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Welcome To New York - Abel Ferrara (2012)


Nice Panda

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Sur le site du Monde :

 

"La rumeur semblait si folle qu'on l'avait presque oubliée : Abel Ferrara préparerait un film sur l'"affaire DSK" avec Gérard Depardieu dans le rôle principal et Isabelle Adjani dans celui de son épouse. Le cinéaste new-yorkais vient pourtant de la relancer. A la veille de la sortie américaine de 4 : 44 Last Day on Earth, dont la révélation, lors du dernier festival de Venise, a marqué son retour aux affaires après une traversée du désert qui l'a maintenu cinq ans loin des plateaux de tournage, il est à Paris pour la promotion de Go Go Tales, un film montré à Cannes en 2007 et dont la sortie était restée bloquée depuis pour des raisons juridiques. Revenu des enfers de la drogue et de l'alcool, carburant au cocktail Badoit-Perrier, il annonce gaiement qu'il tournera en juin, pour se caler sur les disponibilités de Gérard Depardieu. Le film se déroulera à Paris, à Washington et à New York - "dans tous les spots de pouvoir en fait : c'est un film sur des gens riches et puissants".

 

A en croire Vincent Maraval, fondateur de la société Wild Bunch et producteur de 4 : 44 Last Day on Earth, rien n'est fait. "C'est vrai qu'on aimerait qu'Abel tourne en juin, mais il a quatre projets en tête, et nous n'avons pas encore arrêté notre choix." L'assertion a le mérite de bien faire rire le cinéaste : "Vincent ne veut pas parler de ce projet, c'est normal, c'est le producteur. Mais je suis le réalisateur ! Personne ne va m'empêcher de parler de mon film." Si incongru qu'il paraisse, le projet n'est pas absurde si on le regarde sous l'angle de la chute, ou sous celui de l'addiction, deux motifs qui façonnent en profondeur l'oeuvre de celui qu'on a longtemps appelé "l'ange noir du cinéma américain".

 

Dominique Strauss-Kahn n'est pas seul à incarner cette connexion entre pouvoir politique et boulimie sexuelle, souligne Ferrara, qui cite l'ancien président Bill Clinton, et d'autres affaires américaines plus récentes comme celle du député démocrate Anthony Weiner ou encore d'Herman Caine, un temps candidat républicain à l'investiture pour la présidentielle de 2012.

 

"Il se passe de sales trucs"

 

Dans l'"affaire DSK", il y a plus, admet-il, à commencer par le numéro de la chambre du Sofitel d'où le scandale est parti : "C'est la même chambre que celle où j'ai tourné New Rose Hotel. La 2806... Une de ces chambres où il se passe de sales trucs...".

 

Et Gérard Depardieu ? Il ne l'a vu que dans un ou deux films, mais l'a rencontré à Deauville en septembre 2011, par l'entremise de Vincent Maraval. "Je le trouve génial. Il pense, il sent les choses, il est là, totalement. Il est tout ce qu'un cinéaste peut attendre d'un acteur." Le scénario est déjà écrit, nourri de ce qui a pu sortir dans la presse autant que de ses propres sources. "J'ai mes flics à moi", dit-il, mi-énigmatique, mi-clownesque, avant d'insister (pour faire plaisir à son producteur ?) sur le fait que son film sera une fiction, pas une retranscription fidèle des minutes de l'affaire. "Ce sera un film sur la politique et le sexe avec Depardieu et Adjani. Autant dire que ce sera tout autant un film sur eux deux."

 

J'en pleurerais presque (de joie, il va sans dire)...

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alors dsk c'est une brutasse serial violeur, sinon c'est putassier à mort, long, bavard, la vf ressemble à un film de cul , bref, ca ne vaut pas 7 euro.

 

Pas mieux. C'est même pas fun, ni même Z. Juste un téléfilm de luxe laid et chiant. Les scènes de cul sont aussi bandantes qu'un Hollywood night. Par contre Gégé reste digne et ne cabotine pas trop, même si on sent qu'il en rien a foutre d'être là...

 

Espérons que Ferrara soit plus inspiré pour son biopic de Pasolini...

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