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Serial rapist (koji wakamatsu)(1978)


tubbytoast

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A la 11ème minute du film, je comptabilise déjà 3 viols et 3 meurtres

L'homme ou plutot le violeur du titre a d'abord sonné à l'appartement d'une femme seule puis sous la menace d'un flingue lui a sauté au cou (et plus bas). Sa sinistre besogne accompli, il lui a tiré une balle dans le vagin.

La seconde victime est une artiste peintre en herbe qui peint au bord d'une rivière. Idem : viol+balle dans le bide cette fois.

Le soir venu un couple s'accouple dans leur voiture sous les yeux de l'individu. Aprés avoir dégommé le mari, le violeur poursuit le remplace auprés de sa veuve....

 

Bénéficiant apparemment d'énormes moyens , KW filme ici en couleurs le parcours sanglant d'un violeur.

Caméra à l'épaule au milieu de banlieues tristes et industrialisées, le prolifique KW choque encore et toujours son auditoire.

 

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  • 10 months later...

Je fais remonter ce topic, mais ce film est vraiment excellent, c'est je trouve un des films les plus désenchanté de Wakamatsu (j'en veux pour preuve que le film se passe près de l'aéroport de Narita, allégorie d'une des luttes anti-capitaliste les plus violentes de la fin des années 60... en 79, l'aéroport est là, construit, symbole de la fin des utopies).

 

Le gamin du film (frustré, comme d'hab chez Waka) annonce tout de même bien la génération ultra-matérialiste qui va advenir dans les années 80, de par son attitude de "surconsommateur" de sexualité et de meurtres.

Bref, tout ça a l'air lourd en symbolique, mais le film fonctionne très bien. Même l'aspect mécanique de ses actes évoque des choses assez fort tout en restant digérable pour le spectateur.

 

De plus, y'a une apparition du saxophoniste free-jazz ABE KAORU à un moment donné (Wakamatsu a réalisé par la suite un biopic sur la vie de ce gars dans les 90's, mort d'une overdose d'héro début 80).

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