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The OA (2016) Netflix


Jeremie

Messages recommandés

 

Comme si Netflix ne bouffait pas assez le marché en série événement, voilà qu'arrive The OA. Comme ça, tranquilou, en pleine fin d'année...

 

Prairie manque de se tuer en se jetant d'un pont. Elles retrouvent ses parents, qui l'ont cherché pendant sept ans. Entre-temps, la jeune fille a retrouvé la vue : Prairie était aveugle avant sa disparition...

 

Bon voilà, un petit pitch tout con, et c'est parti. On a l'impression de voir du coup le vrai Stranger Things : une fille bizarre sortie de nulle part qui obsède tout un patelin, et commence à dérouler un étrange background. Au niveau du ton, on est cependant plus proche de Leftovers : personnages vraiment touchants, goût du spleen, cliffhanger qui donnent envie de s'arrâcher la tête, intrigue WTF...

Mais surtout, des idées superbes, incroyables comme

le pilote qui fait apparaître le générique de début durant son dernier quart d'heure, bifurquant totalement vers autre chose

 

J'en suis à l'épisode 3 et c'est fou, même si presque une heure pour un épisode, j'ai tendance à trouver ça un peu trop...

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J'ai bouffe la saison 1 en un weekend et j'ai adore, mais par contre ca part dans quelque chose de vraiment imprevisible, et qui ne brosse pas les spectateurs dans le sens du poil. Pour le coup on est plus dans un trip a la Sense 8 que Stranger Things, voire un remake non officiel de Martyrs J'attends ton retour quand t'auras fini.

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Je l'ai terminé hier et les mots me manquent pour en causer de manière claire. Ce que je sais, c'est que je n'ai rien vu de tel depuis je ne sais même plus quand.

 

Difficile d'en dire quoique ce soit sans spoiler.

Mais Jérémie a juste quand il évoque un Stranger Things réussi, tant la présente mini-série s'appuie sur un univers proche (à bases de décor d'anonyme banlieue américaine, mondes parallèles et ados misfits). Sauf qu'elle en prend l'exact contre-pied.

 

La plupart des clichés sont ici utilisés à rebrousse-poil et on ne parvient pas à anticiper le récit tant celui-ci déroute.

L'ensemble, surtout, donne une impression que je n'avais plus ressenti depuis fort longtemps : celle de quelque chose de libre, qui ose (quitte à parfois sombrer dans le ridicule) et dont on sent que ses concepteurs ont quelque chose à dire et partager.

 

En l'état, l'ambiance m'a un peu fait penser à

du Shyamalan. Dans cette totale absence de cynisme et cette manière jusqu'au-boutiste d'afficher ses croyances, sans craindre les rires moqueurs. En témoigne ce bouleversant quart d'heure final en forme de climax émotionnel qui laisse dans le même état que ses protagonistes.

 

 

Waou...

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...
Je l'ai terminé hier et les mots me manquent pour en causer de manière claire. Ce que je sais, c'est que je n'ai rien vu de tel depuis je ne sais même plus quand.

 

Difficile d'en dire quoique ce soit sans spoiler.

Mais Jérémie a juste quand il évoque un Stranger Things réussi, tant la présente mini-série s'appuie sur un univers proche (à bases de décor d'anonyme banlieue américaine, mondes parallèles et ados misfits). Sauf qu'elle en prend l'exact contre-pied.

 

La plupart des clichés sont ici utilisés à rebrousse-poil et on ne parvient pas à anticiper le récit tant celui-ci déroute.

L'ensemble, surtout, donne une impression que je n'avais plus ressenti depuis fort longtemps : celle de quelque chose de libre, qui ose (quitte à parfois sombrer dans le ridicule) et dont on sent que ses concepteurs ont quelque chose à dire et partager.

 

En l'état, l'ambiance m'a un peu fait penser à

du Shyamalan. Dans cette totale absence de cynisme et cette manière jusqu'au-boutiste d'afficher ses croyances, sans craindre les rires moqueurs. En témoigne ce bouleversant quart d'heure final en forme de climax émotionnel qui laisse dans le même état que ses protagonistes.

 

 

Waou...

 

Je pense la même chose, mot pour mot.

J'ai pris une claque incroyable.

J'avais beaucoup aimé Stranger Things, mais The OA se situe tellement au-dessus.

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  • 2 weeks later...

J'en ai ras le cul des séries à tiroirs où faut se farcir une saison pour savoir ce qu'il se passe vraiment.

Je deviens vieux et grumpy.

Je veux des séries dans lesquelles les mecs tapent d'autres mecs sans raisons et qu'ils construisent des trucs dans des granges pour leur faire encore plus mal.

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  • 2 years later...

Alors qu'on pensait la série quasi abandonnée (c'était il y a presque 4 ans !), la saison 2 déboule avec en plus l'initiative de ne pas s'arrêter là ! Une chose est sûre : c'est que la S1 paraît très très loin maintenant...

A la manière de la S2 de Leftovers, la série redistribue les cartes, fout la tête à l'envers, va jusqu'à développer sa propre mythologie (avec une vague tentation lovecraftienne), faisant de San Francisco une sorte de ville énigme...

Saut entre les dimensions, manoir façon rubik's cube, visions prémonitoires...les ambiguïtés sont levées, mais au moins, on débouche vers un délire vraiment imprévisible et flamboyant. Et en plus il y a Irene Jacob

Une bonne claque et cette fin...

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C'est marrant car j'ai revu la série y a 2 ans peut être et j'ai adoré au final alors qu'au début j'ai apprécié poliement. Arrive la saison 2 et putain j'ai voulu me faire le résumé mais j'ai merdé et bon je l'ai zappé et impossible de me le retaper. Alors je vais devoir revoir la saison encore une fois avant la 2. Heureusement ça dure 8 épisodes. Faut que les mecs arrêtent de faire des saisons avec 4 ans d'écart bordel de dieu !!

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