Superwonderscope Posté(e) le 21 juillet 2005 Share Posté(e) le 21 juillet 2005 "il y a un peu plus d'un an " :traduction littérale de l'avant-dernier film sorti au cinéma en Italie d'urbano Barberini - Présenté au festival de Berlin en 2003 En 2014 : un homme se rémémore le passé. A la mort de son père, Il part à la recherche de son frère cadet enfui à Rome depuis plusieurs années. Il le retrouve mais comprend qu'il mene une double vie et qu'il n'est autre qu'un pornodivo, véritable star du porno gay. D'abord choqué, il le rejette puis finalement décide d'essayer de comprendre. Le jeune frère, lui aussi, commence à remettre en question ses propres valeurs. C un film écrit, réalisé et interpreté (dans le role du pornodivo) par Marco Filiberti. Le DVD contient un making of avec interviews, le premier court-metrage du réalisateur et son interview raccontant les difficuoltés rencontrées pour montrer un tel sujet. DD 5.1 / St italiens. 1H41. 1.85 avec 16/9 Le film part d'une étrange situation ( nous sommes en 2014 et Urbano Barberini (dans le role du frère ainé) se souvient de ce qu'il s'est passé 15 ans auparavant) et se base sur l'opposition. D'abord deux epoques : 2014 est froid, sans couleurs chaudes, sans flamboyan ce. 1999 est une explosion de couleurs agressives, de sons technos et de joie de vivre. Puis les mondes des deux freres : l'ainé resté dans sa famille aristo pétri de religiosité et de bonnes moeurs. le cadet, porno star vivant pleinement sa vie l'aimant telle quelle. les intentions sont louables et le film ne se veut en aucun cas transgressif. Mais bon, Marco Filiberti s'aime et ca se voit. C'est une véritable auto-promo pour lui et son corps, sa mine baveuse, son regard de chat pervers. On le voit sous toutes les coutures, en tournage, au saut du lit, enfilant ses jeans, pleurant en gros plan... ça vire au film narcissique de 1ere classe. Le film brasse un nombre incalculable de sujets (l'adoption d'enfants par les gays, le suicide, la mort, les relations familiales, la drogue, la sexualitéetc...) trop pour vraiment se focaliser un instant sur du concret. trop volatile, ce conte est un espèce d'ovni mal rythmé mais impeccablement cadré, esthétiquement très réussi. Totalment déséquimlibré entre une présence de tous les instants de son réalisateur-star (helas pas très bon acteur) et un film à sujets-tiroirs, il se temrine de manière précipitée et pas très logique. Dommage. Pour les acteurs, Marco Filiberti a ecrit ses roles enfocntion de son choix d'acteurs & actrices...et c'est du bis! La présence incroyable d'Erika Blanc qui elle aussi fait une nouvelle carrière! Relancée par son role dans Le Fati Ignoranti/Tableau de Famille, elle trouve ici le role d'une jeune grand-mère émouvante et terrible... ses yeux transparents ne trompent pas. Elle y est tout bonnement incroyable : une grande actrice! Aussi, Alessandra Acciai (Black cat de Luigi Cozzi !), Federica d'Aloja (la Scorta, Appartment Zero, Hamam, Scarlet Diva...), Cosimo Cinieri ( L'evntreur de NY - Manhattan baby, 2072 mercenaires du futur, Murderock... que du bon!)...et, surprise, Giulana Calandra de Profondo Rosso! Il est étrange de voir l'interprète de DEMONS atteindre la quarantaine et jouer un role en demi-teinte. C'est qu'il est plutot doué, le bougre, et ça je ne le soupçonnais même pas. Il est le principal atout du film, plutot tendre et touchant. Curieusement, malgré le peu de succès du film en Italie, c'est ce qui a relancé sa carrière cinéma. Il est le héros d'un drame sombre qui vient de sortir en Italie (Nel Mio Amore) et tient la tete d'affiche avec Jacqueline Bisset, Eva Grimaldi et Enrico Lo Verso du prochain John Irvin Le DVD est une superbe édition : le son est impeccable, le transfert lumineux qui rend vraiment hommage au travail magnifique apporté à la photographie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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