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Love - Gaspar Noé - 2015 (?)


machun

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Production de Paulo Verhoeven en cours, et tournage dès juin à Paris du prochain Gaspar Noé pour Maraval !

 

"Un mélodrame sexuel sur un garçon, une fille, et une autre fille [...] c'est une histoire d'amour qui célèbre le sexe de façon joyeuse. Pour Gaspar, la plupart des films traitant du sexe dans le cinéma mainstream sont sombres et dramatiques, celui-ci sera très joyeux. [...] Gaspar dit que c'est un film qui fera bander les mecs et qui fera pleurer les filles."

 

http://www.letempsdetruittout.net/article-gaspar-noe-about-love-a-love-story-seen-from-a-sexual-pov-123576098.html

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  • 1 year later...

 

Enter the void était imbitable et beau. Love sera...beau et imbitable. Enfin presque

 

J'ai quand même largement préféré au précedent, et j'aime bien que Noé essaye de jouer la carte d'une oeuvre plus simple dans l'écriture, qu'il essaye d'explorer une facette plus sentimentale (pas de sang, pas de morts...), qu'il tente quoi. Les deux meilleures choses du film c'est quand même la photo de Debie et la b.o hallucinante, où se croise du classique, du Carpenter la zik de Lucifer Rising (composé par un pote à Charles Manson donc ), du Thomas Bangalter, l'incroyable Maggot Brain... Très très cool.

Le film n'est pas choquant d'un brin (et Noé le sait : seule sa promo jouait la carte de la provocation), à part pour les non habitués (qui sont pas ici donc). Ce n'est pas non spécialement imaginatif : reste la scène du triolisme, sans doute la plus belle de tout le film. La 3D est inutile hélas, exceptée pour la fameuse scène de l’éjaculation, très rigolote. Mais c'est tout...

 

Ravages de l'amour, promesses dans le vent, tout ça. On a beaucoup gueulé sur les dialogues (et pourtant, dieu sait qu'on en dit des conneries quand on est amoureux), sur le jeu des acteurs, sur le scénario de la taille d'un ticket de métro...mais tout ça se dilue bien si on sait qu'on approche un drame amoureux avec une forme éclatée. Le gros gros soucis pour moi, c'est que le personnage principal est un gros con. Déjà l'acteur c'est pas ça du tout, mais alors là

On voit bien que Noé en fait une projection (d'ailleurs les citations à lui et son cinéma, caméo inclus, sont aussi rigolotes que lourdingues) que le point de vue masculin prend toute la place : problème, le perso est un connard limite xénophobe/homophobe (la scène du transsexuelle et sa transphobie tranquilou), qui passe son temps à chouiner et à faire les mauvais choix. Du coup pour l'identification c'est loupée, alors l'empathie...zéro

 

Pour un film qui voulait marier porno et sentiments, c'est un peu loupé hélas. Autant revoir Turkish Delight, Les vies de Loulou ou Lucia et le sexe...

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  • 2 months later...

Tu as résumé tout ce qui m'a absolument déçu dans ce film. Si ce n'est que je ne lui ai trouvé aucune qualité suffisante à le racheter. Je n'ai accroché à aucune seconde du métrage, du fait qu'une bonne moitié soit particulièrement narcissique (et franchement je n'ai pas compris pas l'interêt), et que tout soit introduit au travers du perso le plus désespérant que j'ai vu depuis longtemps. Le perso d'Electra est plus intriguant mais on commence à s'y intéresser que trop tard. Enfin comble de tout, je n'ai pas trouvé ça si beau que ça, la plupart des idées visuelles m'ont paru complètement surfaites (et encore une fois clairement auto-satisfaisante), quant à la b.o. j'ai trouvé l'ensemble super attendu (Mirwais, Death in Vegas, Brian Eno, le morceau de Carpenter - alors à moins que ce ne soit une référence aux pauvres choix musicaux des films étudiants étant donné l'activité du perso principal..., je ne sais pas ça m'a sorti complètement du film).

 

Pour moi, si je l'ai correctement interprété, son pari est complètement loupé. Son propos et ses choix de réalisation ne m'ont jamais paru pertinents. C'est jamais ni aussi sulfureux ni aussi sentimental que ça voudrait l'être. Les deux scènes clés à ce niveau sont assez symptomatiques de cette quasi-ringardise. La scène de triolisme en vue objective, et la scène du club échangiste qui ressemble à n'importe quel clip de pop/house/r'n'b un peu provoc'.

 

Par contre, je dois avouer un truc : la 3D est super chouette tout le long du film. J'ai trouvé que ça apportait un léger plus à l'image en général, me confortant dans l'idée que même subtile, la 3D pourrait être vraiment un atout pour certaines réalisations. Ici, les cuts au noir aidant, ces changements de lieux, d'angle ou de personnages, aussi abruptes soit-ils, font que notre vision se re-adapte sans arrêt à la profondeur, et participe à l'esthétique presque irréelle des souvenirs du perso de Murphy.

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  • 2 weeks later...

Bien moi, cela m'a beaucoup plu. Particulièrement, ce côté pleurnichard, pour ne pas dire paumé. Pas mal de chances gâchées, sa faiblesse et ses monologues internes. Et finalement, la femme comme force, qui sous-tend l'ensemble, présente ou finalement absente. Reste l'homme, sa grande gueule et son errance. Intéressant.

 

Par contre, moins convaincu par la construction qui suit une série d'expériences qui tire gentiment sur le catalogue Marie-Claire été "Toutes les expériences qui vont vous débloquer du cul". Pas très personnel. Puis le côté franchouillard qui tue tout sorti de l'hexagone: un policier qui donne des conseils à un prévenu sur les boîtes à partouze. Mais ce sont de détails, l'ambiance reste bien marquée.

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