Aller au contenu

Blue Ruin - Jeremy Saulnier - 2014


Jeremie

Messages recommandés

 

Un jour après Big Bad Wolves, encore un autre film de vengeance ! Elles sont cools les salles françaises en ce moment enfin, ou pas hein...

 

Dwight est un clochard vivant aux abords des plages. Un jour, il découvre que le psychopathe ayant décimé ses parents est relâché. Il s'embarque alors dans une quête expéditive, et poignarde sa nemesis dans un rade pourri. Mais la famille de l'assassin n'a pas dit son dernier mot...

 

Un vigilante assez singulier, plus terre à terre, avec un héros timide, terrifié, maladroit, très loin des badass habituels. Et pour une fois, le problème ne vient pas du bourreau, mais plutôt du retour de flamme que sa mort va provoquer. Le soucis, c'est que hormis deux scènes très tendues (l'attaque de la maison et le dernier acte), c'est quand même très lent, toujours à la limite de taper dans l'humour noir sans jamais assumer pleinement. C'est quand même plus intelligent que BBW, mais c'est pas non totalement concluant. Un peu moumou quoi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je l'ai pas du tout vu comme un vigilante. Le ton du film et le décor social du film m'ont plutôt fait penser à des films comme Out of the furnace ou Joe, dans le sujet et l'approche tout du moins. Il semble qu'il y ait une petite pointe d'intérêt pour les films noirs qui traitent de populations oubliées, de losers ruraux, de white trash... tant mieux.

 

Sinon ce Blue Ruin vaut bien un coup d'oeil.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le film a été fait pour un budget dérisoire (moins de 50 000$) et financé en partie par une campagne Kickstarter.

 

 

Vu le budget le résultat à l'écran est bluffant.

 

Un film Wild Side (enfin plutôt The Jokers)

 

 

Selon une interview du réalisateur, plus de 160 000 dollars:

 

Anyway, my wife put in her retirement account. she liquidated it completely. I followed suit. Then we did Kickstarter, to bridge the gap from where we were to where we had to be to fully fund just production and then payroll. So that was 160k to actually shoot Blue Ruin. With my credit card standing by, we ended up in more than six figures of debt on that, but there was no proper accounting going on. The movie has to be made: period.

 

 

http://blogs.indiewire.com/theplaylist/interview-blue-ruin-director-jeremy-saulnier-talks-grounding-the-revenge-film-facial-hair-and-embracing-limitations-20140424?page=2#blogPostHeaderPanel

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Tiens j'avais oublié d'en parler de celui là. Bah moi j'ai trouvé ça très bien. Peut être pas "UNE MERVEILLE!!!!" comme le hurle l'affiche française, mais un bon film ça oui. Rien de spécial à dire, c'est vraiment très bien filmé, 'lacteur principal est convaincant, il y a de très bonnes scènes de tension comme on peut en voir dans "No Country for Old Men" et ça je suis hyper client, d'autant plus qu'elles sont très bien foutues. Evidemment, alors que contrairement au film sus-cité c'est ambiance "fil du rasoir" tout du long, ici c'est moins soutenu, avec des scènes de tunnels de dialogues plus ou moins intéressantes, mais qui ne font pas "en trop" dans le film. Et le dernier acte fonctionne assez bien, et fait monter la pression sur des trucs à la con (genre la minuterie) sans pour autant que ça soit ridicule. Je dirais pas que c'est un film "malin", mais bien ficelé, et je le reverrai avec plaisir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 10 months later...

Alors effectivement peut-être pas la "merveille" annoncée sur l'affiche mais un chouette petit film qui a le mérite d'une certaine originalité en mettant en scène des protagonistes qu'on n'a pas l'habitude de voir dans ce genre de titre.

 

Saulnier fait le pari de quelque chose à mi-chemin entre naturalisme contemplatif et production de genre - un peu comme si on avait donné à réaliser le Statham-movie annuel à Kelly Reichart.

C'est casse-gueule mais à peu près tenu jusqu'au bout. Notamment grâce à des acteurs étonnants de naturel (avec une mention spéciale au pote d'enfance du perso principal).

 

Curieux, du coup, de découvrir son Green Room qui semble avoir beaucoup fait causer de lui lors de sa présentation à Cannes...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 years later...

Pareil que les trois du dessus !

 

Le mélange vigilante movie et mélo à base de rednecks fonctionne bien. C'est carré, efficace et ça va à l'essentiel. Les meurtres sont bien violents et gores et c'est cool de voir un héros loser avec deux mains gauches plutôt qu'un énième clone de Charles Bronson.

 

Très bon !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...