SWAT - Clark Johnson - 2003

Samuel L Jackson forme une nouvelle équipe au sein du SWAT, pendant que ce sale français d'Olivier Martinez fout le bordel à Los Angeles.

A force de voir le SWAT dans des films et séries, il fallait bien que quelqu'un se charge d'un film sur ce groupe d'élite.

Avec son casting burné, auquel s'ajoute une Michelle Rodriguez à peine moins mâle, ses dialogues fleuris et son sujet propice au badaboum, SWAT aurait pu être un film d'action un peu débile comme on en voit tant. En fait oui, mais pas que. Déjà, le traitement visuel est intéressant, tout ou presque étant filmé façon reportage pris sur le vif. D'aucun diront que Johnson fait du sous-Tony Scott, mais il faut reconnaître que l'effet est efficace. Ensuite, les personnages sont attachant et ont une vie en dehors du SWAT qu'on découvre par petit bout. D'ailleurs, on a presque l'impression que le film se termine trop tôt, alors que Michelle Rodriguez pense à sa fille tout en roulant vers sa prochaine mission.

Après un prologue bourrin façon Counter Strike -la SWAT Team élimine des terroriste cagoulés et en treillis- Le film se divise en deux parties : une partie entraînement et une partie "on va au casse-pipe" qui compense le manque d'action de ce qui précédait.

Si il est un peu dommage que SWAT frôle des concepts monstrueux sans y entrer vraiment -on pensera aux traquenards des gangs, sur fond de lance-roquette !-, le film reste efficace et divertissant et offre un final bien vitaminé.

"Motherfucking terrorist on this motherfucking town !'

Sympa mais le film aurait pu aller beaucoup loin, quite à recréer un Bagdad au coeur de LA. Mais non, le film se résume à un entrainement comme on en a déjà vu plein (Flashdance ? ) et ce qui aurait pu devenir une guérilla urbaine se transforme en film de couloirs, et deux-trois méchants avec des mitraillettes. Désolé, mais c'est pas suffisant.

C'est Zack Snyder (le réal de l'Armée des Morts et de 300) qui devait faire le film au départ, mais est parti parce que la prod voulait en faire un film sans couilles.

Moi j'aurais bien vu Michael Mann au commandes !

Film moyen, pas trop de souvenir en fait.

Intervention inutile je sais, mais la franchement je me souviens de rien à propos de ce dernier, c'est consternant.

Vu hier, c'est gentiment plan-plan, le film ne prend aucun risque et marche sur des sentiers balisés en appliquant une formule bien huilée mais connue de tous. Comme le dit Tomfincher, le côté guerilla urbaine qui est abordé l'espace de 12 secondes met l'eau à la bouche (et ces 12 secondes commencent drôlement fort avec l'élimination d'un hélico avec un fusil calibre maousse à longue portée en plein centre de LA!), mais est tué dans l'oeuf. Incompréhensible! A croire que la prod visait le public familial ou avait peur de créer un engouement destructeur chez certains individus, qui sait?

Au fait, est-ce que TF1 a sucré un plan au moment où une fille soulève son t-shirt en pleine rue ou est-ce que la version cinoche prenait déjà soin de ne pas montrer les tétons en question?

PG-13 = titillation sans montrer.

Un bon ptit film d'action avec des perso assez sympa et une première partie efficace après alors qu'on aurait aimé un peu plus de punch ça reste classique et effectivement le concept n'est pas assez poussé.

Reste un moment sympa.

Au fait, est-ce que TF1 a sucré un plan au moment où une fille soulève son t-shirt en pleine rue ou est-ce que la version cinoche prenait déjà soin de ne pas montrer les tétons en question?

Il me semble que c'était dans la version ciné aussi...

Pitain,si c'est le seul plan dont je me souvienne, ce film devait être particulièrement pourri.

Une grosse meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde.

Mon argumentation est imparable je sais

Vu en dvd ce machin sans saveur.

Insipide, vieillot, rouillé, absolument pas spectaculaire... un film de bus.

Insipide, vieillot, rouillé, absolument pas spectaculaire... un film de bus.

Purée la référence !

C'est vrai que lorsque je faisais des voyages en bus, je me tapais toujours des films de merde !

Le concept du film de bus est encore pire que celui du film d'avion, car il est souvent la résultante des choix du chauffeur.