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There Will Be Blood - Paul Thomas Anderson (2007)


Benj

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Un prospecteur va acheter les droits d'exploitation du pétrole d'une famille rurale en californie du Sud et ainsi réussir un coup en or.

Le récit tourne ensuite en une réflexion sur la cupidité et la fierté alors que le prospecteur réalise que le pétrole détruira ce qu'il reste du rêve américain.

 

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Oui j'ai trouvé Magnolia et PDL tout les deux chiants.

C'est tout ce que je peux en dire vu que je n'ai plus aucun souvenirs des deux. Sauf une belle scene dans les chiottes dans PDL.

 

Dans mes bras !

 

Tout pareil comme Miguel pour les deux films ET pour la sublissime scène dans les chiottes qui sauve le film du naufrage.

 

Bon à coté de ça, je veux pas cracher plus que ça sur PTA, vu que j'adore "Boogie nights" mais j'attend rien de lui...

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  • 4 months later...
  • 2 months later...
  • 4 weeks later...

Je me suis gentiment fait chier, le film m'a paru trop long (j'ai un peu dormi au milieu), la musique m'a cassé les oreilles. C'est moins pète-couilles que Magnolia mais ça dure quand même une heure de trop.

 

Sinon Daniel Day-Lewis est très bon et la fin est excellente niveau pétage de plombs.

 

J'aurais dû aller voir le Dany Boon !

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Je me suis gentiment fait chier, le film m'a paru trop long (j'ai un peu dormi au milieu), la musique m'a cassé les oreilles. C'est moins pète-couilles que Magnolia mais ça dure quand même une heure de trop.

 

Sinon Daniel Day-Lewis est très bon et la fin est excellente niveau pétage de plombs.

Bof, c'est la scène la moins intéressante du film, je trouve, qui empêche même le film à mes yeux d'être un chef d'oeuvre, DDL en fait des caisses, je le trouve un peu too much à ce point du film.

Sinon, j'ai été estomaché par l'ensemble, une vraie montée en puissance, un vrai crescendo qui ne débande pas mené par de vrais belles images, des putains de plans hyper intenses comme on n'est plus habitués à en voir que dans les films de Malick ou de Cimino.

Le soundtrack est fabuleux, lui aussi. Rien à redire.

J'y retourne bientôt avant qu'il disparaisse des écrans.

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de plans hyper intenses comme on n'est plus habitués à en voir que dans les films de Malick ou de Cimino.

à noter que c'est le décorateur de tous les Malick qui officie sur le film (Jack Fisk)

 

Le soundtrack est fabuleux, lui aussi. Rien à redire.

J'y retourne bientôt avant qu'il disparaisse des écrans.

 

par Johnny Greenwood, guitariste de Radiohead

 

sinon quasiment comme Black Cat si ce n'est que j'aime tout de A jusqu'à Z

 

Fascinant. Un film véritablement hors normes. Hors normes par son rythme, très fluide, très simple mais jamais poseur et jamais lourds, un film qui vient renforcer quantité de film (Le Nouveau Monde, Cloverfield, Redacted,…) qui ne cessent d’interroger à travers des figures de style différents les origines des Etats-Unis. Pas seulement politique ou identitaire mais également culturelle et cultuelle, avec toujours la même question en filigrane comment ce peuple est devenu pour une grande partie de la planète l’ennemi numéro 1.

 

Pendant les (trop courte) 2 h30, Paul thomas Anderson s’intéresse à la sainte trinité des USA, dollars, pétrole et religion. Pendant 2h30 PTA ose dénoncer la mascarade d’un pays schizophrène.

 

Au fond le personnage de Daniel Day Lewis représente l’Amérique. Celle qui veut être la première puissance, qui t’a tué ses enfants (Vietnam, Irak,…) à écraser les fois des autres, à piétiner toutes les règles de morales et de vie en société. Pas de pardon, pas d’excuses, impitoyable, Daniel Plainview court après un idéal, une utopie, au bonheur. Et si le film se conclue par l’évocation d’Hollywood ce n’est pas un hasard car Daniel poursuit un but inaccessible comme les étoiles (d’Hollywood).

J’ai adoré de bout en bout, tous les choix sont judicieux, et même si le Daniel Day Lewis Show sent des dessous de bras à la fin cela ne ternit en rien à ce grand film à l’ancienne.

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C'est marrant les interprétations qu'on projète sur un film, perso je ne suis pas persuadé que le film "dénonce" (horreur de ce mot) "la mascarade d’un pays schizophrène", il me semble au contraire que PTA fait de son film une sorte de "radiographie des origines" de son pays de laquelle il ne s'exclu pas (il travaille à Hollywood quand même, a fait des films avec des scientologues, il serait quand même malvenu de sa part de "dénoncer la schyzophrénie de son pays").

 

Je ne sais plus qui dans je ne sais plus quel article mettait à jour le "christianisme latent" des films de PTA.

Si tu le prend sur ce versant, il parait loin de cracher dans la soupe : la figure du faux prophète ne sert pas à "dénoncer" la religion, mais à dénoncer ceux qui utilisent la religion à des fins personnelles ("Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui donnent en spectacle : quand ils font leurs prières ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et es carrefours pour bien se montrer aux hommes. Evitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer, autrement il n'y aura pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux" - Livre de Matthieu 5,36-6,6).

Le film pourrait très bien être compris comme une critique de ceux qui se sont qui se sont éloignés de la "Vraie Croix" (comme on disait au temps des croisades).

 

Idem pour le pétrole, il me semble que PTA l'utilise comme une métaphore de la perte de ce qui fait aux origines de nous des hommes : notre Humanité, c'est à dire notre capacité à nous émouvoir et à procréer et chérir notre descendance. C'est comme si l'entrée dans la modernité était au prix de la perte de cette humanité, comme si l'homme était désormais coupé des autres, comme si l'homme était devenu une singularité autonome, plus connectée aux autres, ne partageant ni une culture commune, ni une religion commune, un but commun (aux origines : bâtir un pays libre dans l'amour de Dieu : édifier utopiquement une sorte de terre promie).

 

Le XXème siècle étant le siècle où l'on a tué Dieu (même si l'idée était déjà prégnante au XIXe), TWBB pourrait être une critique d'une humanité égarée sur les voies du modernisme et des idéologies en kit qui ont remplacées les vieilles valeurs.

J'ai le sentiment que Malick n'en dit et n'en pense pas moins.

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C'est marrant les interprétations qu'on projète sur un film, perso je ne suis pas persuadé que le film "dénonce" (horreur de ce mot) "la mascarade d’un pays schizophrène", il me semble au contraire que PTA fait de son film une sorte de "radiographie des origines" de son pays de laquelle il ne s'exclu pas (il travaille à Hollywood quand même, a fait des films avec des scientologues, il serait quand même malvenu de sa part de "dénoncer la schyzophrénie de son pays").

Déjà je dois te remercier car tu m’as donné envie de voir Magnolia (ce qui est fait au moment de ce message).

Tu as sans doute raison sur le fait que PTA fait un état des lieux du début du XXième siècle au USA mais ceci renforce le contraste avec aujourd'hui d'où mon impression d'un discours (critique ?) vis à vis d'une société qui c'est perdu, mais dont les racines des femmes et des hommes qui la constituent sont des immigrés, des "évadés" du vieux continent fuyant la famine (Irlande), la pauvreté (Italie) et plus récemment le Nazisme avec les Juifs ou cherchant une terre, un paradis, un eden.

 

Les origines de la population induit fortement aux réactions qu'auront les Etats Unis dans les conflits militaires entre intérêts économique et volonté de prêcher la démocratie si ardemment défendue sur leur sol mais également dans leur rapport au territoire (un patriotisme qui ressemble à du fanatisme) à la politique, à la démocratie (ou plutôt à une certaine idée de la démocratie) bref un comportement ambiguë je trouve vis-à-vis des institutions (politique et religieuses)

 

L'aspect christique et chrétien des films de PTA est en effet très intéressant (si tu retrouves les références de cette idée, je serai curieux de lire l’article) merci de soulever cet élément mais n'ayant pas vu Punch Drunk Love je pourrai juste dire que pour Boogie Nights il ne fait aucun doute que Eddie Adams/Dirk Diggler est le messie du X. Prêchant la bonne parole du sexe grâce à sa croix (et quelle croix ). Il n'y a qu'à voir comment toutes les actrices sont sous le charme de l'individu mais également les hommes qui sont heureux de faire partie de son entourage…ils sont littéralement irradié

 

Je viens de découvrir Magnolia avec cette idée en tête et ça m’a frappé terriblement, je n’avais pas conscience (à vrai dire je n’avais jamais approfondi les différents sous texte de ses films) d’une telle manière de placer Dieu au centre de ses histoires. Certains appelleront cela le destin, la fatalité, d’autre y verront un signe de Dieu, moi je reste juste interpellé par la classe de PTA. 3 h qui passent finalement bien même si après 2h15/2h30 on commence à s’a patienter.. enfin j’arrête ce n’est pas le lieu pour parler du film.

 

Je serai curieux de revoir There Will Be Blood avec ce nouvel élément de lecture.

 

Merci pour ton avis instructif

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Tu as sans doute raison sur le fait que PTA fait un état des lieux du début du XXième siècle au USA mais ceci renforce le contraste avec aujourd'hui d'où mon impression d'un discours (critique ?) vis à vis d'une société qui c'est perdu, mais dont les racines des femmes et des hommes qui la constituent sont des immigrés, des "évadés" du vieux continent fuyant la famine (Irlande), la pauvreté (Italie) et plus récemment le Nazisme avec les Juifs ou cherchant une terre, un paradis, un eden.

Tu oublies la fuite des persécutions des protestants en Europe, qui est fondateur dans l'édification des Etats-Unis (et qui explique sûrement cette tolérance qu'ils peuvent avoir pour les mouvements religieux déviants, voire sectaires, choses qui ne serait jamais arrivé si les premiers colons avaient étés principalement des catholiques... Remarque, il n'y a qu'à observer l'Amérique Latine pour en avoir une idée).

 

Les origines de la population induit fortement aux réactions qu'auront les Etats Unis dans les conflits militaires entre intérêts économique et volonté de prêcher la démocratie si ardemment défendue sur leur sol mais également dans leur rapport au territoire (un patriotisme qui ressemble à du fanatisme) à la politique, à la démocratie (ou plutôt à une certaine idée de la démocratie) bref un comportement ambiguë je trouve vis-à-vis des institutions (politique et religieuses)

On dit souvent que les Québécois parlent aujourd'hui mieux le Français que nous, Français.

Dans le même ordre d'idée, il me semble qu'aux Etats-Unis survit mieux qu'en Europe la "vieille mentalité Européenne", que nous avons tout simplement jeté aux oubliettes depuis la période des Lumières, alors qu'elle subsiste très fortement là-bas à l'état de traces : cet ardeur religieuse, ce fondement religieux du politique (on continue de jurer sur la Bible dans les tribunaux, le Président rentre en exercice en jurant devant Dieu qu'il va mener à bien son mandat), le rapport très intense qu'ils entretiennent avec leur terre (même 500 ans après, chaque Américain continue de considérer sa terre comme une terre d'exception, où tout est possible, une terre de la nouvelle chance pour ceux qui montreront assez de pugnacité).

 

C'est un peu "l'expérience Européenne" qui continue son chemin sur un autre continent, ce qui explique probablement la haine que "nous" pouvons avoir à leur égard, car elle agit sur nous comme un miroir uchronique qui nous montre ce que nous serions peut-être devenus si nous n'avions pas rejetés 17 siècle d'Histoire et de théologie au cours du XVIIIe, lorsque nous sommes rentrés dans cette période nommée "modernité" (il y aurait d'ailleurs à ce titre un film très intéressant à faire là-dessus, sur l'héritage culturel et religieux perdu et/ou rejeté des Européens - si c'était le cas, nulle doute qu'on traiterait le metteur en scène de réactionnaire, alors inversement nous courrons voir les films Américains qui font "œuvre" de cette auto-analyse... Comme quoi 2000 ans plus tard, il est toujours plus simple de voir la paille dans l'œil de son voisin, blablabli blablabla...).

 

Quant à l'article sur le "Christianisme latent" de PTA, il ne rentrait pas dans les détails, il évoquait juste cette idée (comme si elle paraissait évidente), que j'ai tenté de développer un peu plus haut...

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  • 9 months later...

Je l'ai vu hier soir en salles, et je dois dire que je sais pas trop quoi en penser, même avec ce léger recul. Il repassait ds le cadre de reprises UGC de succès 2008, je me suis dis, "Tant qu'à le voir un jour, autant le voir en salles !". Et donc, dejà, sur ce point là, j'ai pas eu tord, parce que ça pete carrement plus en salles un film comme ça !

 

Je suis partagé à un peu tous les niveaux. C'est visuellement assez splendide, la mise en scène est très classieuse, c'est très bien photographié, chaque chose est à sa place, les acteurs sont très bons. Formellement c'est clairement le haut du panier de ce que Hollywood a à nous offrir. Ensuite, pr qqu'un qui n'adore pas PTA, j'avais un peu peur de la durée du film, et là, bonne surprise, je n'ai pas senti passer les 2h40 du film. Après, je peux pas dire que j'ai non plus été transporté par tout ça. Il se passe à la fois enormement de trucs et pas gd chose, c'est bizarre à décrire. Je n'ai pas vraiment été touché ou passionné, que ça soit les thèmes choisis, leur traitement, etc... mais j'ai qd meme été fasciné par quantité de points tout au long du film. Je sais pas, j'ai vraiment le cul entre deux chaises, je pense pas revoir le film dans ma vie, mais j'ai qd meme l'impression d'avoir assisté à qque chose de fort. Curieux...

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Je vais pas reprendre mot pour mot ce qu'a dit DPG mais c'est exactement ce que j'ai ressenti.

 

C'est beau, super bien mis en scène, Daniel Day Lewis est fascinant, on s'emmerde pas une seconde (enfin quoi que y'a des moments où ça traîne un chouilla quand même), mais au final, bon, ok, voilà.

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C'est beau , la BO est bien mais il ne se passe rien jusqu'à la dernière scène.

Donc pour toi, il se passe "quelque chose" quand on te montre de la violence à l'image ?

Encore ce syndrome de vouloir réduire un film à sa plus scène la plus graphiquement marquante, alors que cette scène marquante n'aurait aucune force si elle ne reposait pas sur des scènes plus contemplatives, plus calme, plus anodines.

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  • 8 months later...

He bah moi je viens de le voir et j'ai vachement aimé. Au départ on se dit c'est un bon film, mais ça s'arrête là, on sent pas vraiment le degré du chef d'oeuvre tant décrié. Mais plus le film avance, plus ça devient impitoyable. Je saurai pas expliquer davantage, mais tout se fait vraiment crescendo. J'irai sûrement pas jusqu'à crier au chef d'oeuvre, mais en tous cas c'est très très bien. Et personnellement, j'ai trouvé que la dernière partie est la meilleure, et que la scène finale est vraiment excellente.

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  • 1 year later...

Comme pas mal de monde, un bien curieux film qui m'a laissé pas mal sur ma faim : on est happé par l'atmosphère lourde et menaçante, mais les discussions autour des Pipeline et des forages m'ont rapidement gavé comme il faut.

A défaut de Lewis qui gueule son Oscar à chaque plan, c'est surtout Paul Dano qui m'a bluffé en prédicateur juvénile : d'ailleurs toutes les scènes où il apparaît (les exorcismes en particulier) sont ce que j'ai préféré du film.

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