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Schizophrenia - Gerald Kargl - 1983


Basculo Cui Cui

Messages recommandés

  • 4 weeks later...
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  • 2 weeks later...

 

"DVD 1 : LE FILM + LES SUPPLÉMENTS

 

. PROLOGUE (7 mn)

 

. INFLUENCES (25 mn)

Un témoignage personnel et passionné de Gaspar Noé sur Schizophrenia, film matrice de son oeuvre.

 

. BANDES-ANNONCES

 

DVD 2 : LES SUPPLÉMENTS

 

. ENTRETIEN AVEC GERALD KARGL (27 mn)

Gerald Kargl raconte la genèse de Schizophrenia dans un entretien dirigé par le réalisateur Jörg Buttgereit.

 

. ENTRETIEN AVEC ZBIG RYBCZYŃSKI (29 mn)

Zbigniew Rybczyński évoque son travail avec Gerald Kargl et décrit les différentes inventions visuelles qu?il a expérimentées sur Schizophrenia.

 

. ENTRETIEN AVEC ERWIN LEDER ET LE DR. HARALD DAVID (26 mn)

Erwin Leder et le Dr. Harald David (expert en psychiatrie médico-légale) discutent des manifestations de la violence dans la société contemporaine, de son expression dans les arts et en particulier dans Schizophrenia."

 

Le 4 juillet

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  • 1 month later...

Superbe BluRay de Schizophrenia avec pas mal de suppléments (que je n'ai pas encore eu le temps de voir) avec possibilité de voir le film avec le prologue (lui aussi restauré). MERCI CARLOTTA !!!

 

Par contre dommage que la scène du meurtre dans le souterrain soit "censuré" comme sur les autres master existant (en gros il manque aucun plan, par contre l'image a été méchamment obscurcis au point qu'on ne distingue plus rien)

 

En tout cas c'est un putain d'écrin pour un putain de film.

J'ai hâte de voir tout les bonus.

C'est le premier Bluray que je m’achète depuis 3 ans

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Par contre dommage que la scène du meurtre dans le souterrain soit "censuré" comme sur les autres master existant (en gros il manque aucun plan, par contre l'image a été méchamment obscurcis au point qu'on ne distingue plus rien)

 

Raaaaah

 

Ceci dit, je ne vais pas chipoter au vu du reste de ta review et le DVD sera mien de toute façon, ce n'est plus qu'une question de jours (d'heures ?).

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Nan trop pas

Mais la je le voulais trop, je voulais la VF, la VO, les bonus et l'objet.

C'est le plus beau bluray que j'ai jamais eu, je suis sur le cul sur la qualité de l'ensemble (même les menus et l'autoring est mortel)

 

La j'ai presque fini le bonus de Gaspar Noé et c'est du bonheur.

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Nan trop pas

Mais la je le voulais trop, je voulais la VF, la VO, les bonus et l'objet.

C'est le plus beau bluray que j'ai jamais eu, je suis sur le cul sur la qualité de l'ensemble (même les menus et l'autoring est mortel)

 

La j'ai presque fini le bonus de Gaspar Noé et c'est du bonheur.

Votre bonheur est communicatif, j'ai vais combler cette lacune de ne pas avoir vu ce film..

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J'ai fait une review du film à l'occasion de sa sortie BRD, ça donne ça ...

 

"Ich schieße jetzt"

 

Authentique film culte, Schizophrenia aura longtemps appartenu à la catégorie des chefs-d’œuvre maudits et invisibles. En raison de son caractère sulfureux, le métrage ne put être exploité dans la plupart des pays, laissant son réalisateur avec une montagne de dettes (aujourd’hui encore, le film ne serait toujours pas rentré dans ses frais). Angst (titre original) reste d’ailleurs à ce jour le seul long-métrage de l’Autrichien Gerald Kargl, qui se recyclera ensuite dans la publicité afin de se refaire une santé financière.

 

Pendant trois décades, Schizophrenia aura été, pour le spectateur désireux de le découvrir, l’enjeu d’une chasse au trésor passionnée. L’objectif étant d’avoir accès au métrage et, si possible, de pouvoir en visionner une copie décente et non tronquée. Une tâche homérique. En France, il y eut une VHS (jadis éditée chez Carrere vidéo), de rares projections en festivals et une poignée de diffusions sur les chaînes câblées. En DVD, que nenni. Il fallait dès lors se rabattre sur une VHS-rip échangée sous le manteau (votre serviteur en profite pour remercier Monsieur Nadotti) ou des éditions DVD étrangères (Allemagne, Espagne, Etats-Unis). Quelle que soit la façon de se procurer la bête, la qualité n’était pas au rendez-vous (masters fatigués, absence de VO ou de sous-titres, versions raccourcies, etc.). Longtemps annoncé, le DVD français ne sortît jamais … jusqu’à un beau jour de juillet 2012. Passionné et un brin kamikaze, l’éditeur Carlotta allait en effet se fendre d’une édition sur disque digital versatile doublée, ô joie, d’une version Blu-Ray (commercialisée à part). Schizophrenia est donc désormais disponible en haute définition. L’évènement est de taille, d’autant plus que le film est présenté avec son fameux prologue(1), en version intégrale(2) et dans des conditions techniques réjouissantes(3). On pose un genou à terre et on dit merci.

 

Ce qui stupéfie d’emblée lorsque l’on découvre Schizophrenia, c’est son côté formellement étourdissant. Mêlant réalisme quasi-naturaliste (c’est glauque à crever) et mise en scène ultra travaillée, Gerald Kargl et son chef opérateur Zbig Rybczynski (Angst est un film à quatre mains) nous gratifient de visuels hallucinants. Intégralement filmé via un système singulier (chaque plan a été capté à travers le prisme d’un miroir) et chevillé à son protagoniste principal (dont le point de vue fait loi), le film est truffé de trouvailles visuelles (certains cadrages tiennent toujours de l’inédit). Une véritable mine d’or en termes de mise en scène. Un pur régal pour les yeux. C’est simple, on peut avoir vu le film cent fois et découvrir encore des merveilles lors du visionnage suivant. Se déroulant quasiment en temps réel et déployant une puissance cinétique rare, Schizophrenia est également magnifié par un usage particulier du son et une bande originale inoubliable. Expérience sensorielle unique, œuvre intense, étouffante, éreintante, le métrage s’impose comme une vertigineuse symphonie macabre.

 

Œuvre « non fréquentable », Schizophrenia n’est cependant pas qu’un titre trash (il comporte d’ailleurs peu de violence graphique) ou purement esthétique. Derrière la simplicité de l’intrigue (à peine sorti de prison, un meurtrier repasse à l’acte), se cache en effet un fond à ne pas minorer. Angst est tout sauf un film gratuit. On est même en droit d’y voir une sacrée étude de caractère, une analyse psychologique ayant pour objet un fou homicide (joué par un Erwin Leder tétanisant de justesse). Parmi les éléments remarquables, on relèvera notamment le rapport du psychopathe à la famille (la sienne et celle qu’il décime) ou le fait que le bourreau soit lui-même une victime (de son passé, de ses pulsions). Omniprésentes, ses réflexions posées et lucides sur sa nature (il avoue avoir peur de lui-même) feront d’ailleurs de la voix off de Schizophrenia l’une des plus puissantes de l’histoire du cinéma. En tout cas la plus dérangeante. La proximité qu’instaure le procédé reste troublante à chaque vision. Situation suffocante : on se retrouve coincé dans la tête d’un fou.

 

Titre marquant (voici un film que vous n’oublierez jamais), Schizophrenia est une œuvre unique qui n’a rien perdu de sa force. Trente ans après, Angst retourne toujours le cerveau et atomise la rétine. Pour citer Gaspar Noé, on tient là « un des grands chefs-d’œuvre méconnus du cinéma ». A voir et à revoir.

 

 

 

(1) Précision de l’éditeur : « Le prologue de Schizophrenia a été réalisé à la demande du distributeur international pour rallonger la durée du film. Satisfait par son premier montage, Gerald Kargl ne disposait plus d’aucun budget pour ce faire. Des scènes supplémentaires ont néanmoins été tournées, en une seule journée, par une équipe très réduite composée d’Erwin Leder, de quelques figurants, de plusieurs assistants caméra, de la maquilleuse et du réalisateur lui-même. »

 

(2) Carlotta souligne que « Schizophrenia est présenté a format 1.77:1. Le master Haute Définition a été supervisé et approuvé par son réalisateur, Gerald Kargl. »

 

(3) Pour les maniaques du détail. Le prologue dure 7 minutes et 37 secondes (si l’on enlève les 15 secondes de carton introductif). Le film seul fait 1 heure, 18 minutes et 52 secondes. En Blu-Ray, l’ensemble (prologue et film) affiche donc une durée de 1 heure, 26 minutes et 29 secondes. Fin de la rubrique horloge parlante.

 

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  • 2 weeks later...

Enfin vu !!! (merci a toi qui te reconnaitra )

J'en entend parler depuis plus de 20 ans et j'avoue que c'est avec un peu d'inquiétude que j'ai visionné la chose, inquiétude du a la probable déception après tant d'attente, mais aussi parce que des fois je suis une vrai lopette et que vu la réputation du film, je m'attendais au pire en terme de glauquitude (ça veut rien dire je sais mais je me comprends ).

J'ai vu une version TV, teinte de l'image proche d'un Derrick (probablement celle diffusée sur FX).

Pour moi le principal intérêt (le seul maintenant que je l'ai vu ?), c'est bien sur la maitrise de la caméra et de la mise en scène. Chaque image est pensée et travaillée (les miroirs, les contre plongées, les plans aériens, les travelings ...) et au service de la psychose du personnage. On sent vraiment un boulot de dingue en terme d’expérimentation et le résultat est super efficace. Idem au niveau du son avec cette voix off hypnotisante qui donne de l'ampleur a ce personnage pathétique, qui s'encourage par le biais de son soliloque (le contraste entre le meurtre de handicapé et sa description par exemple).

L'acteur est d'ailleurs vraiment trés impressionnant. Dommage peut etre que l'histoire ne résume qu'a cela mais en même temps, c'est la tout le point fort du film, donner un aperçu visuel et sonore de l'horreur qui règne dans la tête de ce pauvre type. Le film est très court et tant mieux. D'une part c'est déjà suffisamment éprouvant et d'autre part, ça sert bien le sujet : ce type est mauvais dans tout les sens du terme et son délire en est d'autant plus écourté.

A noter quelques touches d'humour bienvenue. Le teckel est terrible et l'accident avec les gamins en capuche et la terreur que cela semble provoquer chez le tueur.

Voila, j'étais partie pour mettre une review un peu tiède et je me rend compte qu'en fait j'ai été complétement scotché par le film et que je crève d'envie d'avoir le BD, non pas pour me refaire le film rapidement ou pour le montrer mais pour en savoir plus sur le pourquoi et le comment.

Ce n'est pas un film que je conseillerais, je pense qu'il faut soit avoir une bonne connaissance de la technique cinéma pour l’apprécier, soit être un sacré cinglé . On trouve tout ça sur ce forum mais je pense sincèrement qu'il n'a d'intérêt que si on n'est capable de dépasser la violence du propos pour admirer la virtuosité.

Ceci n'engage que moi bien évidemment

En tout cas, une sacré expérience et dommage en effet que Kargl n'est pas pu refaire du cinéma et pourquoi pas mettre sa technique (ou celle de son cadreur) au service d'un sujet visible par un public plus large

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Bon c'était intéressant, je n'ai pas été plus choqué ou dérangé que ça, peut être à cause de la réalisation légèrement approximative. Je parle des instants où la camera bouge à la fin d'une prise comme si le monteur n'avait pas coupé la fin. Ou les acteurs qui regardent la caméra ou qui ont l'air franchement pas investi (sérieux la fille accroché à la porte venez pas me dire que le calme dont elle fait preuve pour se débattre elle l'a appris dans un camp d'entrainement paramilitaire afin de survivre à une attaque d'un tueur)

Mais après je m'en fous un peu, ça fait parti du tout, et je ne peux pas dire du mal de la scène du café que j'ai trouvé brillante.

J'ai aimé aussi certains mouvements de caméra et cadrage donc je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé.

Mais je m'attendais à me chier dessus et finalement rien.

 

Bon le teckel pèse, et le fou aussi.

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  • 3 weeks later...

"La situation de tension doit évoluer vers une nouvelle angoisse"

 

Découvert en 1994 à l'époque bénie où l'on louait entre potes deux VHS la troisième gratuite et où on se faisait des soirées films déglingués.

A l'époque, le film avait beaucoup fait marrer mes copains qui l'avait pris pour un nanar et ils en ont souvent reparlé par la suite en disant que j'était tordu d'avoir apprécié un film aussi chiant où il ne se passe rien pendant une demi heure, où la deuxième demi heure voit simplement trois victimes dépecées sans dialogues et où il faut encore une demie heure pour se débarrasser des corps.

 

S'il est vrai que le scénar ressemble à la première nouvelle d'horreur qu'écrirait un gamin de 12 ans, le film démontre bien que parfois TOUT est dans la mise en scène.

 

Je viens d'acheter le Blu Ray de carlotta qui une vraie tuerie.

L'image est incroyablement belle, surtout pour tout ceux qui n'ont vu le film qu'en VHS, et permet vraiment bien de redécouvrir le film.

On y découvre toute la subtilité de la photo avec des plans notamment invisibles sur la VHS ou autres, tels que les espèces d'halos lumineux qui viennent éclairer certaines zones d'ombres lors de la scène du meurtre de la fille dans le couloir bétonné (Suis-je le seul à les avoir vus?)

 

Curieusement la VF est à privilégier, bien plus hypnotique, et sans doute aussi lorsqu'on a connu initialement le film de cette manière.

 

Idem pour le prologue rajouté en supplément, qui en fait ne sert pas forcément le film.

 

Certaines scènes passent par contre un peu moins bien qu'à l'époque et je ne sais pas si d'autres l'ont aussi ressenti:

- les scènes pseudo comiques avec le clébard. Sensées désamorcées la tension pour ceux qui ont eu la chance de le voir en salles??

- la scène final du resto routier où les clients sont toujours habillés de la même manière et aux mêmes places alors que temps est sensé s'être déroulé.

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tels que les espèces d'halos lumineux qui viennent éclairer certaines zones d'ombres lors de la scène du meurtre de la fille dans le couloir bétonné (Suis-je le seul à les avoir vus?)

 

C'est une nouveauté par rapport à la VHS, Kargl a voulu amoindrir la violence de la scène du couloir en assombrissant la scène et en rajoutant cette espèce de cercle lumineux à la con.

 

Pour moi le seul point noir de cette édition.

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C'est une nouveauté par rapport à la VHS, Kargl a voulu amoindrir la violence de la scène du couloir en assombrissant la scène et en rajoutant cette espèce de cercle lumineux à la con.

 

Ok merci pour l'info Cyril!

C'est vrai que cela n'apporte pas grand chose en définitive.

C'est surtout dommage qu'il fasse son Lucas lui aussi...

S'il avait voulu encore plus atténuer la violence, il aurait aussi pu faire parler son clébard comme le renard d'Antichrist...

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