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L'Esprit de Cain-Brian "Dio" De Palma- 1992


Binky

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Carter, un père de famille perturbé, découvre un jour que sa femme le trompe. Dès lors, quelque chose se « déchire » en lui...

 

(note: wow, les résumés wikipédia, ca défonce du steak dites-moi !)

 

Mis en scène et scénarisé par Brian De Palma, une jaquette très B/Z, une zicmu de Pino Donaggio as usual (Carrie/Pulsions/Body Double/Petit papa baston mouhahahaha !) et un titre qui fait très cours de philo...

 

Si je me souviens bien, les cainistes étaient des gars un peu spéciaux, des sortes d'allumés provenant d'une secte pas banale, qui vénéraient le dieu Cain. Et donc, leur philosophie était de se foutre sur la tronche, en petit comité, comme ca, pour l'art de la Foi. Une fois l'adversaire un peu K.O, l'autre le relevait amicalement. Cette pratique mettait en avant leurs croyances, à savoir se détacher d'un monde matériel pour toucher du doigt le divin contenu en chaque homme et la vérité derrière le faux. Fight Club ?

 

Quant à savoir si mon petit cours maladroit de lycéen à un rapport avec le De Palma, aucune idée

 

Décrit par beaucoup comme un foutage de gueule, comme un De Palma archi-bof, comme un navet, comme une des plus grosses purges du Brian, L’esprit de Cain semble encore et toujours, de par l'histoire, se référer à Hitchcock. (suspens en vue)

 

Donc, euh, c'est bien ?

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D'après De Palma, Tarantino aime beaucoup le film mais on s'en doutait déjà.

Vu un soir de garde sur l'écran d'un pc portable donc je peux mal en parler. je crois que la réalisation est très banale et aucune scène ne sort du lot. D'habitude dans chaque Brian il y a une scène éclaire qui marque le spectateur. pas ici. D'ailleurs je n'ai plus aucun souvenir du film;

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J'aime bien la gradation spectaculaire de ton post:

 

Tarantino aime bien = premier cercle de l'Enfer.

 

Vu sur l'écran d'un pc: deuxième cercle.

 

réalisation très banale: ouille, troisième cercle.

 

pas de scène éclaire: argh, direct au plus profond de l'Enfer.

 

Plus aucun souvenir. R.I.P.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • 3 months later...

AH AH AH AH !! AH AH AH AH AH LES CONS !! LES CONS !!!

 

Comme vous vous en doutez, pour ne pas nuire à ma réputation, je me suis fait un petit plaisir en matant un De Palma. Celui-ci, donc. Mouais mouais mouais.

 

Une chose est certaine. Hors exception, De Palma est tout sauf un immense scénariste, et ses meilleurs films sont scénarisés par des autres. Ca, c'est fait.

 

Bon, ca commence, comme d'hab j'ai envie de dire, par un générique qui donne envie, avec la douce zic de Donnagio en fond, un écran zoomé, donc tout un embryon de commencement de discours illustré sur "les ambiguïtés de l'image de la manipulation de la violence du voyeurisme des dédoublements de personnalités"...De Palma, quoi. Et puis, comme tout De Palma pas transcendant du genou, la sève moisit progressivement, et l'attachement du spectateur au film est de plus en plus mince, passé une attention certaine teintée d'amusement.

 

Donc, comment dire...hum...le fameux Caïn aurait pu être un superbe héros de palmesque: un homme témoin des paradoxes et de la complexité de l'âme humaine, violent et sage, amoral et père de famille, manipulant, dans une ambiance à la Psycho, ses enfants, comme s'il s'agissait d'une expérience. Rajoutez à cela un lot de détournements de retournements de saltos de situations. Et quelques jolis plans. Oué grosse, y'a deux-trois plan séquences !

 

Mais en fait, bon, si c'est pour finir avec le gars qui se maque en grand mère où porte la jupe, ca fait plus ZAZ que De Palma, quoi. De Palma, on sait jamais quand il déconne. Son cinéma est tellement teinté de grotesque qu'on ne sait plus, au bout d'un moment, si tel moment est voulu volontairement ainsi, on si le mec te fait du Jean-Marie Poiré involontaire...

 

C'est un peu l'impression qui sors du film. Dominique Legrand parlait de film majeur, d'expérience véritable et totale, pleine d'incohérences, mais très personnelle. Ce qui est certain, c'est que c'est du vrai De Palma. Pour le pire. Et pour le meilleur. M'enfin, le meilleur n'est pas majoritaire ici hein...

 

Me souviens qu'à tout instant je chuchotais "mais zyva putain, refais nous la scène de meurtre de Blow Out, t'as tout le matos, allez gros"...

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Top ten des films les plus ridicules de l'histoire du cinéma... PHANTOM OF THE PARADISE forever !!!

 

OUAIS D'ABORD !!

 

(revu ce dernier en cours; la preuve de notre dur labeur; et c'est toujours aussi jouissif...surtout quand tu t'es tapé tout De Palma et que tu observes les réactions de trente autres spectateurs devant le spectacle !)

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  • 2 years later...

Il est très bof ce De Palma ! A part quelques plans séquences bien foutus, ça a la vilaine gueule d'un téléfilm 90's tout cheap. La direction d'acteur est pas top, Lighthow cabotine à mort et c'est pourtant lui qui s'en tire le mieux.

 

Et niveau scénar là aussi ça craint. Le début du film est assez captivant, on s’attend à des expériences glauques sur des mômes cobayes dans des endroits sordides mais au final ce n'est qu'une banale histoire de personnalités multiples...

 

Reste le score de Donaggio, et la fin, grotesque mais sympathique, qui m'a fait penser à Pulsions, mais en vachement moins bien quand même hein !

 

'Fin voilà, le début de la fin pour De Palma. Certes il y a eu L'impasse juste après, son dernier sursaut de génie. Et après c'est la dégringolade...

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  • 2 years later...

Je crois que je l'avais jamais vu en fait. Ou alors des bouts de ci de là à la télé, mais bon...

 

Décrit par beaucoup comme le début de la fin De Palma (pour les plus gentils) voire comme un somptueux navet (pour le plus grand nombre), j'avais quand même envie de me confronter à l’œuvre. Et finalement, je me dis que c'est pas plus mal de le découvrir 20 ans après. A l'époque, vu la pelletée de chefs d’œuvres que venait d'aligner le père Brian, il y avait, en effet, de quoi tomber de haut. A (re)voir aujourd'hui, où ses derniers films vont du "regardable en baillant" au "ratage intégral", on se dit que, rétrospectivement, c'était pas si mal cet "Esprit de Cain" ! Pas de grand film à réhabiliter ou d’œuvre maudite incomprise, non, soyons clair. Le film reste une petite série B, lorgnant parfois sur du Z, avec son lot de maladresses et de trucs bâclés. Il y a un paquet de défauts, l'interprétation inégale (John Lithgow en tête, qui pour moi n'a clairement pas les épaules d'un premier rôle aussi complexe...), un scénario un peu "brouillon", des moments assez Z, un De Palma en auto-citation qui vire presque à la parodie. Mais bon, malgré ses défauts, le film a quelques moments intéressants, un joli score, une histoire qui ne s'éternise pas plus que de raison (moins d'1h30), et ne sur-psychologise pas trop son sujet, préférant s'en servir comme d'une toile de fond pour thriller du dimanche soir avant tout. On peut voir le verre à moitié plein, ou à moitié vide, et vu les antécédents de son auteur, on peut quand même clairement parler d'une déception, mais bon, j'y ai quand même trouvé mieux que le nanar dont on me parlait depuis 20 ans. Pour les complétistes du barbu, ça serait dommage de passer à côté.

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