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Julien

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Souvent décrié par rapport à "Anna Karenine" ou "Guerre Et Paix", ça reste néanmoins un acte majeur de Tolstoï à mon sens : la plume réaliste de l'écrivain est toujours aussi aiguisée et froide si ce n'est plus que jamais. Il rend bien, en dépit de sa narration très factuelle à première vue, à rendre compte des tourments internes quasi-mystique de l'écrivain dans le contexte très chaud, quasi-révolutionnaire de la Russie à l'approche du XXe siècle. Une excellente lecture, avec quelque chose de chaotique qui rend presque hommage à Léon Bloy pour l'âme humaine et la mise à nu de l'individu, mais pas aussi social que l’œuvre "carcérale" de Tchékov.

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Je m'attaque au Bardo Thödröl Chenmo, ce monstre...

 

 

Reconnu et encensé dans le monde entier où il a été de nombreuses fois traduit, Le Livre des morts tibétain fait désormais partie du patrimoine littéraire de l'humanité. Longtemps détourné de son sens véritable et présenté de façon fragmentaire, il est ici, pour la première fois, livré au public sous sa forme complète, directement traduit du tibétain et expliqué dans son contexte originel. Le Bardo Thödröl — intitulé en français Livre des morts tibétain — signifie en réalité La Grande Libération par l'écoute dans les états intermédiaires. Composé par le grand maître Padmasambhava au ville siècle, il traite des mystères les plus profonds de l'existence. Le bardo, « état intermédiaire », désigne d'abord le passage entre la mort et la renaissance dans une vie future. Le rêve, la méditation, la vie et le moment de la mort sont aussi des bardo, des aventures d'un esprit qui n'a ni commencement ni fin. De la mort aujourd'hui taboue, ce texte millénaire nous révèle précisément qu'elle est le miroir de ce qu'a été notre vie. Loin d'être un anéantissement, elle offre, selon le degré de préparation spirituelle de l'individu, la formidable possibilité d'une libération complète de l'être ou l'étape obligée vers une nouvelle existence sous conditions. C'est donc à l'être humain de découvrir la nature véritable de l'esprit : l'esprit de claire lumière. La mort sera alors l'instant de vérité où il reconnaîtra cette luminosité fondamentale pour s'y immerger, cessant ainsi d'errer de vie en vie sous le poids d'une illusion toujours recommencée.
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J'ai commencé ça, cado de Noel, et ça bute bien !

 

 

Je note, ca m'interesse.

 

Moi en ce moment c'est l'INTEGRALE TORPEDO (Abuli et Bernet)

685 pages

35 €

Pour info je suis un gros boulet, ça fait des années que je cherche et paye une fortune le moindre tome alors que je découvre cette intégrale qui existe depuis 2006

Seul regret, les tomes séparés ont souvent de sacré couverture avec de bien jolies pépées or sur l'intégrale c'est juste un portrait de Luca.

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  • 2 weeks later...
De mon coté je découvre avec enthousiasme Greg Egan avec

 

 

Dans un futur proche où il y a quelques années une barrière d'origine inconnue a englobé le systeme solaire, privant par là meme de la vision des étoiles, un privé dopé aux nanotechnologies, se privant de toute émotion, se lance sur la trace d'une handicapée mentale ayant réussi à s'échapper sans aucune trace, ni video, de la cellule hermétique d'une clinique privée hyper sécurisée dans laquelle elle vivait.

 

Du grand art ! Du cyber haut de gamme, du transhumanisme et de la physique quantique poussée dans ses questionnements philosophiques par une intrigue astucieuse même si un peu compliquée à suivre si vous butez sur les concepts de base de la quantique

 

 

un recueil de nouvelles. Là par contre c'est plus hermétique, et ça verse allégrement dans les concepts compliqués. Physique, maths, biologie, informatique..... C'est quelque fois compliqué à suivre, mais ca reste diablement passionnant (le football quantique !)

 

Et bien merci pour cette découverte ! J'ai dévoré le roman et les nouvelles, et du coup j'ai acheté deux autres bouquin d'Egan

Isolation est vraiment très bien, et relativement abordable même pour les gens qui sont pas des die hard de SF un peu technique.

Océanique est effectivement plus difficile pour certains aspects (le football quantique, même s'il ne s'agit pas de thème central de la nouvelle en question) mais avec des points faibles sur certaines nouvelles (l'exploration de la religion sur la planète aquatique ne m'a pas emballé, et la dernière histoire engagée sur l'immigration est un poil trop moraliste pour moi). Cela reste un très bon ouvrage que je recommande aux amateurs de SF !

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  • 3 weeks later...

 

Je l'ai longuement feuilleté (pour ne pas dire pratiquement lu ) à la Fnac. C'est plutôt sympa. Le problème c'est que les connaisseurs (donc nous quoi) n'y apprendront rien. C'est un lexique des figures du ciné d'horreur, et la plume de Bordas permet de bien faire passer la pilule, mais ça reste vraiment à destination des novices/curieux/jeunes fans. Bon à la rigueur ça me dérange pas plus que ça : par contre un truc qui m'a fait tiquer, c'est l'utilisation des captures de dvd/blu-ray. C'est assez répandu, et pour un livre d'analyse filmique, je comprends, pas de soucis. Là, avec toutes photos de prod/promo à disposition, ça fait un peu grosse facilité ; en plus de donner un côté bâclé au bouquin...

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  • 2 weeks later...

 

Ca faisait peut être 15 ans que j'avais pas lu un classique comme ça, en vers, et tout. Bon ben le prochain sera pas pour demain hein... Mais bon, spa mal, mais c juste pas ma tasse de thé....

 

 

C'est pas mal. Pas de chef d'oeuvre en vue ou de quoi se rouler par terre, mais un premier roman assez juste, parfois touchant, peut être un peu trop "autiste" par moments, mais bon, ça fonctionne, et ça évite quelques grosses ficelles.

 

 

J'en suis à une grosse moitié de ça. C pas mal. Bien mieux que l'autre livre que j'avais lu de lui "Ce siècle aura ta peau" je crois, qui était oublié dans la seconde. Là, bon, c'est du Eudeline comme on peut s'y attendre, mais le tableau croqué est plutôt bien vu.

 

 

Et puis commencé ça aussi, trouvé pas cher en occaz.

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  • 2 weeks later...

Un Masterton dans la bonne moyenne, avec son lot de débordements gores et de passages cul assez crus. Belle ambiance d'après guerre pour une histoire de fantôme somme toute très classique. Par contre la fin, comme souvent avec le père Masterton c'est du grand délire, limite nawak total ! Mais pourquoi pas... Connaissant le bonhomme ça ne me surprends pas trop.

 

Un bon gros claquage de beignet littéraire ça. Je trouvait déjà Nabe génial quand il poussait ses coup de gueule chez Taddei, Ardisson ou FOG, mais à lire c'est encore mieux. Le style pamphlétaire argotique de Céline et Bloy, les coups de gueule et les contradictions d'un petit bourgeois fils de célébrité, son amour pour le jazz, les femme, l'afrique et l'orient. Sa haine envers Israël, le rock et les féministes... Et pleins d'autre trucs. Je me suis un peu reconnu quand il dresse son auto-portrait de gros branleur fils à papa qui ne sait pas quoi faire de sa vie ! J'ai hâte de lire le reste de son œuvre et j'attaque bientôt "L'enculé". Par contre le Nabe il s'emmerde pas depuis qu'il s'auto-édite, à vendre ses bouquins entre 25 et 90e

 

J'en suis à la moitié, spamal. Sa réputation est peut-être un peu surfaite, mais je l'ai pas fini donc pas de jugement définitif. Comme souvent avec Koontz, il ya de belles histoires d'amour, des persos un peu paumés mais attachants... Le pitch rappelle bcp celui de Dead Zone, mais je ne l'ai pas lu, donc...

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...

 

Lu un peu par hasard, une amie l'avait acheté, elle a détesté, je lui ai dit que j'avais lu plusieurs Despentes, elle me l'a filé. Et franchement, sur les 4 ou 5 que j'ai lu d'elle, je crois que c le meilleur. C mieux construit, moins ado attardé provoc, mieux écrit. Ca reste du Despentes mais elle progresse. J'ai bien aimé le délire avec chaque chapitre orienté sur le point de vue d'un perso (style "Les lois de l'attraction" mais plus élargi). Sorte de film choral mêlé à une enquête policière dont on se fout un peu mais qui propose une trame de fond... Ca se lit bien, c'est bien emballé. Rien de mémorable non plus, et la conclusion me semble un bon cran en dessous du reste, mais bon, globalement une bonne surprise !

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Ca m'intriguait quand c'est sorti, j'aime bien Daniel Riolo, du coup qd j'ai vu que c'était passé en poche, j'ai tenté le coup. C pas inintéressant, ça se lit vite, mais disons que sur 200 pages, j'ai pas non plus appris gd chose de nouveau. Quelques anecdotes, quelques remises en perspective, quelques chiffres et avis qu'on n'entend pas souvent, mais pas de révolution ou de trucs que tout le monde ignorait ....

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Je suis pas sûr d'aller jusqu'au bout j'avoue hein. L'idée de dérouler le récit comme une immense observation scientifique me laisse complètement froid. Première fois que je bloque sur un Lovecraft...

Par contre c'est quand même hallucinant de constater l'influence qu'il a eu sur The Thing chose dont on parle étonnement peu...

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Justement j'ai terminé avec difficulté L'affaire Charles Dexter Ward y'a quelques jours. C'est vraiment trop austère et académique pour moi. Ça a son charme mais j'ai du mal. Par contre moi c'est tout ce que j'ai lu de Lovecraft qui me fait cet effet là...

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J'ai un peu de mal avec tout ce qui tourne autour de Cthulu et des anciens...

Alors du coup je ne sais pas ce que tu as lu avant, mais je te conseille Je suis d'ailleurs, qui est son meilleur reccueil en ce qui me concerne : des histoires belles, flippantes, avec des ambiances incroyables. En tout cas, je l'ai relu là, et ça fait un bien fou

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  • 3 weeks later...

 

Troisième bouquin que je lis de Thierry Jonquet après "Ils sont votre épouvante...." (beaucoup aimé) et "La bête et la belle" (sympa mais rien d'inoubliable). Là, on est à nouveau dans le domaine du sympa mais rien de dingue. Petit polar en milieu hospitalier. L'écrivain a une bonne plume, les personnages sont truculents, l'intrigue se tient à peu près, mais bon, ça reste du petit roman de gare lambda, guère plus. Pas déplaisant, mais mineur.

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Après la rédaction d'un mémoire qui m'a tout sucé de mon corps et de mon âme (hormis le zob, le comble), une petite lecture très sympa de tranches de vie tokyoïtes, plus précisément autour des habitants d'un petit quartier de cette ville tentaculaire.

On pourrait penser à ce recueil de nouvelles de Ryu Murakami dont je n'ai plus le nom en tête et qui raconte plusieurs histoires de jeunes japonais, souvent drogués, parfois dans la prostitution, mais toujours paumés. Or, ici, c'est beaucoup plus simple, de simples tranches de vie de tokyoïtes d'une parfaite banalité, avec leurs problèmes familiaux, sentimentaux, scolaires ou professionnels. Le Japon contemporain dans son essence presque. Mais des destins se croisent, des subjectivités se rencontrent et cette simplicité est tout à fait prenante.

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

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Assez déçu je dois dire

J'avais trouvé le HS Spécial King assez parfait, et là on retombe un peu dans les travers du Special Zombie : on a un survol sans surprises (hormis le chapitre sur le Grand Guignol par Bier et la réhabilitation du superbe Jigoku), plus instructif pour les novices que les passionnés. Même l'iconographie m'a semblé assez timide (un comble !). Dommage...

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Le spécial Italie et le Grindhouse étaient très très bon en effet. L'univers était large, il y avait beaucoup de choses à dire, et ils ont mis les formes (des interviews cools, des sélections de films pertinentes...). Mais depuis quelques temps (hormis le King), on sent que c'est du survol vite fait entre deux numéros, plutôt des apartés vraiment travaillés. Pour le HS sur le gore, je préfère encore celui de Lemaire ou celui Sexe & Gore (le numéro 202).

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