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Protéger et servir - Eric Lavaine - 2010


Yatta-Man

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J'ai bien aimé

Enfin, au début j'ai pas mal pesté contre les gags lamentable du film mais au fur et à mesure, comme par usure, je me suis mis a me marrer et plus le film avance plus c'est con.

C'est surtout le trip sur l'avarice de Cornillac qui m'a le plus fait marrer, ca et le fait qu'il se prenne pour un asiatique.

 

J'ai honte mais j'ai trouvé ca franchement pas mal au final

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  • 2 months later...

source : excessif

 

Nous pensions le genre de la comédie nanardesque en France éteint depuis la triste disparition de Jean Lefèbvre, Alice Sapritch, Paul Préboist et consorts... C'était sans compter l'arrivée impromptue de Vincent Lagaf', célèbre animateur de télévision, dans le monde du Septième Art. Ce qui étonne n'est pas tant son désir de faire du cinéma mais le fait que cela ait lieu aujourd'hui. Il ne faut pas oublier qu'au début des années 90, Lagaf' était un humoriste reconnu, dont le triomphe sur scène fut particulièrement retentissant, que ce soit au Théâtre d'Edgar, au Gymnase ou bien encore au Théâtre de Paris. En 1995, il confirma d'ailleurs un véritable potentiel en tant que comédien grâce à une pièce intitulée Le Surbook dans laquelle il tenait alors le rôle principal. Puis, contre toute attente, Lagaf' se laissa séduire par les sirènes du PAF et s'y enferma petit à petit, laissant s'envoler ses rêves cinématographiques.

Quinze ans plus tard, l'acteur apparaît finalement en tête d'affiche du film Le Baltringue, d'après une idée de lui-même, sous la direction de Cyril Sebas. L'or à l'appel ?

 

 

 

La première question que l'on se pose après avoir vu Le Baltringue est : POURQUOI ? Construire un film autour de la personnalité de Lagaf' apparaît à ce jour comme un pari extrêmement fou. Ceci étant, il n'est pas le premier animateur à franchir le cap, pensant trouver sa place aux côtés des plus grandes stars. En 1997, on se souvient de Nagui, alors en pleine gloire, donnant la réplique à Cristiana Reali dans un film mis en scène par Ariel Zeitoun, Une Femme très très très amoureuse. Echec sans appel. Il en sera de même pour Maïté avec Le Fabuleux destin de Madame Petlet, sorti dans l'indifférence la plus totale deux ans plus tôt. Mais cela n'est rien à la vue de certains confrères qui se sont improvisés metteurs en scène le temps d'un tournage. Parmi eux, Jacques Martin (Na !, en 1972), Guy Lux (Drôles de zèbres, en 1977), et plus récemment encore, Patrick Sébastien (T'aime, en 1999). Finalement, seul Pierre Tchernia s'en sortira avec les honneurs, avec des oeuvres tels que Le Viager, La Gueule de l'autre ou bien encore Les Gaspards, véritables classiques à part entière. En ce sens, la prise de risques pour Lagaf' se montre ici amoindrie. L'homme n'a aucun compte à rendre, et surtout, peu de gens l'attendent.

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  • 7 years later...
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