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La porte du paradis (1980) de Michaël Cimino


Jerry Lewis

Messages recommandés

Attention: ARTE va oser la version intégrale du film....

 

Le lundi 10 juillet - de 20h40 à 00h10 - en vost bien sûr...

 

 

 

à signaler que le film débute un cycle Western tout le mois de juillet, sur la chaîne, et qui se poursuivra avec :

 

- Les cavaliers (de John Ford) le 13

- Terror in a Texas town (de Joseph H.Lewis) le 19

- La prisonnière du désert (de John Ford) le 20

- Bandido (de Riochard Fleischer) le 24

- Les deux cavaliers (de John Ford) le 27

 

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  • 6 years later...

sur le facebook de Carlotta,

 

Après la sortie événement en salles le 27 février dernier du chef-d’œuvre absolu de MICHAEL CIMINO, CARLOTTA FILMS est heureux de vous annoncer la sortie en DOUBLE DVD, DOUBLE BLU-RAY et COFFRET PRESTIGE LIMITÉ ET NUMÉROTÉ de LA PORTE DU PARADIS.

Disponible pour la 1re fois en France dans sa version intégrale restaurée, LA PORTE DU PARADIS fait partie des films les plus attendus en vidéo.

 

// Sortie le 20 novembre 2013 //

Plus d'infos prochainement !

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c’est vrai que quand on parle du film je pense toujours à cette scène qui dure qui dure.

 

Après Blow out, Carlotta confirme son objectif de suivre le sillage de criterion . J'espère que la copie ne sera pas inférieure à celle de criterion comme cela leur a été reproché pour blow out.

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Je l'avais vu il y a bien longtemps, celui-ci et en garde un souvenir mitigé : j'avais trouvé ça pas mal, bien évidemment splendide au niveau visuel mais quand même un peu long. Et bien en-deça de la puissance et de l'émotion de Voyage au bout de l'enfer.

D'autant qu'Isabelle Huppert (trop jeune pour le rôle) frôlait l'erreur de casting (à noter par contre la présence du jeunot Mickey Rourke dans l'un de ses premiers rôles. Et un Willem Dafoe qu'on peut apercevoir si on se retient de cligner des yeux durant les 3h 30)...

 

Pas eu le courage de retenter l'expérience lors de la récente ressortie...

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Et bien en-deça de la puissance et de l'émotion de Voyage au bout de l'enfer.

 

Et moi, c'est l'inverse, Voyage me casse poliment les couilles (vous parlez des rollers, moi je me souviens d'un mariage qui dure 1000 ans), et La Porte du Paradis m'a retourné

 

Heureux de le voir débarquer en HD, le DVD est un peu moisi quand même.

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le dvd est assez moisi en effet. Je préfère également de loin voyage au bout de l'enfer qui malgré sa très longue exposition grave la mémoire avec ses scènes mémorables ou déchirantes: la roulette russe, les retrouvailles de De Niro et Walken, la conclusion du film. Et l'alchimie entre les acteurs crève l'écran.

La porte du paradis, je ne me souviens que de la jolie photo et de la reconstitution d'époque. Mais je me souviens aussi de la scène du roller, de l'interminable remise des diplômes avec des rondes de danse et des lancers de chapeau en boucle. Et puis c'est douloureux de se farcir plus de 3 h30 de Kris Kristofferson avec sa gueule patibulaire et la Huppert avec en clone de NKM. Quant à Walken, il ets si transparent ici qu'il traverse le film comme un fantôme. Je retiens John Hurt qui apporte un peu d'humour et de dynamisme à cette galerie de portrait morose.

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Et bien en-deça de la puissance et de l'émotion de Voyage au bout de l'enfer.

 

Et moi, c'est l'inverse, Voyage me casse poliment les couilles (vous parlez des rollers, moi je me souviens d'un mariage qui dure 1000 ans), et La Porte du Paradis m'a retourné

 

Heureux de le voir débarquer en HD, le DVD est un peu moisi quand même.

 

moi les deux me font triquer esthetiquement mais tellement chier

 

par contre L'Anus du Dragon avec Rourke

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  • 8 months later...

Même lorsqu'on aime, en vrac, les films qui dénoncent certains fait historiques, Isabelle Huppert ou Christopher Walken, les westerns pas comme les autres, les paysages grandioses en plans larges, le cinéma sous toutes ses formes, il faut bien avouer que La porte du paradis est un long moment d'attente, entre deux eaux, agrémenté de courts instants de satisfaction réels.

 

En deux mots: voilà, c'est fait.

 

Par contre, beaucoup plus intéressant, et c'est par cette entrée que beaucoup s'intéressent maintenant à ce film: sa réputation, son tournage, son échec, ses folies. Pour en avoir une idée passionnante:

 

http://www.accreds.fr/2013/02/26/ce-quil-faut-savoir-avant-de-revoir-la-porte-du-paradis.html

 

Et vrai que les DVD qui traînent, offrent une copie (transfert, codage, support d'origine?) plus que crados, en tout cas celui qui somnolait chez moi, version 3H39

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  • 5 months later...

Vu hier soir pour le première fois en présence d'un Cimino passablement ravagé, le faciès lifté tel une vieille pute de bordel californien. Gros applaudissements dans une salle pleine (ou presque) et quelques commentaires passe-partout, d'une triste banalité, de la part du réal visiblement ému. Copie DCP, son ultra fort, et c'est parti pour 3h40 de brouhaha finalement fascinant. Alors oui ça traîne la patte, mais cette lenteur contribue forcément à conduire le spectateur vers quelque chose de réflexif... Mais oui, c'est long. Et si j'avais été dans mon salon, peut-être aurai-je été tenté de le voir en deux fois. Ceci dit, l'expérience en valait la peine, on en ressort un peu titubant, principalement assommé par une bande sonore largement cacophonique mêlant musique de fanfares, claquements de sabots, calèches roulant dans la boue, badauds hurleurs, chemin de fer fumant, comme pour mieux illustrer le côté obscur d'une Amérique en plein merdier perdu au milieu d'une nature sauvage.

Niveau casting, il y a du beau monde... Un Tom Noonan violeur (ce dernier garde le souvenir d'un tournage infernal), un Mickey Rourke tout juste pubère, un Brad Dourif barbu, un Geoffrey Lewis crasseux... et Dafoe qui devait avoir un rôle un poil plus consistant au départ selon ce trvia d'imdb:

Willem Dafoe appears briefly as a cockfighter. According to Dafoe, his role was supposed to be much larger. But during a long lighting setup, Dafoe laughed out loud at a joke that an extra told him. Michael Cimino was so annoyed that he fired Dafoe. Dafoe is uncredited. Dafoe would later narrate the documentary of the making of this film, Final Cut: The Making and Unmaking of Heaven's Gate (2004).

 

Bref, malgré tout ça, l'histoire du film et de la mégalomanie de Cimino reste effectivement plus excitante que le film lui-même.

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La chronique de VOYAGE... par JB Thoret qui clôt son cycle sur les années 70 (je recommande aussi LE LAUREAT où il dresse un panorama des seventies, fa-bu-leux !), bourré d'anecdotes sur le film, sur LA PORTE DU PARADIS bien sûr, sur Cimino sur qui il a écrit un livre, passionnant, jamais prétentieux (et sans aucune note), bref essentiel

 

v1l31xnjqR0

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  • 6 years later...

Enfin vu cette grande fresque mégalo, dans sa version restaurée et supervisée par Cimino himself en 2012, et au Max Linder s'il vous plait !

 

C'est très beau mais très inégal, et très long ! La photo et les décors naturels sont magnifiques, la BO somptueuse, il y a de la violence sèche, des fusillades mémorables et une bande son à base de gunfights, d'explosions, de chevaux hurlants, de cris, de rires et de pleurs. On en ressort un peu désorienté, limite titubant !

 

Après difficile de passer outre tout ce qui ne fonctionne pas. Le scénario est confus et rempli de trous, les séquences émotions et les moment de bravoures fonctionnent une fois sur deux. Certaines scènes doivent durer un bobine entière, parfois c'est beau, un peu chiant aussi et ça laisse par moments un arrière goût de remplissage.

 

Mais surtout ce casting ! je ne sais pas si ce sont des erreurs de casting, une mauvaise direction d'acteurs ou les deux mais Kristofferson est assez antipathique et fade, Isabelle Huppert joue pas très bien, et la mettre dans un rôle de tenancière de bordel alors qu'elle doit avoir 25 ans, c'est pas franchement crédible. On y croise également un tout jeune Jeff Bridges constamment bourré, John Hurt dont le cabotinage est franchement lourdingue et embarrassant, pleins de seconds rôles intéressants mais sous-exploités : Brad Dourif, Terry O'Quinn, Mickey Rourke... Christopher Walken et Sam Waterston, plus sobres, s'en sortent mieux.

 

Une oeuvre importante sans aucun doute. L'expérience est à la fois fascinante, frustrante, déconcertante... Je vais pas en faire mon film de chevet mais à voir au moins une fois quand même et de préférence en salle, car c'est clairement taillé pour !

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