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The Comeback - Pete Walker (1977)


Superwonderscope

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Connu aussi sous les titres "Encore" ou "The day The screaming stopped", il s'agit de l'avant-avant dernier films de Walker. Sorti en video française sous le titre Hallucinations.

 

 

On sent le départ de David McGillivray de la place de scénariste car ici, Walker se trouve cloué au pilori par un script banal et doté de rebondissements peu excitants. Accompagné d'une mise en scène qui ne retrouve que peu de fois les éclairs macabres de Frightmare ou de House of Whipcord.

 

Jack Jones (oui, le chanteur qui donnera à la crosière s'amuse sa voix suave!) joue le role d'un chanteur qui revient à Londres après 6 années aux USA. il a suivi sa femme et interrompu sa carrière. Son divorce le fait revenir à la chanson et son promoteur l'installe à la campagne pour composer. Il ne sait pas que sa femme s'est faite massacrer par quelqu'un déguisé en vieille femme (et on aura aucune explication sur le costume hutilisé!) et il commence à souffrir d'hallucinations bizarres.

 

Le point de départ est d'ailleurs bon. La première heure installe correctement l'action et les personnages : on se trouve pris dans le noeud de l'intrigue très rapidement. Une fois de plus, Sheila Keith (la folle furieuse de Frightmare) joue le rôle de la gouvernante de la maison et vole la vedette à tout le monde. Charmante Old Lady, elle prépare le thé, cuit du pain et lache quelques répliques ambigues qui laissent à penser qu'elle y est peut etre pour quelque chose dans la folie naissante du chanteur. Regards tour à tour odieux et adorables, elle est vraiment hors pair!

 

Le premier meurtre (la femme de Jones) est tout à fait délicieux. Du'ne brutalité rare, elle se prend plusieurs coups de serpes en pleine tête, se fait couper une main et défigurée. Son cadavre demeurera d'ailleurs longtemps jusqu'à la décomposition du visage. la narration s'emploie d'ailleurs à alterner l'action du film et des images de la tete pourrissante.

Le reste demeure plus banal et il faut traverser un long moment de désert et d'ennui avant que l'action ne reprenne son droit à la fin.

 

C'est d'ailleurs le principal problème de The Comeback. Le rythme y est languissant et ce qu'on y voit sur l'écran peu excitant. Hormis le personnage de David Doyle (le Bosley de la série Drôles de Dames!), promoteur du chanteur. Couchant ave sa secrétaire mais préférant se travestir et écouter de vieilles chansons des années 40... un très bon suspect. Pour les autres acteurs qui cachetonnent : Holly Palance (fille de Jack) dans le rôle de la femme de Jones, Richard Johnson (L'enfer des Zombies, The Haunting) qu'on entr'aperçoit, et pamela Stephenson, plus connue pour ses talents comiques -Not the 9'Oclock news, SNl et Superman 3!. Pamela qui nous est d'ailleurs dévoilée en petite culotte légère!

 

L'autre problème reste le scénario. Mal ficelé, il plante un décor interessant avant de tout laisser en plan au bout d'une heure. Et le film dure 96 mn! Inutile de dire qu'après une heure, on regarde sa montre. Et lorsque je la regarde deux fois en moins de dix minutes, c'est très mauvais signe. La révélation finale tombe comme une hache en pleine tête, comme ça, sans coup férir. Et l'explication du motif tellement improbable qu'on se prend à penser. d'une air lelouchien.."tout ça pour ça"?

 

Qui plus est, les incohérences du scénario vont bon train, tant le nombre d'heureux hasards qui contribuent à la situation dramatique du héros sont nombreux. Pourquoi se compliquer la vie de telle manière? Et le motif reste incroyablement plat, dénué de tout sens... tout aurait été tellement plus simple dès le début à l'arrivée du chanteur! Même si le cinéma n'est pas une affaire de logique pure, le spectateur est en droit d'en demander un minimum pour que l'ensemble tienne le coup et reste plausible!

 

Certains dialogues sont aussi à pleurer de rire. Sheila Keith est doté de certains qui osnt croquignolets "avez-vous déjà vu une enfant mourir empoisonnée à la strychnine?" employé dans les meilleurs conversations du monde.

 

On se rattrape un peu côté effets. Outre la première séquence sanglante de toute beauté gratuite, nous sommes gratifiés d'un autre joli meurtre dans un ascenceur, d'effets de maquillage de tete pourrie mangée par les asticots, un corps momifié... du bel ourvrage, assurément. Dommage qu'il faille attendre tellement longtemps pour en voir à l'écran. L'atmosphère des hallucinations sonores et visuelles est d'ialleurs bien rendue, donnant, dans la première partie du film, lieu à de belles scènes de cauchemar naissant.

 

Enfin, la copie du film est médicore. Sortant du Coffret Anchor Bay Z2 UK consacré à Pete Walker, elle est pale, manquant de piqué et d'une définition pauvre. La scène d'ouverture où la femme de Jones vient à se faire tuer parait surexposée par instants. La bande annonce reprenant cette scène offre même un meilleur contraste, c'est dire! Ensuite, on voit clairement la pauvreté de la copie récupérée; Dès le générique de début, les griffures et rayures apparaissent. on en repère ça et là le long du métrage, lepire moment étant à la 77eme minute ou plusieurs rayures verticales noires ornent l'écran de toute leur splendeur!

 

Côté sonore, comme tous les films du coffret, un mixage mono d'origine sur deux canaux, un 5.1 et un DTS. Pas écouté le 5.1 suffisamment longtemps, mais le mono crachouille un peu et reste assez faible. le DTS réduit le crachouillis en question, dynamise considérablement l'ensemble (beaucoup plus que le 5.1 qui n'offre rien de plus que le mono, du moins de ce que j'en ai entendu). mais c'est loin d'etre optimal.

Présence de st anglais amovibles.

 

le film est présenté en format 1.85:1 et transfert 16/9e. Un commentaire audio de Pete Walker (pas écouté), la bande annonce d'époque et des bios.

 

The Comeback demeure au final hélas raté, aux ambitions évidentes mais trop long pour son sujet et trahi à la fois par un scénario bêta et une msie en scène peu inspirée.

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le film est présenté en format 1.85:1 et transfert 16/9e. Un commentaire audio de Pete Walker (pas écouté), la bande annonce d'époque et des bios.

 

rectification : image en 4/3, probablement open mate. l'image est assez terne et souffre visiblement d'une conversion hasardeuse NTSC-PAL (pour un film anglais d'origine?) traduite à l'ecran par des effets de rémanence un peu désagréable.

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