

Un duo de français qui balance du gros son piloté par un braillard secondé par un batteur. C'est carré, on sent une grosse influence NIN et Marilyn Manson, mais c'est pas follement original. De plus, le chant est assez casse-couille. Et puis c'est quoi ce nom, Horskh?

 

 

 

Skinny Puppy

 

Je suis pas franchement fan de la musique de ces pionniers de l'électro indus (j'avoue que c'est même musicalement un peu chiant), mais ils en font tellement des caisses sur scène que c'est quand même sympa à voir. Ca commence avec des injections à l'aide de seringues géantes qui ne quitteront plus les bras du chanteur jusqu'à la fin, et c'est plein de gestuelle théâtrale, de grimaces, et de.... bières.

 

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  • 2 months later...

LYSISTRATA

 

En vacances dans le Lubéron.... une petite salle locale organisait un concert en plein air, mercredi, alors que l'après-midi touchait gentiment à sa fin. Sur scène: trois gamins plutôt chétifs âgés de 19 à 23 ans fringués comme des nerds. Guitare, basse, batterie, avec un lead qui semble venir de derrière les baguettes. Les morceaux débutent et surprennent. Le chant est à trois voix, la musique est syncopée, la basse vrombissante, les riffs hargneux et les machoires du public tombent littéralement à terre! Les ptits gars originaires de Saintes envoient grave du bois! La musique traverse les style avec une faible proportion de trucs qui ne me bottent pas trop (une petite consonnence raggae ici ou là, pas mal de rock-prog et du pop-rock/college rock bon enfant), et un incroyable pot-pourri allant du punk au post-rock en passant par le funk, le math-rock et le rock noise. Saisissants de maîtrise et de précision, ces ptits cons trouvent en plus le moyen de balancer un jeu de scène qui fout littéralement le feu! Le maigrichon bassiste monte sur la grosse caisse tandis que le guitariste se fout à genoux pour écraser ses pédales d'effet. Franchement étonnant! Etonnant aussi de voir le public hétéroclite composé de familles en vacances, de touristes, des poivrots locaux, des badauds passant là par hasard: Lysistrata a fait l'unanimité!

 

Sales gosses.....

 

https://lysistrata.bandcamp.com/

 

 

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  • 3 weeks later...

 

30 ans de la Cigale, concert Rap français hier soir.

 

J'arrive un peu en retard, je rate Jok'Air, dont je me foutais complètement. On enchaine mollement dans une salle à moitié vide avec Kayna Samet, une chanteuse R'n'b qui a fait 2 refrains et demi il y a 15 ans, bon, on peut pas dire que le public soit bouillant... Arrive ensuite un DJ, ça monte un peu dans les tours. Il enchaine quelques morceaux qui réveillent un peu la foule. C'est toujours loin d'être plein, mais bon, on s'y met doucement. Commencent ensuite les choses sérieuses.

 

Passi. Bon, je l'avais déjà vu, donc rien de bien neuf. Il enchaine deux trois tubes, avec Papillon à ses côtés, comme d'hab. C'est sympa, le meilleur restant, comme toujours "Les flammes du mal" qui fonctionne bien en live.

 

Cut Killer. Là ça devient sérieux. Il commence avec la zik de "La Haine" qui mixe Piaf et "Nique la Police" et tout le monde kiffe. Puis il déroule, panorama du rap français 90's. Ça envoie du gros et tous les classiques y passent, Lunatic, Fabe, 113, Ideal J, Iam, Ntm, FF, etc... Il enchaine tout ça proprement, technique toujours affutée, content d'être là, vraiment cool.

 

X-Men. Cut Killer reste aux platines et le groupe débarque. Ils envoient les classiques, J'attaque du Mike, un ou deux trucs de leur album, et on finit sur le cultissime "Retour aux Pyramides", où ils s'y reprennent à deux fois, finissant dans la foule pour le deuxième passage ! On va pas se mentir, c'est pas spécialement des bêtes de scène, mais je les ai tellement kiffé sur disque que j'étais content de les voir même si la foule semblait pas connaitre plus que ça....

 

Sages Po. Eux aussi je les avais déjà vu plusieurs fois, donc bon, rien de nouveau. On a eu une version vraiment light là, tout juste 3 ou 4 morceaux, minimum syndical on va dire. Sympa, mais bon, peut tellement mieux faire !

 

Et on finit sur "Assassin", plutôt bonne ambiance. Là aussi, on a vraiment un truc light, 3 morceaux je crois. Squat plutôt en forme, il enchaine "Shoota Babylone", "Undaground connexion" et "Touche d'espoir", emballé c'est pesé.

 

Voilà, soirée sympa, même si pas ouf non plus. C'est toujours le problème avec les concerts où tu as 50 groupes, c'est que du coup, ils jouent pas bp de titres chacun, les mecs ont à peine le temps de se chauffer qu'ils finissent déjà leur tour... Vaut clairement mieux les voir en entier, seuls, si possible. Mais bon, pour le prix, je vais pas bouder mon plaisir, Cut Killer a bien assuré le show, et j'ai croisé et tapé la discut' avec les X Men et Zoxea dans les rues autour de la salle après le concert, donc j'ai kiffé !

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  • 2 months later...

C’était super pas bis du tout (oh mon dieu que c’était pas bis ) mais j'ai accompagné mon fiston a un concert de Bigflo et Oli vendredi soir et c’était super bien. 1500 gamins dans la salle qui sautaient dans tout les sens et franchement une très bonne prestation des deux frères + Berywam en première partie (beatboxeurs de la mort).

Bon sur disque c'est super gentil et vraiment pas ma tasse mais très bon concert, trés bonne surprise

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Hier, suis allé voir les kiwis de Ulcerate, ils étaient précédés par deux groupes de black polonais.

Bizarre, mais pourquoi pas....

 

OUTRE

 

Outre? Drôle de nom pour de drôles de bonshommes encapuchonnés, grimmés de manière blaffarde, moches comme tout, et visiblement ancrés dans les années 1990. N'empêche que le quintet polonais a su se distinguer par des compositions relativement variées qui ont rendu le set pas désagréable du tout malgré l'attitude assez puante du chanteur visiblement très très sérieux au sujet de tout ça. Pour le coup, je me suis même pris un vinyl à la très jolie pochette.

 

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BLAZE OF PERDITION

 

Nettement moins inspirés, les mecs - eux-aussi encapuchonnés - de Blaze of Perdition sont un cliché musical: du black metal demeuré, basique, répétitif, et soutenu par des riffs d'une sidérante pauvreté. Un type tout bourré et haut de 150 cm est monté sur scène pour faire le clown, il s'est fait éjecter comme une merde pour l'un des deux guitaristes. Le meilleur moment du concert....

 

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ULCERATE

 

Les néo-zélandais d'Ulcerate sont des brutes! J'ai un peu du mal à écouter leurs albums en entier: une sorte de death metal progressif d'une complexité et d'une technicité rares qui - à mes oreilles - les rendent difficiles à écouter. Sur scène, c'est une autre paire de manche: les mecs envoient du pâté avec une aisance qui laisse admirratif. Bizarrement, j'ai trouvé ça beaucoup plus "simple" que sur disque, j'étais limite déçu par cet aspect..... N'empêche que les mecs sont des putains de zicos et que c'était vachement bien. Voilà.

 

 

 

Pour les amateurs, tout ce petit monde sera à Paris le 22 novembre....

 

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En parlant de mecs a capuche, dernierement je me fais pas mal de concerts du genre dark ambiant electro, je sais pas trop comment classifier ca autrement, mais la capuche et les masques sont a la mode

 

PACT INFERNAL

 

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Un duo allemand avec une sacree presence sur scene. Tout le set est presente comme un rituel, avec incantations inaudibles, un fond d'ambiant secoue progressivement de rythmes tribals.

 

TABOR RADOSTI

 

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Ca c'est deja plus electro et la presentation est plus de ressort paienne. C'est tcheque et ca fait plus de 20 ans qu'ils existent. Extremement trippant.

 

CLARK

 

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On s'eloigne du cote dark, et on rentre plus dans l'electro et l'installation artistique de maniere generale. Un peu survendu et pretentieux je trouve, mais sur un set de festival ca passait bien.

 

RROSE

 

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Un artiste electro qui performe sous un alter-ego en drag. Son set etait vraiment excellent. J'ai ca en festoche a genre 5h du mat, et ca m'a bien tenu reveille.

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  • 2 months later...

Hier je suis allé voir OMD au Bataclan et c'était mortel !

Ambiance parfaite : salle pleine au trois quarts et encore (peut-être parce qu'ils n’intéressent plus personne depuis 86 et que le billet était trop cher ? ), Mise en scène minimaliste avec juste Andy et Paul (mais où est passé le reste du groupe ?) synthé, vst, une basse et basta. Public composé majoritairement de vieux avec quelques mecs d'une vingtaine d'années lookés New Wave, les mecs sont restés bloqués en 84 alors qu'ils n'étaient pas nés.

 

Sinon Andy et Paul en grande forme, ils ont joués 70% de vieux tubes et le nouvel album qui est sympa sans plus. Pleins de vannes entre chaques morceaux. Sur If You Leave, bande originale de Pretty In Pink : Qu'est-ce qu'on s'est fait comme thunes avec ce film à la con !

 

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Lundi, outre-Rhin :

 

TrollFest

 

Looks improbables, maquillages rigolos, pagan immédiatement festif...pogo, wall of death, ballons en tout genre dans la fosse, la chenille qui redémarre...45 minutes de fun !

 

Heidevolk

 

Musicalement, c'est déjà autre chose. Mais c'est moins marrant que Trollfest. Quand en plus les Vickings décident de commencer par trois morceaux chiants, sans doute histoire de prouver qu'ils sont pas là pour déconner, eux, la sanction est immédiate. On fini toutefois par se laisser emporter et force est de constater que la fin de set déchire tout.

 

 

Korpiklaani

 

Look dégueulasse de musiciens country et l'enceinte qui sssssssifflait pour Heidevolk part définitivement en couille...ça commence mal pour Korpiklaani. Qu'importe, l'ambiance remonte vite, la musique envoie du bois et l'ingé son a visiblement sacrifié une vierge pour miraculeusement rendre le tout audible. Bonne patate sur les morceaux phares Beer Beer Beer et Vodka, naturellement.

 

 

 

Bonne soirée, même si ça fait bizarre de préférer la première partie à la tête d'affiche.

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  • 1 month later...

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