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Diva - Jean-Jacques Beineix - 1981


Desperado

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Jules, un jeune postier, est fasciné par Cynthia Hawkins, une célèbre diva qui n'a jamais consenti à faire enregistrer sa voix. Lors d'un concert à Paris au théâtre des Bouffes du Nord, Jules enregistre clandestinement son récital, discrètement observé par deux taïwanais. Après avoir reçu un autographe de la diva, il dérobe sa robe en coulisses puis s'enfuit.

 

Sans le savoir, Jules est également en possession d'un autre enregistrement, celui de Nadia Kalensky, une ancienne prostituée. Elle révèle sur une cassette audio son ancienne liaison avec Jean Saporta, commissaire-divisionnaire à la criminelle soupçonné de diriger un important réseau de prostitution avec l'aide de son second, "l'Antillais". Au cours d'une poursuite, Nadia dépose la cassette dans la sacoche de la mobylette de Jules qui ne remarque rien. Quelques instants plus tard, Nadia est tuée d'un poinçon dans le dos.

 

 

 

 

Un film génial, qui fait entrer de plein pied le cinéma français dans l'esthétique clipesque des années 80. Délaissant l'histoire au profit des personnages et surtout de l'esthétique, totalement surréaliste (certains la qualifie de néo-baroque) et préfigurant les films de Besson, Jean-Jacques Beineix réalise une véritable bombe cinématrographique. Boudé par la critique et le public, le film sera réabilité un an plus tard après avoir triomphé aux Etats-Unis (je reste persuadé que ça les a inspiré au niveau esthétique pour des films comme Flashdance ou Cocktail par exemple).

Ah oui et dans ce film Richard Bohringer (que j'aime pas trop d'habitude) est Dieu.

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Boudé par le public?

Je pensais au contraire que le film avait plutôt bien marché à l'époque. Pas un hit mais un succès honorable.

Sinon j'aime bien aussi ce film, génial je ne sais pas... mais il y a de très très belles choses dedans. Esthétique clipesque, c'est vrai mais quand même plus prétentieux que les premiers essais de Besson, ne serait-ce que par le ton. Beinex ne s'est jamais pris pour une queue de cerise.

Je préfère quand même "La Lune dans le Caniveau", qui lui était un vrai bide public et critique et reste toujours aussi fascinant dans sa démesure, moi j'adore.

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J'aime bien aussi, mais faudrait que je le revoie.

 

Quand au succès ou non salle, d'après ce que je trouve sur le net, il semblerait que lors de sa sortie, il soit passé complètement inaperçu. Puis, il a eu un succès aux Etats Unis et 4 Césars. Et là, ressortie France, et 2 millions d'entrées à la clé. Ca rejoint donc ce que nous disait Desperado !

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  • 1 year later...

Revu. Ou plutôt vu. Parce qu'en fait, je me suis aperçu que je ne l'avais jamais vu entier, mais seulement le début. C'est plutôt sympa. Assez joli, inégal, un peu creux, un peu foutraque, mais plein de fulgurances et porté par un vrai sens de l"image, une vraie envie de cinéma qui fait si souvent défaut au 7e art hexagonal ! Après, vaut mieux se laisser bercer par les images que par les dialogues ou la direction d'acteurs, mais ça reste un trip attachant, un peu "à part" dans la production, de l'époque comme d'aujourd'hui. Beineix a vraiment une patte assez unique, parfois irritant, parfois mal canalisé, mais qui nous manque quand même pas mal !

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  • 1 year later...
  • 5 years later...

Non, je ne crois pas, Studio Canal lambda.

 

Make my day sort "La route de Salina" en mars.

 

Et les sorties standard du mois sont :

 

- Ulysse de Mario Camerini

- Tristana de Luis Bunuel

- Sid and Nancy de Alex Cox

- Journal d'un curé de campagne de Robert Bresson

- Le fantôme de la liberté de Luis Bunuel

- Le charme discret de la bourgeoisie de Luis Bunuel

- Landru de Claude Chabrol

- La voie lactée de Luis Bunuel

- La ligne de démarcation de Claude Chabrol

- Bob le flambeur de Jean-Pierre Melville

- Trop belle pour toi de Bertrand Blier

- Quelques jours avec moi de Claude Sautet

- Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet

- Léon Morin prêtre de Jean-Pierre Melville

- Beau-père de Bertrand Blier

- Diva de Jean-Jacques Beineix

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