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Bellflower - Evan Glodell (2011)


Cyril

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Syno:

Deux amis passent leur temps libre à construire des lances-flammes et des armes de destruction massive dans l'espoir qu'une apocalypse mondiale aura lieu et de dégager la piste pour leur gang imaginaire "Mother Medusa"

 

Apparemment le film a fait bien parler de lui au dernier festival de Sundance, ça tombe bien un trailer vient de sortir et dans le florilège de critique qui l'accompagne on peut lire que c'est le croisement entre les films de John Hughes et Mad Max

 

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  • 2 months later...

C'est très bien, très indé US (mais dans le bon sens hein, pas dans le sens "on part à la chasse aux oscars"), c'est bien écrit, joliment interprêté et certaines scènes sont réellement captivantes. Cependant, il ne faut surtout pas s'attendre à un quelconque parallèle avec le film de George Miller (les mecs font référence à Humongus dans leurs dialogues, ils sont passionnés par le personnage, mais ça se déroule dans le LA contemporain), ni même avec John Hughes d'ailleurs, les protagonistes étant des trentenaires avec des problèmes de trentenaires et pas des ados boutonneux qui font la moue en classe en mâchant du chewing gum sous une mêche rebelle.

En ce qui concerne l'esthétique, c'est du Canon 5D et ça se voit peut-être un peu trop (très grosse profondeur de champ), mais ça me plaît.

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  • 4 months later...

vu

 

j'ai trouvé ca beau

 

mais ca raconte quoi, a part du vent?

je dirais presque que c'est du rohmer hipster

 

un peu de drague, des mecs qui bricolent des trucs pour les faire exploser, avec comme but de faire un lance-flamme

une histoire d'amour qui se termine mal?

 

au final, je ne sais pas trop quoi en penser, j'ai bien aimé l'esthétique du film, les persos sont cools (même si on se demande bien comment ils font pour chomer comme ca...), la violence de la fin est "sympatique", mais tout ca pour ca?

la prochaine fois faudrait juste raconter quelque chose (enfin de plus profond qu'une histoire d'amour de trentenaire rester a l'age pubère)

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la prochaine fois faudrait juste raconter quelque chose (enfin de plus profond qu'une histoire d'amour de trentenaire rester a l'age pubère)

 

 

c'est pour ça que j'ai temps aimé le film...

 

... je vous trouve particulièrement dur vis à vis du film, c'est un film de chochotte ET ALORS ! vous n'avez pas de petite coeur, des fantasmes de midinette, ou c'est ça la quarantaine, savoir qu'on est sur la pente descendante ... moi j'ai envie de croire à la passion d'une romance intense mais cela doit être mon côté fleur bleue

 

j'ose même pas imaginer vos avis si un mec faisait un film de robot géant extraterrestre qui de fouttent sur la gueule et qui sont capables de se transformer en moto crotte ...

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j'ose même pas imaginer vos avis si un mec faisait un film de robot géant extraterrestre qui de fouttent sur la gueule et qui sont capables de se transformer en moto crotte ...

 

 

Je crois que je serai complètement fan en fait

 

Non mais j'aime les belles histoires d'amour, je verse ma petite larme en regardant "Manhattan" de Woody Allen, je fonds devant "Leaving Las Vegas", parce qu'à mes yeux, on nous y parle de vrais personnages, les histoires sont profondes et touchantes, parce qu'il y a une vraie dimension romantique, parce que les mecs qui racontent ces histoires sont habitées par celle-ci et qu'ils évitent surtout de rabacher une romance cinématographique contrariée qui ressemble à 10000 autres... Tandis que "Bellflower" exploite un scénario un peu sombre autour d'une bluette qui pourrait voir Sandra Bullock se faire draguer par Matthew McConaughey, le genre de machin totalement téléphoné, sans surprise (si on se cantonne à la romance)... Mais attention, je n'ai pas détesté pour autant, c'est sympa à voir, les mecs sont de vrais slackers, boivent des bières à longueur de journée, sont complètement stupides, ne font rien et ne servent à rien, ça ça m'a plut, j'ai retrouvé l'esprit des glandeurs ricains qui émanait de toutes ces banlieues de LA quand j'y habitais. Le problème est que l'histoire d'amour est d'une banalité tellement plate à côté du reste du film qui est pour le coup vraiment original que je ne peux m'empêcher de penser que Glodell n'est qu'un opportuniste qui tente juste son entrée dans la cours des grands par la petite porte, et qu'à cause de ça, il n'a pas été totalement honnête et s'est contenté de reprendre un script de base qui a fait ses preuves au box office de nombreuses fois au cours de ces 50 dernières années en y collant ces éléments décalés qui m'ont tant séduit.

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  • 1 month later...

Pour rappel, ça sort en salles en France cette semaine !

 

Vu hier pour ma part, et plutôt bien accroché même si le film n'est pas exempt de défauts. J'ai aimé l'ambiance, la touche assez originale du film, qui mélange un peu tout et n'importe quoi. Alors parfois ça passe, parfois un peu moins, mais l'ensemble tient bien la route et reste traversé par des fulgurances qui valent à elles seules le détour ! J'ai trouvé l'histoire d'amour assez touchante, le délire autour de "Mad Max 2" plutôt bien vu et croqué, bien aimé certains plans plus contemplatifs, ce côté "glande" justement, assumé et revendiqué. Voilà, après je pense qu'un petit quart d'heure en moins aurait pas été une mauvaise idée, et effectivement, le dernier acte se perd un peu, ne sachant pas trop à mon avis quelle direction prendre pour sa conclusion, du coup, le réal s'abstient de trancher vraiment, ça peut parfois être une qualité, mais dans le cas présent, ça me semble plus un aveu de faiblesse... Mais le bilan est tout de même très positif à mes yeux, un chouette film, dans le fond, la forme, avec une vraie personnalité à défaut d'avoir des vrais trucs à dire.

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Risque de spoilers. Mais en fait, vaut mieux ne rien lire sur ce film avant de le voir pour en découvrir le plus en salles.

 

Beaucoup beaucoup aimé! J'étais tenté par le côté hybride du film tout en craignant le résultat d'un (vrai ? faux ?) mélange de Mad Max (dont je suis fan) et d'indé-us-fait-pour-Sundance (dont je suis presque allergique). La première partie me fut assez anecdotique, c'est appréciable de voir des personnages loufoques qui ne sortent pas des caractérisations trop connues dans des situations improbables sans que ça reste extraordinaire, de la love story comme on en connait, ça se suit, ça ne surprend pas, ça commence à devenir légèrement chiant même. Puis vient la dernière partie où l'on comprend où le réalisateur voulait en venir. Et c'est très bien repris pour moi, j'adore le délire des deux personnages autour de Mother Medusa et Humungus et la fusion avec l'intrigue est carrément bonne à se prendre dans la figure. Avec un pote, on a débattu un petit moment après la séance sur ce qui était réel et ce qui était fantasmé par le personnage tant tout part dans tous les sens, et au bout du compte ça fait du bien d'être aussi paumé dans ce film. On se fout du vrai et du faux tant que le personnage devient touchant. L'apocalypse sentimentale vu avec un lance-flammes, tout le monde s'en prend plein le gueule, ça fait plaisir.

Pendant longtemps ça reste un sympathique mais finalement ce n'est pas si loin que ça de la

Un joli petit OVNI indé dans le (très) bon sens du terme dont je n'attendais rien de plus et je salue l'auteur pour ce premier film fait avec un budget ridicule.

 

Et quelle classe de commencer son film par une citation du dieu Humungus!

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Par contre il y a point qui est rarement évoqué au sujet du film, c'est que Glodell a non seulement construit le lance-flammes et la voiture que l'on voit dans le film, mais aussi la caméra qui a servi à le tourner.

 

http://www.fastcodesign.com/1664622/an-indie-film-shot-with-hand-built-custom-cameras

 

 

 

c'est pas dans Mad ce mois-ci que le réal en parle ?

 

ou alors c'est dans les Cahiers du cinéma qui explique toutes les modifications apportées à sa camera, les lentilles qu'il a crée exprès, le sable qui s’intercale,...etc

Modifié par Invité
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