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Monsters - Gareth Edwards (2010)


Tomfincher

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ça on le comprend rapidement, le truc c'est que humains ou pas, ce n'est pas le sujet du film, juste le contexte alors c'est la que je suis déconcerté Je veux bien y voir une relation avec ce qui se passe en ce moment, je peux comprendre qu'il est plus politiquement correct de nous balancer des gros poulpes que des Arabes en colère (les extra terrestres ont toujours eu bon dos), mais pourquoi se concentrer quasiment exclusivement sur cette romance digne d'un roman de plage? ça ça me laisse un peu dubitatif. M'enfin du Harlequin qui commence à fleurer bon le postnuke tentaculaire j'aime bien aussi en fait

 

Bon ben on va dire que c'est la vraie faiblesse du film. C'est le syndrome Xavier Dolan quoi. Un gars de 23 ans qui parle de relations amoureuses, ça tombe à 99% dans le pathos Harlequin (c'est souvent pire que quand ce sont des nanas du même age qui s'y collent d'ailleurs). Mais...

 

 

Maintenant je trouve que l'intelligence d'Edwards c'est de se concentrer sur cette "romance", parce qu'elle fait écho à ce que vivent les pieuvres (les héros sont perdus en territoire hostile, sans points de repère bla bla...) mais sans en faire trop justement. Pour être franc, a la fin du film je me demandais pourquoi tout le monde parle de cette romance alors que je n'y ai vu que deux personnes paumées à plusieurs niveaux, qui s'entraident pour en sortir, pis bon ben finissent par s'apprécier un peu plus qu'intellectuellement. Mais rien de plus, sans violons. D'ailleurs Edwards évite toute scène de baiser langoureux ou de rapprochement timide, il reste dans l'écho des destins des deux catégories de monstres. D'où la scène finale de l'indécent tripotage poulpien, se terminant par la séparation des deux poulpes qui partent chacun de leur coté... Echo encore... bref bref. Du coup cette "romance" ne m'a pas emmerdé plus que ça puisque je ne la vois pas vraiment. Je ne suis pas sur que ça soit voulu par Edwards, je penche plutôt pour l'excuse des fameux 23 ans. Par contre je suis d'accord avec toi sur la simplicité des personnages et je rajouterai même que le tout est assez normatif (bisous à SWS). A partir de là, le film prend une autre dimension à mes yeux.

 

Contrairement à toi je ne vois pas les pieuvres comme une parabole sur une forme de méchants prêts à détruire le monde (qu'ils soient arabes ou pas, d'ailleurs ils ne sont pas "méchants", la fin le démontrant), pas de volonté politiquement correcte (voir la scène du tour operator mexicain ), mais je vois un film sur les antagonismes humains. Souvent un peu cul-cul certes, écris par un geek de 23 ans certes aussi, mais vraiment sincère, vraiment beau visuellement, vraiment couillu dans son approche contemplative à l'opposé de ce que le marketing voudrait en faire (et en fait d'ailleurs), un truc qui ne se planque pas derrière son petit budget pour justifier ses faiblesses, qui ne nécessite pas d'être "vendu" ou "attendu" mais "regardu sans rien savoir", un truc de cinéma quoi... à ne surtout pas découvrir ailleurs que SUR UN ECRAN DE CINEMA DANS LE NOIR TOTAL AVEC UN SON QUI TUE ! Bref ce film m'a troué le cul

 

 

 

 

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Maintenant je trouve que l'intelligence d'Edwards c'est de se concentrer sur cette "romance", parce qu'elle fait écho à ce que vivent les pieuvres (les héros sont perdus en territoire hostile, sans points de repère bla bla...) mais sans en faire trop justement. Pour être franc, a la fin du film je me demandais pourquoi tout le monde parle de cette romance alors que je n'y ai vu que deux personnes paumées à plusieurs niveaux, qui s'entraident pour en sortir, pis bon ben finissent par s'apprécier un peu plus qu'intellectuellement. Mais rien de plus, sans violons. D'ailleurs Edwards évite toute scène de baiser langoureux ou de rapprochement timide, il reste dans l'écho des destins des deux catégories de monstres. D'où la scène finale de l'indécent tripotage poulpien, se terminant par la séparation des deux poulpes qui partent chacun de leur coté... Echo encore... bref bref. Du coup cette "romance" ne m'a pas emmerdé plus que ça puisque je ne la vois pas vraiment. Je ne suis pas sur que ça soit voulu par Edwards, je penche plutôt pour l'excuse des fameux 23 ans. Par contre je suis d'accord avec toi sur la simplicité des personnages et je rajouterai même que le tout est assez normatif (bisous à SWS). A partir de là, le film prend une autre dimension à mes yeux.

 

Contrairement à toi je ne vois pas les pieuvres comme une parabole sur une forme de méchants prêts à détruire le monde (qu'ils soient arabes ou pas, d'ailleurs ils ne sont pas "méchants", la fin le démontrant), pas de volonté politiquement correcte (voir la scène du tour operator mexicain ), mais je vois un film sur les antagonismes humains. Souvent un peu cul-cul certes, écris par un geek de 23 ans certes aussi, mais vraiment sincère, vraiment beau visuellement, vraiment couillu dans son approche contemplative à l'opposé de ce que le marketing voudrait en faire (et en fait d'ailleurs), un truc qui ne se planque pas derrière son petit budget pour justifier ses faiblesses, qui ne nécessite pas d'être "vendu" ou "attendu" mais "regardu sans rien savoir", un truc de cinéma quoi... à ne surtout pas découvrir ailleurs que SUR UN ECRAN DE CINEMA DANS LE NOIR TOTAL AVEC UN SON QUI TUE ! Bref ce film m'a troué le cul

 

 

Je ne considérais pas les mégapoulpes comme des vilains prêts à nous tentaculer délibérément mais comme le produit des conneries de nos gouvernements. Les terroristes à barbe nous terrorisent parce que les gouvernements occidentaux sont allés semer le trouble au moyen orient, la c'est dans l'espace qu'ils ont fait nawak. Bon c'est un brin différent vu que ces bestioles ne répondent pas à une idéologie, elles ne sont ni bonnes ni mauvaises, juste sauvages donc naturellement dangereuses comme n'importe quel prédateur le serait si on le lachait en pleine ville.

 

Merde, je savais pas qu'il avait seulement 23 ans

 

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Elles ne sont pas naturellement dangereuses... Elles font juste 150 mètres de haut, elles ne comprennent pas ce qu'elles font là, elles ne font que se défendre.

 

 

 

 

Bon bref... Vu comment on en cause ça veut peut être dire que malgré les défauts c'est pas dénué d'intérêt non ? et pis forcement

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Perso je n'ai pas du tout vu la romance nian-niante dont on parle, simplement le rapprochement naturel des deux persos fasse a ce qu'ils croisent. Lire vos post m'a même donné envie de le revoir vite fait.

Par contre, juste pour avertir, ceux qui s'attendent a un croisement Cloverfield/District9 vont tomber de haut, c'est sur

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Bon on va commencer par les points positifs. C'est très bien filmé, la photo à l'air d'être pas trop mal, la musique est belle, l'ambiance est là. Là c'est clairement très pro comme film. Rien à redire. Petit budget mon cul mais pas grave.

Comme meltingman, 2 personnes paumés dans un monde et qui tombent amoureux à l'image des 2 créatures à la fin. Touchant. Quelques belles scènes aussi qui montre un joli regard sur notre monde.

 

Les points négatifs. Clairement le film va se faire défoncer par beaucoup et sera défendu par ceux qui ont trippé sur le buzz. Mettre comme titre Monsters et ne pas en montrer, faut quand même oser. Le film est lent, chiant, très chiant par moment, ne fait jamais peur. les incohérences font parfois mal au cul mais on peut les oublier.

Contrairement à un Colverfield où au moins la peur était présente constamment, la réal se focalise trop sur la romance qui était bien mieux traité dans Cloverfield. Et on est bien loin de District 9 qui jouait aussi sur la carte amour.

 

Donc un film romantique, souvent vide, parfaitement maîtrisé (superbe musique encore une fois), mais même si quelques scènes rattrapent le tout, l'ensemble parait bien creux et ne m'a pas permis de me nourrir. Pour dire, je me suis endormi devant à un moment donné.

Je le reverrais clairement pour me faire une nouvelle opinion étant donné que j'ai du voir 2 fois Cloverfield pour l'apprécier.

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Bon bah c'est pas mal mais sans plus quand même.

 

bien filmé, facon "connaissance du monde ;p), bien joué, avec des FX mieux que dans les 3/4 des prods actuelles (15.000dollars de budget, mon cul), Monsters se laisse voir.

Dommage qu'un scenar pas du tout interessant (un road movie qui va exactement la où l'on l'attend) plombe la paupiere...

 

concernant le budget (oui, j'y reviens), je me souviens de l'extrait de lavion dans la flotte, sans FX, sans rien. je pense que le real au finir son film sans vrai FX et plans "prod value", puis a recuperé du flouze en montrant le film à ses distribs (vertigo, la boite à l'origine de Bronson je crois). pas con.

dans le pire des cas, il avait une romance sur fond d'E.T.

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MELTINGMAN TRICHEUR, ASSASSIN, TRUQUISTE, VENDEUR DE RÂPE A LÉGUMES DE MARCHé!!!!!

 

moi j'avais rien lu, ni vu autre chose que la scène du jet dans la flotte.

donc quand on met Monsters sur un poster avec une forêt toute cassée et une bestiole, je me dis "bon va y avoir du mouvement", mais en fait non.

bon ok, les monstres sont pas ceux qu'on croit, etc...

Mais moi l'analogie avec les humains, j'y crois pas, l'histoire d'amour, j'y crois pas (alors là pour le coup je vois pas ce qui peut rapprocher deux êtres d'un coup d'un seul au bout d'une 30 minutes, ptain la main sur l'épaule pendant la fiesta c'est d'une finesse de la taille d'une section du Golden Gate).

Le Los Bastardos du film d'Alien.

Comme Dumé c'est bien mais voilà, des fois les histoires d'amour ça craint.

 

Et de toute façon

 

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Je rappelle qu'il faut vraiment voir ce film, comme tous les films contemplatifs hein, au cinéma !!!!!

Et tu l'as vu ou ? Dans une salle du marché du film sans payer ta place avec des odeurs de sandwichs sncf On peut apprécier le contemplatif même si un écran restreint. Faut juste être au courant avant et là le problème c'est que la campagne de pub vise complétement à côté.

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Je l'ai vu en salle, seul, et pas à Cannes

 

Ben moi qui adore "2001" (je compare pas les deux hein... mais le niveau contemplatif) je me fais chier dès que je le regarde sur une télé, aussi grosse soit-elle. Manque le noir total, le son, l'absorption quoi.

 

Et la campagne de pub on s'en tape. En plus, des le premier extrait (le bateau) on sait qu'on est pas en présence d'Independance Day quand même. Les autres BA ne font pas non plus dans le film d'action je trouve, on y voit plutôt des gens qui errent. Ce qui a créé ce buzz effectivement idiot ce sont tous les internautes qui ont commencé à fantasmer comme des fous. C'est pour ça que moi je me suis abstenu de parler du film.

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et pourquoi qu'ils ont jamais faim?

et pourquoi qu'ils dorment sur un temple et qu'ils attrapent pas le rhume?

 

en fait les E.T. ce sont des racailles : ils cassent des bâtiments, ils s'en prennent à la popo et volent dans les stations services.

c'est bon j'ai compris le message.

dehors les étrangers!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  • 2 weeks later...
Moi je fais monter le buzz

 

A UN MOMENT IL SONT AVEC DES MEXICAINS BOURRUS DANS LA JUNGLE ET BEN LA FILLE ELLE SE FAIT MÊME PAS VIOLER PAR FERNANDO ET PACHICO!!!!

AHAHA, c'était le truc dont j'avais peur...

Y'a eu 2/3 moments où je me suis dit "merde, j'espère qu'il va pas se passer ci ou ça, ça serait vraiment cliché"... Et je trouve que globalement, le film arrive bien à surfer sur les lieux communs. Même l'aspect "romance" que vous critiquez, j'ai trouvé ça plutôt bien amené (la fille n'est pas à tomber par terre, au delà de son physique elle est même limite agaçante et apathique, mais au bout d'une semaine je pense que j'aurais quand même fini par vouloir lui en mettre un coups).

 

Globalement, on sent qu'on est face à un film un peu limité par l'argent dans ses ambitions, mais l'ensemble est vraiment maitrisé. C'est vrai, on voit peu de monstres, mais je trouve que l'intérêt est vraiment ailleurs. Certes, pas mal de trucs auraient pu être creusés (on sent qu'on est au Mexique, mais à part manger des trucs typiques et boire de la téquila, le regarde reste vraiment sur la surface / les dialogues sont parfois un peu bancals), mais je trouve que les 10 dernières minutes rattrapent toutes les faiblesses du film... Mais bon, faut aimer la mélancolie pour être touché par le final.

 

 

Ah oui : très bonne idée que d'être allé à New Orleans pour filmer la partie aux USA. Super moyen d'économiser sur les décors. D'ailleurs, les décors d'Amérique Latine sont utilisés exactement de la même manière, là aussi on sent un vrai savoir-faire pour montrer beaucoup... et presque gratuitement !

 

 

Au final, j'ai beaucoup aimé la mélancolie du film (ça m'a rappelé à bien des égards la fin de The Mist), le message et l'aspect méditatif de l'ensemble... Oui, c'est vrai, c'est un film "post" comme disais je ne sais plus qui, la catastrophe est arrivée (de toutes façons la catastrophe fondatrice du monde moderne, elle est pas doublement déjà arrivée y'a 65 ans ??), est arrivé le moment où il faut disserter sur la manière dont on va co-habiter avec ce "nouveau monde".

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  • 1 month later...

Je rejoins globalement l'avis de mon camarade ci-dessus, un film qui manque un peu d'ambition, pas seulement technique mais aussi narrative, et qui tombe un peu dans la facilité du film d'ambiance qui se contente d'énoncer et effleurer les sujets sans vraiment les explorer. Malgré tout je suis bien rentré dedans, et j'ai eu exactement ce à quoi je m'attendais: une romance et un road movie sur fond monde post aliens, et c'était globalement bien et original.

 

Mais en gros le film repose sur la musique, la photo et les décors, c'est pas les rebondissements ni les dialogues ou les personnages qui font rêver.

 

Sinon, question à propos de la fin:

 

 

Est-ce que vous avez compris comme moi que la patrouille qui va les chercher est-celle qui se fait prendre au début dans une escarmouche avec les aliens, (mec qui fredonne la chevauchée des valkyries tout ça) et que donc il n'arrivent pas forcément à bon port?

 

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