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Alligator - Sergio Martino (1979)


Invité

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La construction d'un centre de vacances dans une région sauvage de l'Afrique perturbe la vie des Kuma, un peuple primitif pacifique.

Leur dieu, un alligator géant, dévore pendant une nuit deux des autochtones.

Mettant cet incident sur le compte des blancs venus perturber la quiétude de leur dieu, les Kuma se révoltent...

 

Revu ce petit bis impeccable de Sergio Martino sur le DVD français. (copie format respecté, qualité correcte, son stéréo qui crache, VF uniquement, zéro bonus)

Il m'avait laissé une bonne impression et j'ai eu plaisir à retrouver ce qui m'avait tapé dans les yeux et les oreilles à l'époque. Le film a vraiment une patine 70's de premier ordre.

 

Le film reprends evidemment les grandes lignes de JAWS, à la place d'un républicain de maire cupide on a droit au directeur d'un complexe de vacances situé en Afrique, capitaliste effreiné, cupide et méchant. Un rôle parfait pour Mel Ferrer qui sans faire grand chose donne le change.

 

Le film se veut depaysant et renvoie une image de carte postale de l'Afrique, qui si elle peut prêter à sourire, n'en demeure pas moins gentiment depaysante.

 

La belle Barbara Bach va s'allier au courageux Claudio Cassinelli pour essayer d'éveiller la conscience de Mel Ferrer au danger qui rôde dans cette Afrique parculièrement hostile : un gigantesque Caïman, Alligator, on sait pas trop. Cela demeure confus. Et evidemment Mel Ferrer s'en fout...

 

Confusion entretenue en découvrant la bête, dont on distingue assez mal les bords, monstre à grande gueule réduit à un simple clapier à dents pour touristes gras et cons. Le résultat est efficace.

Le plaisir est là, et si le film subie un léger déséquilibre dans sa construction, la première heure étant quand même assez pépére, le film atteint un degrès de plaisir assez certain quand la soupe de touristes arrive sur le feu. Un vrai carnage, astucieusement réglé par Martino qui dans un élan sadique transalpin bloque ces cons d'occidentaux dans les eaux d'un monstre coriace tandis que sur la terre ferme, les flèches d'autochtones pô contents les attendent pour les transpercer.

 

Assez mal aimé dans la filmo de Sergio Martino, cette petite production n'en demeure pas moins à redécouvrir. Un très bon bis.

 

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Vu sur le DVD à pas cher (3€)

 

Image en effet correcte. Je suis persuadé maintenant qu'il s'agit du meme master qui a donné l'édition VHS Eagle films il y a dix ans environ.

 

Le film est un petit film d'aventure, doté d'un magnifique Scope que Martino utilise à bon escient (plans larges à foison, profondeur de champ, ampleur de la camera, décors paradisiaques...)

L'alligator géant n'apparait (brièvement) qu'au bout de 25 minutes.

Pédale douce sur le gore, on est dans un film d'aventure plutot grand public : quelques empalements à lafin sur les grilles qui protègent l'hotel..mais les repas de l'alligator restent sages (enfin...alligator, on sait pas vraiment, car Barbara bach parle de la bebete comm étant un caïman "mais c bizarre car ils viennent d'amerique du sud!". le caïman fait certes partie des alligatoridés mais ça n'en fait pas un alligator pour autant. bref.)

Il ne se passe pas vraiment grand chose pendant une heure (hormis quelques danses youplaboum des noirs de service pour faire couleur locale, un petit précis d'écologie "le tourisme pour les blancs c pas bien" à l'emporte pièce, des nénés à l'anthropologique pour faire passer la censure, du blablablabla...bref même si ça reste sympa, c peu.

Le scénario est anémique, une excuse pour payer des vacances à l'équipe de production, certainement

les dernières 20 mn affoelnt en effet le scénariste qui en profite pour équarrir la moitié des figurants-touristes.

les SFX : sympas par moments, risibles dans des plans (furtifs certes) de la bebete attaquant sous l'eau (toute rigide avec des pattes qui bougent pas)...mais l'artisanat a son charme.

 

Martino a fait bien mieux dans le genre aventure : Le continent des hommes poisson ou meme La mOntagne du dieu cannibale...où certains endroits se ressemblent furieusement avec cet opus carnivore. mais la copie est vraiment belle et à 3 € le dvd...on va pas charrier

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Alligator, beuuurk !

 

la série b commerciale dans ce qu'elle a de plus standardisée et de plus bête. Mou, chiant, sans idée, cousu de fil blanc . Une suite de clichés dont certains sont à peine dignes de tintin au congo, le tout noyé dans une enfilades de cartes postales. Un film de tâcheron appliqué et fade. Aucun intérêt pour ma part.

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Alligator, beuuurk !

 

la série b commerciale dans ce qu'elle a de plus standardisée et de plus bête. Mou, chiant, sans idée, cousu de fil blanc . Une suite de clichés dont certains sont à peine dignes de tintin au congo, le tout noyé dans une enfilades de cartes postales. Un film de tâcheron appliqué et fade. Aucun intérêt pour ma part.

 

 

Ce film est un chef d'oeuvre:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus serieusement c'est pas terrible, mais ça ce laisse regarder sans déplaisir... Sergio Martino est quand même 'achement doué...

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  • 1 year later...
Alligator, beuuurk !

 

la série b commerciale dans ce qu'elle a de plus standardisée et de plus bête. Mou, chiant, sans idée, cousu de fil blanc . Une suite de clichés dont certains sont à peine dignes de tintin au congo, le tout noyé dans une enfilades de cartes postales. Un film de tâcheron appliqué et fade. Aucun intérêt pour ma part.

 

Martino, un tâcheron!!!

On croirait une "analyse" (ils appelaient ça comme ça...pas peur, les mecs) des Saisons. Justement, ce sont les imperfections de ces films qui en font tout le charme. En plus, ici, point d'effets numériques à la mords-moi l'noeud, juste un bon vieux croco artisanal (et pas si mal fait), des personnages brossés à la serpe mais qui sont suffisants pour le propos (on va pas faire du Rohmer, c'est pas le lieu) et une mise en scène efficace, qui va à l'essentiel. Du bis pur jus.

Et tant mieux si ça ressemble à Tintin au Congo

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On croirait une "analyse" (ils appelaient ça comme ça...pas peur, les mecs) des Saisons.

 

Oui bon ça fait déjà deux fois que tu la sort celle la

Tu oublie que chacun possède un avis sur la chose et qu'il est facile de mettre l'entier forum dans le même sac quand tu vois quelqu'un qui écrit un truc qui ne te plait pas.

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On croirait une "analyse" (ils appelaient ça comme ça...pas peur, les mecs) des Saisons.

 

Oui bon ça fait déjà deux fois que tu la sort celle la

Tu oublie que chacun possède un avis sur la chose et qu'il est facile de mettre l'entier forum dans le même sac quand tu vois quelqu'un qui écrit un truc qui ne te plait pas.

 

que deux fois? bien sûr que je réagis , mais pas seulement quand je lis un avis qui est différent, mais ce n'est pas ça qui me surprend. Assimiler Martino ou Lenzi à des tacherons (que penser alors de la plupart des réalisateurs de bis italiens), me parait tout aussi facile. Sur un forum dédié au bis, on s'attend à un peu plus d'indulgence, envers des films qui sont nécessairement imparfaits. C'est même pour ça qu'on les aime. D'autant plus réactif dans ce cas, aux critiques un peu expéditives.

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  • 3 weeks later...
  • 15 years later...

Découvert à la Cinémathèque en 35 avec sa VF d'anthologie. Et j'ai beaucoup apprécié ce Martino mal aimé ! :D

 

Certes, ce n'est pas ce que le bonhomme a fait de mieux et on est très loin de sa trilogie du vice. 

 

La première heure est assez plan plan, l'alligator mal foutu, ça manque de gore et de nichons...

Mais le scope est super beau, Martino a du métier et il y a de la vraie mise en scène. 

 

On est à mi-chemin entre une aventure de Tintin et du Jaws-like. C'est fun, gentiment dépaysant avec en prime un chouette casting et un excellent score discoïsant de Stelvio Cipriani qui donne envie de se trémousser sur son siège ! 8)

 

Ça mérite un beau BR français blindé de bonus !

Modifié par Léo
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  • 3 weeks later...
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