
Totalement démesuré, auto-parodique (clin d'oeil aux Dents de la Mer, entre autres) comme annonciateur des bombes à venir (quand deux de nos héros se retrouvent face à...un dinosaure !), loufoque, dégénéré, insensé, constamment dynamisé, dans tous les sens du terme ...
Spielberg on fire dans tout son art du Spectacle, du mouvement taré et de la chorégraphie, de la référence amoureuse et du rythme à rendre fou un orchestre de cocaïnomanes...
Bob Gale/Zemeckis on fire (avec la contribution de monsieur Milius), dans tout leur art de la causticité, de la parodie sociétale, du politiquement incorrect et de la foisonnance de séquences ironiques...
Quand l'Histoire Américaine fornique avec le cartoon, quand un humour barré rempli d'allusions sexuelles se confronte à un tempo ordonné par un Williams des grands jours, dans un bain de portnawak au pays d'Hollywood...
Et dire que le mec responsable de cette oeuvre de sale gosse sera le Président du prochain Festival de Cannes...