Aller au contenu

Hounds of Love - Ben Young - 2016


Jeremie

Messages recommandés

MV5BMTk2Mjg3MzM5M15BMl5BanBnXkFtZTgwNTA4ODQ5MTI@._V1_UY1200_CR91,0,630,1200_AL_.jpg

 

1987, Australie. Evelyn et John forment un couple dégénéré, capturant et torturant les jeunes filles pour le plaisir (?). Un soir, ils jettent leur dévolue sur Vicki, une ado faisant le mur pour aller à une fête.

 

Une très bonne surprise qui m'a rappelé un peu The Loved Ones, dans la même volonté de donner du style à une histoire bien crapoteuse...et il le fait bien.

Le sujet n'est pas nouveau c'est certain, mais pour un premier film c'est très engageant. Parfaitement rythmé, bien sale sans tomber dans la complaisance, avec de belles fulgurances visuelles. Il vaut mieux pas en savoir grand chose, le déroulement du film ne sortant pas trop des sentiers battus....mais la fin met quand même bien la pression

ah et puis une excellente b.o, même si on entendra pas la chanson de Kate Bush mais on aura droit à

une scène d'évasion

sur du Joy Division

 

Le film sort en Juillet sous le titre de Love Hunters (????). Un petit risque, mais c'est clairement à voir sur grand écran

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le film parfait pour les festivals et pour les Inrocks. C'est bien filmé, bien joué et la musique est top mais il ne se passe rien et on a déjà vu plus de violence dans le film Babe c'est dire. C'est plus psychologique que violent mais même dans ce style un film comme Henry Portrait d'un tueur en série était 1000 fois plus dérangeant. C'est quand même du déjà vu pour ceux qui n'ont jamais vu un film de ce style. Donc je ne suis pas la cible, je n'ai pas 20 ans alors je sors -------->

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben c'est vrai que le film va pas très loin et que la tension est plus éprouvante que les rares scènes violentes

même si pour ceux qui aiment les chiens, la scène de la cuisine est quand même bien douloureuse...

. C'est que je disais : le film invente rien, on est plus dans l'exercice de style. Mais au moins ça fonctionne (pas comme It comes at night) Mais bon perso je préfère ça, les torture porn ça va cinq minutes

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui on est dans l'exercice de style et c'est vrai que c'est carré niveau mise en scène mais après pour moi exercice de style ça veut dire juste carte de visite pour se faire connaître et avoir plus de thune Ceci dit le film mérite quand même d'être vu mais au cinéma je ne pense pas. Un bon BD suffira

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Putain, moi j'ai adoré! C'est effectivement très classique dans le fond, mais merde j'ai été complètement happé par ce film. La mise en scène est mortelle. C'est ultra malsain, ça m'a pas mal fait penser à Funny Games dans cet état d'esprit, voir quelqu'un prisonnier d'un lieu du quotidien, d'où tu pourrais facilement t'échapper en apparence, mais qui s'en avère extrêmement difficile au final. On n'est pas là pour rigoler et ça va dans cette direction à fond. J'ai pas grand chose de spécial à dire de plus, mais vraiment un de mes gros coups de coeur de cette année.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah

Le film a eu quand même des salles pas degeu, une promo correct (même si le trailer fr est assez raté)...je suis content.

Je l'ai revu quand même en salle et j'ai bien aimé le fait de sentir la salle hyper à cran

Et la scène finale est toujours aussi

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 months later...

C'était vraiment très bon!

Même si l'histoire semble vue et revue, il y a une approche différente qui passe au travers des yeux de cette fille qui subit la déconstruction destructrice de ses tortionnaires, et ce n'est pas si courant que ça. Entre la photographie glaciale et la musique synthétique il se dégage une ambiance bien plus sulfureuse que dans la plupart des films "similaires".

"Hounds of Love" est une putain de claque, à ranger côté de "Snowtown", et ta gueule Superfly.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un film de festival c'est un film carte de visite pour un réal que les festivals aiment bien monter pour faire joli mais qui dans une vraie salle de cinéma face à un public lambda fera 200 entrées et 200 ventes DVD. C'est souvent un film je me la pète niveau technique mais il ne se passe rien. Comme un Bellflower ou un The Duke of Burgundy. C'est parfait à voir en festival pour un public qui veut découvrir des films différents mais qui ne sert qu'à ça car en dehors c'est le bide assuré.

Alors qu'un titre comme par exemple The Autopsy of Jane Doe n'est pas un titre pour débiles et tu vas le voir avec plaisir au cinéma. Et tu peux le revoir plusieurs fois en vidéo.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 months later...
  • 10 months later...

Qu'est-ce que c'était naze. Peut-être pas aussi crapoteux que le Snowtown de Justin Kurzel mais tout aussi inutile.

Un postulat de fait divers qui ne raconte rien en dehors de son pitch de départ et se vautre dans le sordide et la crasse afin de camoufler la vacuité de l'ensemble. Avec, en plus (j'imagine histoire de se la jouer arty et/ou s'offrir un style à peu frais), quelques ralentis qui ne servent à rien et une bande-son estampillée "bon goût".

Poubelle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...