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A Dirty Shame - John Waters (2004)


Superwonderscope

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Il faut courir ventre à terre voir le dernier John Waters dès sa sortie en salle!

Retour à la comédie ultra-trash, cette histoire de vent de sexe qui torpille une ville moyenne américaine est à hurler de rire

 

tracey Ullman est déchainée en américaine moyenne qui, à la faveur d'un coup sur la tête, se transforme en vamp sexuelle adepte du cunnilingus! Johnny Knoxville la reconnait en la sauveuse de l'humanité, la douzième apotre de son église du sexe

Un véritable catalogue de perversions sexuelles déferle sur l'écran, du triolisme joyeux aux ours gay en passant par la masturbation frénétique, des étrons en goguette, les seins surdimensionnés de Selma Blair (elle esthallucinante, elle aussi!), Mink Stole se faisant faire une feuille de rose sauvage... bref... c'est une orgie non stop.

 

Une dimension fantastique, eut egard à du CGI , et les pouvoirs étranges de Knoxville dont les lasers provenant des yeux réveillent la bite d'un paraplégique )

car le film possède un rythme qui ne s'arrête pas. C'est aussi une attaque en règle des bien-pensants américians, un viol du bon gout et des républicains bon teints.

 

la scène finale est absolument et un bon coup de pieds dans les couilles des intégristes religieux US.

 

Le sexe possède une conscience sociale et politique. Ca fait du bioen d'autant plus qu'en France, aucun signe de film aussi violent et rentre-dedans

 

 

XXX

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  • 2 weeks later...

grand moment de bonheur, de la scène de danse en maison de retraite qui se termine par une aspiration vaginale d'une bouteille d'évian à la partouze finale apocalyptique, ça n'arrête pas! Un cameo génial de David Hasselhof, qui est pourtant bien la dernière personne que j'aurai imaginé dans un film de Waters...film ordurier à outrance, un beau coup de balai dans le cul des bien pensants et leur morale de dégénérés qui se limite à intolérance, privations et frustration...John Waters is back!!!

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Arf ça donne méchamment envie tout ça !

 

Je ne connais pas du tout les films de Waters mais j'en ai bien entendu parlé et je ne demande qu'à découvrir ! le 8 Juin en salle donc en espérant qu'une salle par ici le diffuse et là c'est pas gagné...

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  • 4 weeks later...

Waters est enfin de retour après son moyen Cecil B. DeMented. Totalement loufoque, méchament cru ... il ne se passe pas une seconde sans que ca parle de cul ... ou que ca baise dans les coins. On voit des bites, des rednecks se caresser, un mec avaler un mouchoir avec de la morve, violer des vieilles, des arbres bander, de la merde s'échappant d'un avion et une partouze géante avec une belle éjaculation.

Tracey Ullman est survoltée, Chris Isaak totalement paumé et Selma Blair méga bonne avec ses enormes seins et son petit cul même si elle a toujours ses yeux de chiens battus et qu'elle ne sait pas joeur.

Un film vraiment fou que l'on se demande comment on a pu produire ca de nos jours. Waters à mis la barre haute dans le mauvais goût !!

 

Bande Annonce Divx: http://mondoculto.free.fr/ba/dirty.avi

 

Dvd Z1 Uncut parfait ! avec st anglais même sur les chansons...

 

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Mouaih, pour ma part c'est plutôt raté.

Le film brasse du vide, tout le monde gesticule pour donner l'impression qu'il se passe quelque chose et Waters essaye tant bien que mal de montrer qu'il est toujours au top du trash

 

Je me suis quand même marré 2/3 fois mais le constat est amer.

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Saluons le grand retour de John Waters avec un film trash tel qu'il sait si bien les faire. Ici, pas l'ombre d'un doute, le cinéaste laisse libre cours à son mauvais goût le plus total. Prenant appui sur une histoire très proche de celle du "Frissons" de Cronenberg (la propagation d'un virus qui déchaîne les pulsions sexuelles de ses victimes), le cinéaste ne se donne aucun interdit et nous pond un sommet de vulgarité hilarante. C'est bien simple, aucune phrase n'est "normale", pour le plus grand plaisir des amateurs de film bis. Les acteurs s'en donnent à coeur joie et sont excellents dans le registre outrancier. L'ensemble est donc à mourir de rire, pour toute personne ayant le bon goût d'aimer le plus total mauvais goût. On imagine déjà d'ici les bonnes mères de famille scandalisées par la teneur de ce petit bijou qui ne dépasse jamais le niveau de la braguette. Le cinéaste a monté son film (enfin façon de parler) comme s'il s'agissait d'un acte sexuel avec un véritable crescendo dans le n'importe quoi, avant de finir dans un ultime jet de sperme jeté à la face des spectateurs. Le cinéaste n'hésite pas à chier (littéralement dans le film) sur une certaine Amérique croyante et puritaine détestable. On s'associe à John Waters pour tirer la chasse.

 

XXX

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  • 7 months later...
  • 2 years later...
  • 10 months later...

petite déception.... Le grand film trash attendu n'était pas au rendez-vous.... C'est malin aussi de le vendre comme ça, j'espérais naïvement voir un Pink Flamingos 2 Donc oui, c'est bien, c'est un splendide doigt d'honneur à l'Amérique puritaine et donc aux puritains du monde entier, c'est truffé d'instants attachants, d'idées perverses et saugrenues, de gags cochons, de personnages outranciers, mais tous ces éléments ne forment malheureusement pas un tout suffisamment solide pour convaincre totalement. Ca tourne un peu en rond et on se fout un peu du déroulement du récit pour finalement n'assister qu'à une suite de blagues souvent bonnes, mais parfois complètement foireuses, comme si elles sortaient d'un Troma bas de gamme. Je retiens particulièrement la géniale scène de la maison de retraite (énorme), le caméo de Hasselhof (inutile mais poilant), et évidemment Selma Blair dont le rôle aurait justifié un format cinémascope

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  • 5 years later...

Notons qu'entretemps, Waters n'a toujours rien fait

C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux et que tout n'est pas réussi (putain les écureuils en CGI ), mais j'aime la manière dont il retrouve le côté un peu branque et outré de sa première période, même si le karcher Hollywood est passé par là.

 

There's pubic hair in the air everywhere !

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  • 5 years later...

Mitigé pour ma part.

 

Je ne connaissais de Waters que ses deux films les plus mainstream : Cry Baby et Serial Mother, que j'aime bien d'ailleurs. Donc je pourrai pas comparer A Dirty Shame avec ses classiques 70's...

Disons que ça alterne majoritairement des gags ultra pourris avec quelques fulgurances comme la scène de danse avec insertion de bouteille d'eau, la partouze finale et le caméo d'Hasselhoff qui m'ont fait pleurer de rire ! Tracey Ullman et Selma Blair sont assez géniales sinon.

 

Mais tout de même, j'ai vraiment trouvé le temps long. Après faut reconnaître que c'est hallucinant qu'un truc pareil ait pu sortir en salle !

 

Apparemment Waters n'a plus de projets ciné vu qu'il aurait assez mal vécu l'échec monumental que fut le film.

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