J'ai commencé le reboot de Devil may cry sorti l'année dernière sur PS3. Il est dans le PSN+ ce mois-ci, et en solde à pas très cher sur le PSN normal.
C'est intéressant et je comprends pourquoi le jeu n'a pas aussi bien marché qu'ils le souhaitaient.
C'est intéressant parce que :
- Ils ont complètement changé l'image du jeu, en passant d'un univers visual k japonais, à un univers très anglais, avec station balnéaire, référence à la crise économique (le méchant est un démon qui contrôle l'équivalent de Goldman - Sachs), et surtout visuel assez Barkerien : on passe de l'univers normal aux limbes, qui est une version rouillée, souillée et détruite du monde normal, avec des âmes prisonnières dans les murs. C'est assez sombre et rouge.
- Alex Garland est impliqué dans le scénario.
- Au niveau du gameplay, les mecs essaient de dépasser le problème général des beat them all qui est qu'on emmagasine des armes, mais comme on a pas envie de passer son temps dans l'inventaire, on joue toujours avec la même. Là, il y a pas besoin de changer : c'est boutons de frappe pour l'épée, boutons de frappe + R2 pour la hache, boutons de frappe + L2 pour le grappin. Ce qui non seulement offre une bonne variété, mais en plus permet, d'agripper un ennemi pour se tracter vers lui, ou au contraire l'agripper pour l'amener à soi.

Maintenant, je pense que ça n'a pas trop marché car :
- L'univers est assez particulier, et Dante a moins la classe quand même. Quant à l'histoire, ça reste quand même du devil may cry
- Ca reste du beat them all pour guitar hero (faut pas s'embrouiller avec tous ces boutons)
- les séquences de plateforme sont pas super évidentes, et frustrantes pour pas grand chose.
- la musique est plutôt pourrie, mais bon, on joue pas forcément à ce genre de jeu pour la musique.
Mais quand même, globalement, gratuit ou à pas cher, ça vaut carrément le coup d'être joué.
[flash(425,350)]http://www.youtube.com/v/sQSi52pmc7s[/flash]
"Gambader dans la campagne, de préférence nu, semble être le projet n°1 du cinéma français" (Les cahiers du cinéma)