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Twin Peaks [David Lynch & Mark Frost, 1990]


Prodigy

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  • 1 month later...
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Bon et bien faut croire que Showtime a lâché l'oseille, car David Lynch réintègre l'équipe pour cette nouvelle saison. Mieux: il y aura désormais 13 épisodes et non 9. Lynch les réalisera tous.

 

http://series-tv.premiere.fr/News-Series/Twin-Peaks-saison-3-David-Lynch-fait-son-come-back-il-realisera-tous-les-episodes-4179234

 

Maintenant, après tout ce drama, l'ami David a intérêt à pas se louper...

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Des news de la prochaine saison de Twin Peaks:

 

- Angelo Badalamenti va faire de nouvelles musiques.

- Il y aura 18 épisodes au lieu des 9 initialement prévus.

 

http://welcometotwinpeaks.com/news/18-new-twin-peaks-episodes-angelo-badalamenti-washington-state/

 

Je ne sais pas combien a lâché Showtime pour pas que ça capote, mais ça devait être un gros billet... Maintenant y'a plus qu'à espérer que ça soit à la hauteur des attentes...

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  • 1 year later...

La série est sur Netflix, du coup je me la tape.

Et j'ai du mal à enquiller les épisodes. 1 par jour ça va me suffire.

C'est clair que c'est pas Walking Dead, faut la regarder attentivement et ne rien faire à côté.

Le revers c'est que y a trop de trucs chiants, le bad boy et son jeu d'acteur de merde me gonfle, y a un côté Santa Barbara qui me gonfle aussi.

Et définitivement y a une certaine forme d'absurdité que j'encaisse pas. Genre Kyle qui répète sans cesse que son café est bon ça me gonfle aussi.

Quand à l'enquête je m'en tape.

 

Comme DPG, recalée dans contexte ça devait peser mais là pour moi c'est dur.

Et pis j'en ai tellement entendu parler dans ma jeunesse, des mecs qui ne juraient que par Lynch et son style, que de voir de quoi c'est fait finalement, bah ça me gave.

 

J'ai l'habitude d'aller au bout des trucs que je regarde mais là je me pose la question.

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du coup je me suis maté directement le pilote hier soir.

bon c'est quand même très inégal, ça peut passer du méga kitsch au glauque poétique d'un plan sur l'autre. avec tous les personnages du petit patelin qui ont tous moins une double vie on dirait un peu une parodie de The Dome par moments

je suis pas particulièrement emballé ni rebuté, je vais essayer la suite mais je ne suis pas certain d'arriver jusqu'au bout.

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  • 3 months later...

Ben alors, vous êtes où ?

 

Vu les 4 premiers épisodes et les plus grosses craintes ont été balayé : Lynch est libre, fait ce qu'il veut, comme il veut, alternant toujours très bien des scènes de pures terreurs, les décollages surréalistes, les moments de comédie absurdes (putain la clef de la chambre ), l'humour awkward, les idées improbables...

Un vrai sentiment de continuité et pas juste de gentil fan service, même si j'avoue que 18 épisodes ça va faire beaucoup pour une saison avec des enjeux un peu limites. Et big up pour les caméos improbables (Meg Foster en caissière ou cette vieille gueule de rat musqué de Michael Cera ).

C'est fou de voir à quel point Lynch va aussi loin avec trois fois rien, et des trucs qui auraient été sans doute à côté de la plaque ailleurs (la superbe scène de la purple room ). Très encourageant.

 

HELLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

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Je suis bouche bée, incrédule, désemparé, liquéfié, ça en fait beaucoup mais c'est vraiment l'état dans lequel ces 4 premiers épisodes m'ont mis. Jeremie vient de synthétiser tout le bien de ce retour à Twin Peaks qui n'en est pas un puisque ça se passe partout, surtout ailleurs qu'à Twin Peaks. En tous les cas on est dans le retour d'un Lynch de 71 ans en pleine forme, sans frime.

Je vais rajouter à ce qu'à dit Jeremie un complément d’enquête.

Pour poser les bases, au moins c’est fait.... Mes films préférés de Lynch sont Eraserhead, Elephant Man, Fire Walk With Me et Inland Empire (qui aurait pu durer 365 jours sans que je déscotche mon nez de mes sandwiches au pastrami, cornichons et mayo), et puis Blue Velvet mais dans une autre catégorie en fait. Donc globalement des films sur lesquels la forme prend le pas sur le fond (oui oui même Elephant Man), comme toujours chez tonton David. Parce que le pépère n’est pas un cinéaste stricto sensu, c’est un titilleur de sens, un gars qui prend du plaisir à faire peur quand on devrait rire et à faire hurler de rire quand on devrait se terrer, tétanisé dans un coin, à faire de la texture, un palpeur. Un plasticien tactile forcement c’est acquit, mais aussi un « musicien » une oreille très très interne affutée, en tous cas quelqu’un qui a un sens profond de ce que le rythme et les fréquences, sans en avoir l’air, peuvent dérouter, hypnotiser, rassurer ou effrayer de façon beaucoup plus concrète que la vision, vachement limitée. Honnêtement je flippe plus dans le noir à écouter des infrabasses qu’à regarder Get Out ou Don’t Breathe sous champis. Son trip pseudo mystique sur la méditation transcendantale est logique, le sens n’est rien, n’a absolument aucun intérêt, en tous cas le sens « direct », ce qui compte c’est le comment tu prends ça dans ta face, comment ton cervelet s’en tire. J’ai eu une grosse discussion avec lui fut un temps et je le faisais mourir de rire en lui parlant des sens cachés d’Eraserhead, qui pour lui n’existaient que dans ce que je fantasmais sur eux (par contre il avait un bout de pain sur la joue… Le doppelganger de Farrugia n’était pas loin). Bref. Lynch musicien, Lynch gourou de mes meilleurs rêves, Lynch manipulateur, Lynch Lysergsäurediethylamid, pas de la famille de Richard mais... Cheveux blonds, blancs au moins.

Je rejoins donc tout ce que dis Jeremie en rajoutant que ce qui me scotche dans cette nouvelle saison c’est avant tout la magnifique cinématographie et la dilatation du temps, parce que le manque d’enjeu, en fait pas d’enjeu du tout, dilate. Chaque phrase, chaque mouvement, chaque idée prend 150 ans et autant d’images à exister. Je rêverais de voir ces 18 heures, affalé dans un siège dans le noir, avec un nouveau mode Sensurround, c’est du pur cinémaudio. J’ai lu a droite et a gauche que les CGI bla bla et autres réflexions de débiles resosossiables en carton et kikou lol… Mais merde vous avez déja vu un film de Lynch ? Ou juste un film ? Depuis le hurlant bébé en caoutchouc jusqu’à l’arbre à tête de chewing-gum, tout est factice et tout se répond, c’est la base même du réel Lynchien. Lynch est en pleine liberté c’est sur. Libre de réinventer le générique de début, attendu pourtant, devenu brumeux et aqueux. Libre de virer tout le coté soap de la série, de même virer la musique omniprésente, jazzy-cool mais soulante de l’Angelo pour la remplacer par un traitement sonore ramenant à The Alphabet, une œuvre libre et cohérente quoi. Libre de se lâcher sur un monde mauve en ouverture du 3e épisode et de passer 10 minutes à liquéfier ton cerveau qui pensait pourtant bien connaitre les films des frères Lumière. Libre de rappeler qu’il y a quand meme un moment ou Laura palmer, dans un monde précédent, se demandait si dans l’espace on chute ou on flotte. Libre d’être incroyablement, et pour une fois vraiment totalement ouvertement, drôle (putain la clé, Wally..), ça ramène à la scène de poulet dans Eraserhead. Libre se se lâcher sur le gore, le cul, le hyper malsain (le "Say fuck me“ du mauvais Sailor et Lula est définitivement éclaté avec la scène entre Cooper et.. bref… tétanisant). Libre de lâcher des trucs pour les fans mais qui prennent totalement ces derniers à contre-pied (Bobby Briggs ?)

Ce qui me fait juste flipper c’est que ça ressemble à un chant du cygne. Une fin en soi. Un condensé de toute une œuvre. J’espère vraiment que Lynch en a encore sous le pied pour nous embarquer dans ce genre d’expérience de LSD sans drogues. Ce genre d’art absolu et magnifique. Un truc qui vibre immobilement.

Ce qui est flippant c’est que sur le 3 premiers épisodes, on égraine les morts dans les génériques de fin.

Quelle classe de finir chaque épisode, non pas sur une question mais sur un morceau de musique.

Reste 14 épisodes, 14 heures réalisées par Lynch. Va falloir faire péter le café et les tartes aux cerises.

Je m’attendais à tout… au pire pour être vraiment honnête… Je n’imaginais pas ce bonheur Lynchien. Ce démesuré claquage de donut.

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  • 2 weeks later...

J'ai commencé !

 

Je venais juste de me refaire les deux saisons d'origine vu que ma copine les avait jamais vues, et j'ai ensuite enchainé sur la ressortie du film en salles, donc j'étais prêt, au taquet, dans l'ambiance !

 

Vu les 3 premiers pour l'instant, et sans forcément péter un câble, c'est effectivement une très bonne surprise et un très bon cru ! Honnêtement, donner une suite à un truc culte 25 ans après, ça sent souvent (99% du temps ?) la fausse bonne idée. On est coincés dans ce qu'attendent les gens, faire une suite ou faire du neuf, prendre en compte le temps qui a passé, ... bref, autant de trucs casse gueules que Lynch évite brillamment ! On fait donc un pas de côté, pas mal de neuf comme ça a été dit, des liens avec le passé, le présent, le futur... C'est encore un peu tôt pour avoir un avis complet sur la série, mais en tout cas, on est direct dedans, c'est prenant, envoutant, trippant, on dilate le temps à mort, chaque scène prend 3 plombes pour un truc anodin, et en même temps, chaque épisode semble durer 1/4 h ! Enfin voilà, première partie du pari réussie, et bien hâte de voir la suite ! Ça s’essoufflera peut être un peu sur la durée, peut être pas, mais pour le moment, le résultat est pas loin du miracle !

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Sorti de quelques rares moments je trouve la saison 3 globalement atroce, on dirait un fan fic tournée par des amateurs. Rien n'existe, les personnages sont figés dans des espèces de projections de souvenirs qui deviennent super embarrassantes, comme si Lynch avait lui-même du mal à se remémorer - ou comme s'il n'avait rien compris à sa propre série. Et visuellement, je trouve ça affreux.

 

L'épisode 8 est du Lynch pur jus période Eraserhead & consorts, j'avoue ne pas trop comprendre l'emballement (oui, c'est cool, mais c'est ce qu'il fait depuis 40 ans), pour le reste, attendre 25 balais pour voir un Cooper débilos faire des dessins au crayon sur des rapports d'assurance sur fond de saxophone cheapou en mode musique de boulard, j'avoue, j'en attendais quand même un peu mieux

 

L'épisode 6 est atroce (la scène de l'accident , le meurtre ), le reste poliment sans intérêt. Je n'exclut pas la théorie du troll volontaire, mais pour l'instant je suis un peu ébaubi de l'enthousiasme général. Je suis pourtant team Lynch depuis toujours

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  • 2 weeks later...

Moi j'avoue que je sais pas du tout quoi en penser.

 

On vient de passer la moitié et j'arrête pas de me demander "mais qu'est-ce que c'est que ce bordel". Ce qui devrait être le cas la plupart du temps avec Lynch vous me direz. Mais ouais là même pour du Lynch, c'est... autre. Comme le dit Prodigy, à la limite, l'épisode 8 est son plus "normal" car basé sur ses fondamentaux. Le rythme est étrange, je m'attendais pas du tout à voir un Dale Cooper gogol même si l'idée me fait rire. On a effectivement l'impression que c'est du troll, je sais pas du tout quoi en penser. Pour autant, j'arrive pas à me dire "pwah c'est nul, j'arrête", je suis en même temps fasciné par l'objet malgré ses nombreux défauts, et curieux de voir comment il va retomber sur ses pattes (pour peu qu'il le fasse ). En fait le principal reproche que je ferai, c'est que ça n'aurait pas dû s'appeler Twin Peaks mais plutôt "David Lynch Présente". Il aurait très bien pu pondre un tel truc sans que ça soit relié à Twin Peaks.

 

Bref, j'attends de voir jusqu'à la fin mais je sais même pas si j'aurais un avis définitif au final.

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Oui, en fait je suis un peu dans le même cas. Y'a de brefs moments où c'est vraiment cool, où tu retrouves un peu la sève de la série. Mais c'est un tel rollercoaster d'épisodes mous, suivi d'épisodes carrément ratés mais avec une scène géniale qui surnage, et puis d'épisodes cools caviardés de moments honteux, etc, etc... J'allais jeter la série aux orties après l'épisode 6 et puis le 7 est pas mal, le 8 est cool, paf, le 9 est nul à chier

(ce reveal avec la femme du major Briggs totalement nullissime

), et puis le 10 repart en bien, gniiii

 

C'est effectivement compliqué de se faire un avis figé, reste que j'ai vraiment beaucoup de mal avec les choix scénaristiques de cette saison (en plus de trouver ça réellement inintéressant, putain les histoires de mafieux de casino ou d'agent d'assurance... ). Et visuellement, c'est très très dur aussi.

 

En tout cas je suis totalement d'accord, c'est The David Lynch Hour featuring de temps en temps des personnages de Twin Peaks.

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Un peu comme vous, j'ai fini le 9 là, et y a toujours à boire et à manger...

 

C'est qd même très loin de la série originale, donc bon, un peu déçu sur ce plan là, quelle que soit la qualité de ce qu'on nous propose... Après pour le reste, je m'attends à rien, je me laisse porter, je suis sur à 90% que la fin ne concluera rien du tout et qu'on laissera tout en suspens et en vrac... Bon, y a qd même des visions oufs dans l'épisode 8 qui m'ont fait plaisir. Voilà, c'est bordélique, mais ça se regarde !

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  • 3 weeks later...

Après 12 épisodes, y a quand même un paquet de trucs bien chiants .... Il reste toujours des trucs à se mettre sous la dent, donc je continue, mais franchement, la balance est pas forcément positive...

 

 

Voir Cooper jouer le mongol neurasthénique, ça va 5 mn, mais au bout de 12 épisodes, j'aimerais bien un peu plus que le voir courir après les mugs de café....

 

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Pareil

 

Je m'accroche aux petits morceaux, mais c'est souvent un peu à contrecoeur (et c'est moi ou c'est quand même globalement pas très bien joué ?). Le 14 relance un peu la machine, mais bon.

 

Par contre je crois Lynch (et Frost) capables de n'aller nulle part et de ne rien conclure. Lynch juste pour faire chier et montrer que c'est un artiste, et Frost pour vendre plus de bouquins The Suite of the Secret Life of Twin Peaks Part 12.

 

Oui je suis un vieux cynique

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  • 3 weeks later...

Je sais pas trop quoi penser de ce final. Que Lynch est laissé plein de questions en suspend (Audrey, entre autres), c'est une chose, à la limite, difficile de ne pas s'y attendre. De tester les limites du spectacteur, là aussi bon, on a pris l'habitude depuis 16 épisodes non ce qui m'a chifonné, c'est que plutôt que de conclure, j'ai eu la sensation qu'il ouvrait encore une autre porte. Et malgré le fait que j'aime la série, je suis pas sûr de vouloir une saison 4. Je pensais qu'en 18h, il trouverait le moyen de mettre un point final, et on se rend compte que ce n'est qu'un long couloir vers autre chose. Bon, ça excitera peut-être certains mais perso, je sais pas...

Très déçu aussi par l'apparition très attendue de Julee Cruise, balancée n'importe comment dans une lumière dégeulasse avec une chanson déjà bien connue. Un effort, merde...

Par contre les dernières minutes sont en effet bien troublantes (le plan final ), avec une mise en abîme qui sans doute en dit long sur le désir entier de Lynch sur cette saison (qui est sans doute un très beau troll ) : revenir sur le passé n'est sans doute pas la meilleure des idées...

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Les 10 min du voyage final sont ce qui m'a le plus plu de toute la saison, et le seul truc qui m'a touché. Limite tout le reste est inutile.

 

Sinon une saison globalement bien moisie, ponctuée de personnages et d'arcs narratifs débiles et/ou inintéressants, de moments Lynchiens parfois assez cools mais souvent ponctués de SFX du niveau d'une prod Asylum (je sais, on s'en fout, mais là, je peux pas ), d'anciens persos agités comme des doudous sans consistance, des fausses pistes chiantes et des indices à la con pour agiter les theorycrafteurs de reddit, et tellement de moments de souffrance devant des trucs quand même bien bien nuls qu'on n'aurait pardonnés à aucun autre réal. Cette réal cheap, ces scènes avec des acteurs amorphes, ces contre-champs interminables, bordel.

 

Bref, ça n'a servi à rien, je n'en retire rien, si ce n'est quelques moments sympatoches et de quoi m'occuper cet été entre 2 Game of Thrones.

 

Par contre, quand la série a essayé de recoller les bouts avec le film ou la série, c'était vraiment, mais vraiment pourri. Comme tu le dis Jeremie, The World Spin balancé à l'arrache sur un playback de merde, wow.

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