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Démineurs - Kathryn Bigelow (2008)


Julien

Messages recommandés

The hurt locker

 

 

 

Je pensais qu'il y avait déjà un sujet sur le film, j'ai du rêver.

Il sort enfin en salles la semaine prochaine sous le titre "Démineurs" et je vous conseille d'aller le voir s'il est diffusé près de chez vous.

Les séquences de désamorçage sont hyper tendues, c'est pas juste on coupe le fil rouge à une seconde de la fin du compte à rebours. Les explosions font vraiment mal.

Et surtout il y a la meilleure scène de sniper de l'histoire du cinéma (Shooter à côté c'est de la rigolade)

Pour moi c'est tout simplement le meilleur film de Bigelow, c'est dommage de passer à côté à casue d'un distributeur qui ne croit pas au film.

 

Un film qui mérite donc le label

 

Quelques jolis boom d'illustration

 

 

 

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Bah ils y croient un peu, y'a plein d'affiches dans le métro.

 

Bon sinon c'est très bien, je me suis un peu emmerdé dans la deuxième partie avec l'histoire du gosse.

Et oui la scène de sniper tient bien au corps, d'ailleurs dans toutes les scènes de désamorçage j'ai eu les couilles tendues.

Voilà.

 

YALLA YALLA!!

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Pour moi c'est tout simplement le meilleur film de Bigelow, c'est dommage de passer à côté à casue d'un distributeur qui ne croit pas au film.

Je crois que si le distributeur est un peu tiède avec le film, c'est parce que :

 

/1/ Il n'y a pas d'intrigue dans ce film. On est plutôt dans le polaroïd cinématographique, le "film de portrait". Le seul moment où on a un semblant d'intrigue semble vouloir s'échapper

La pseudo mort de Beckham, le désir de vengeance

, on retourne très vite vers le quotidien de ces trois gars.

/2/ Le film semble être en lui-même une sorte de manifeste anti "Film de guerre Hollywoodien". Y'a qu'à voir avec quel délice

Bigelow se débarasse des quelques tronches connues qu'il y a dans son film, Guy Pearce et Ralf Fienes qui crèvent au bout de trois minutes de scènes, ce parti-pris est tout sauf innocent

. Idem pour ce désir de ne pas créer de "fil rouge" narratif, de se concentrer sur quelques jours clefs passés avec ces mecs à priori assez antipathiques.

 

Quoiqu'il en soit, j'ai adoré ce film, même si il m'a un peu coupé l'herbe sous le pieds.

J'ai aimé d'abord qu'on ne me fasse pas la morale ou qu'on ne me fasse pas manger un film de propagande sous prétexte de "divertissement" . Pas de "La guerre c'est mal", ou de "America : Fuck Yeah !". La guerre est là, c'est un fait. Ces hommes la font. Point barre.

 

Pas de sentimentalisme mal placé, de romantisme autour de la fraternité guerrière, de violence gratuite, ni de "réalisme" un peu forcé (du genre image grise, caméra à l'épaule super abusé). Bref, Bigelow a trouvé une bonne forme pour raconter son histoire, jamais trop Hollywoodienne (mais quand même un peu : les ralentis - superbes - et l'utilisation de la musique) mais ni jamais son exact opposé.

 

Bref, un superbe film, de beaux portraits d'hommes (y'avait qu'une femme pour rendre ces soldats aussi fragiles sans pour autant en faire des mauviettes), un objet pas franchement expérimental mais qui comporte son lot de risques et de travail sur la narration.

 

BREF : ALLEZ LE VOIR !

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D'accord avec Black Cat Bones, le film risque fort de se planter au box-office pour cause de manque de structure narrative basé sur des héros, et de pas plaire au public "intello adepte de films avec buzz de type festival" parce que c'est un film de guerre avec des gros couillus.

 

Dommage pour eux car Démineurs c'est de la pure balle.

 

Donc :

 

 

Démineurs, c'est un film de mecs qu'on des balloches grosses commes des bulldozers, qui écoutent du death-metal

et qui se marquent des croix sur le bide pour taper dessus

 

 

La scène de sniper est plus prenante que tout Jarhead. La comparaison avec ce dernier film est d'ailleurs intéressante car les deux approches sont très différentes. Jarhead, c'est plein de narration intérieure, de réflexion sur les petites amies restées au pays, de psychologie, et de belles images. Démineurs, c'est une somme d'anecdotes ultra brutes, avec très peu de psychologie, et des images à la fois magnifiques et extrêmement directes. Pas besoin de dissertation sur les rapports Irakiens - Américains : il suffit de voir tous ces regards lors des scènes de déminage, l'impossibilité de dialoguer, pour comprendre que l'amitié entre les peuples, ça passera pas par les soldats. Pas besoin de dialogues non plus pour comprendre à quel point les soldats sont paumés, la très courte séquence du retour met les choses au point.

 

De plus la tension est totale : les personnages étant pas construits sur un modèle charismatique, il est impossible de savoir qui va y passer ou pas, résultat, on y croit.

 

Alors bon, le film, par son parti-pris narratif est un peu âpre, et puis c'est un peu long aussi, mais dans l'ensemble, je pense qu'il y a suffisamment d'éléments forts pour lui attribuer le label

 

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Et vi comme tout ceux du dessus, je savais que ca allais dépoté mais je savais pas comment, en fait le plus simplement du monde.

Je vais pas revenir sur tout ce que vous avez dit car je ne ferais que vous paraphraser, je vais juste parler du score de Marco Beltrami et Buck Sanders qui rajoute beaucoup au sentiment de tension permanent du film, je voulais essayer une écoute solo pour voir mais apparemment le score n'est pas dispo parce que monsieur Beltrami en a un peur rien a foutre, de toute façon je pense qu'on a la un des meilleurs disque de l'année avec celui de D9 et du remake de Last House on The Left.

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Un peu moins convaincu que vous tous. Si chaque scène prise à part est bien foutue, je dirais que l'enchainement nuit au film, ya un coté assez répétitif qui finit par plomber un peu le truc. Je comprend vos arguments, je comprends ce que Bigelow a voulu faire, mais perso, ça m'a un peu gavé, et j'ai trouvé qd meme de bonnes longueurs ds la 2e moitié. Après, ça reste bien foutu, intéressant comme approche, courageux comme discours mais j'ai pas non plus trouvé ça renversant ou génial. Mitigé donc même si ça reste honnete...

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  • 2 weeks later...

J'ai revu avec plaisir l'amusant Blow Up, assez spectaculaire voire surréaliste dans la sophistication délirante des bombes proposées par un Tomme Lee Jones cabotinant à mort sur fond de U2 (!). A contrario, Demineurs se pose comme une sorte de Dents de la Mer du film de Déminage. On passe son temps à attendre (craindre ?) une explosion qui ne vient jamais et à se faire surprendre par un gros boom venu de nul part.

 

LImite épuisant de tension mais assez brillant et non-dépourvu d'une certaine subtilité par le biais du personnage du docteur.

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Bon ben je dois dire que j'ai pas trop aimé

 

Il ya du bon, c'est une certitude. Déjà le décors, cet Irak désolé ou tout semble aussi incompréhensible que dangereux. Mais en même temps, ça reste un décors, évitant un discours sur la guerre des USA au moyen-orient, un bon point donc. Ensuite la première partie du film qui installe une sacré tension avec la clef 2-3 scènes qui scotchent au fauteuil.

 

Côté cast, Jeremy Renner que je connaissais pas assure pas mal avec sa tronche de hooligan!

 

Mais le problème,

c'est qu'une fois qu'on a pigé comment fonctionnait le film, on a plus peur du tout, d'où une 2ème partie de film qui m'a paru assez pénible, et ou tout m'a paru hyper téléphoné.

Etant que l'histoire de fond apparait plus comme une trame pour une succession de scènes qu'autre chose, j'ai eu du mal à me passionner pour la fin du récit.

 

Ensuite 2 trucs m'ont particulièrement gené:

d'abord voir Ralph Fiennes et Guy Pearce faire les second couteaux de luxe avec moins de 10 min à eux deux à l'écran

, et cette image numérique bruitée moche. ça passe pas!

 

Bon bref, je veux pas être trop dur avec ce film qui a des vrais bon morceaux dedans, mais je sais pas, dans l'ensemble ça a pas pris sur moi!

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  • 3 months later...

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi le film est nominé aux oscars en catégorie meilleure musique ?

 

Le film m'avait justement marqué par sa musique hyper discrète, et beaucoup de scène sans musique du tout.

 

Par contre, je suis content pour Bigelow que le film ait autant de nominations : si ça peut lui permettre d'accéder de nouveau à des budgets conséquents, ce serait très chouette.

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  • 1 month later...

C'est la loose, je me suis retenu de voir le hum-hum depuis des mois pour le voir en salle. Ce soir je me pointe, plein tarif, et bam c'est du DVD avec même retour au menu à la fin du générique. Ils vont m'entendre !

 

Sinon c'était effectivement très plaisant, même si déconcertant par moment. Comme Cyril, j'ai été super marqué par le score du film.

 

ELGxk2qGaLA

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  • 6 months later...
Démineurs, c'est un film de mecs qu'on des balloches grosses commes des bulldozers, qui écoutent du death-metal

 

L'allusion, sur le thread de "The Town", à Jeremy Renner écoutant sa zique dans le présent film me fait penser à juste signaler que ce qu'il fout à fond dans sa chambrée est du Ministry (donc, si on veut jouer les enfileurs de mouche, non pas du death mais de l'indus fortement teinté de métal barbare).

En l'occurence des extraits de "Rio Grande Blood".

 

Ce qui n'est peut-être (je dis bien peut-être) pas si anodin que ça.

Dans la mesure où Al Jourgensen (chanteur-compositeur-leader-tête pensante du groupe) s'est toujours proclamé anti-Bush.

Passant toutes les dernières années de la présidence de W. à sortir des albums qui se résumaient à de féroces pilonnages envers son chef d'état.

Pour finir par dissoudre le groupe en 2009, estimant que sa "mission" se terminait avec la fin de mandat du tyran...

 

Manière pour Bigelow d'indiquer vers où pointe sa sympathie (d'autant quand on remarque que l'un des extraits choisis se nomme "(Fear) is Big Business") ? De montrer que les soldats effectuent leur taf, quelque puissent être leurs opinions ? Ou juste un pur hasard qui aboutit à ce curieux paradoxe ?..

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  • 5 years later...

L'ai-je vu trops tard? Les éloges multiples, les oscars, toussa, ont donné une aura au film qui ne lui a peut-etre pas été bénéfique, parce qu'en voyant la chose, j'ai été submergé par un sentiment d'incompréhension. Non pas que le film est mauvais, mais il m'en a touché une sans faire bouger l'autre, comme on dit. et puis ce mec qui prend son pied à désamorcer des bombes parce que ça le fait kiffer à mort, alors que bon, autant vider les lieux pour épargner tout le monde et faire péter le truc.... les scènes en question sont bien filmées mais bon... pas de quoi se relever la nuit non plus. Un joli ralenti quand ça pète c'est esthétiquement très joli, ça oui. Mais bon, j'ai peut-être rien pigé, tout simplement.

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  • 3 years later...

vu pour la première en diffusion tv cette semaine , et rassuré par ce dernier avis de Kero que je partage a 100%

Le film se laisse suivre et il a de bon moments mais pas compris pas du tout l'emballement médiatique général de l’époque ou les avis ultra positifs ici. LOPOCOMPRI

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