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Big City - Djamel Bensalah (2007)


Cyril

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Syno:

Dans les années 1880, aux confins de l'Ouest américain, la petite ville de Big City attend l'arrivée d'une caravane de nouveaux immigrants. Hélas, la caravane est attaquée en chemin par les Indiens, et tous les adultes de Big-City partent pour la défendre. Au matin, les enfants de Big City se réveillent orphelins, avec pour seule compagnie adulte un vieil alcoolique et le débile du village.

A partir de ce jour, le débile devient shérif, le vieil alcoolique juge de paix, et Big City se dote d'un maire enfant, d'un barman enfant, d'une entraîneuse enfant, d'un épicier enfant, d'un menuisier/croque mort enfant... chaque enfant reprenant la place occupée par ses parents. Mais les enfants indiens ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez... Big embrouilles à Big City !

 

Le nouveau projet pourrie du cul (un western avec des enfants) du roi du caca Bensalah à un blog !!

Youpi -> http://bigcity.blogs.allocine.fr/

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Il jouera le débile ou l'alcoolique ?

 

Bensalah, ce type est une énigme pour moi. Il s'evertue à faire de la comédie alors qu'il est à la limite de l'excellence dans le drame. D'ailleurs de ses comédies, les passages les plus réussies sont les ruptures de ton et les instants tristes. Le Ciel les Oiseaux et Ta Mère et Le Raid (pas vue Johnny Baschir) ont ceci de particulier que la comédie passe au drame et inversement sans transitions. Un coup c'est drôle (ou supposé) et léger, puis soudain, c'est plus grave, comme ça, sans crier gare.

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alors qu'il est à la limite de l'excellence dans le drame.

 

Whoah ! Même si ton point de vue est interessant, j'avoue que je partage pas tout à fait ta définition de l'excellence !

 

Pour moi Bensalah, c un peu le Onteniente des cités. Meme genre de grosses comédies pourries, meme programmation en prime sur TF1, meme succès public pas mal mais pas top. Juste une cible différente. Aussi interessant et indispensable au cinema au final donc !

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  • 1 year later...

La portée politique de "Big City"

Même si on se trouve loin de l'univers de la banlieue, Djamel Bensalah ne perd pas de vue les problèmes de la cité avec ce film. "Sous couvert de divertissement, explique le réalisateur, Big City est une allégorie du monde qui nous entoure. Big City représente l'Europe, la rivière qui entoure Big City, nos frontières de Schengen, et les Indiens, ce sont tous les étrangers qui frappent à notre porte et qu'on ne peut pas ou qu'on ne veut pas accueillir chez nous."

 

Un film qui traite aussi de racisme

Big City traite également du racisme ordinaire du XIXème siècle, "avec d'autant plus de vérité que ce racisme est exprimé par des enfants", ajoute Djamel Bensalah. "Ca rend le discours plus clair et plus violent. Maintenant, la question est : qu'est-ce qui a vraiment changé depuis 1880 ? Malheureusement pas tant de choses que ça. C'est sans doute pour ça que j'ai choisi des Arabes et des Antillais (adultes en enfants) pour incarner les Indiens de Big City. La couleur de peau change, mais les problèmes sont semblables."

 

Genèse du projet

Ce sont des films comme La Nuit du chasseur ou La Guerre des boutons qui ont donné à Djamel Bensalah l'envie de mettre en scène Big City. "Mais aussi le challenge de réaliser un film avec uniquement des enfants, confie le réalisateur. Rares sont ceux qui ont relevé un tel défi. Alors, cela m'a excité. C'était assurément pour moi une idée originale qui méritait d'exister et que je devais défendre jusqu'au bout. Quant à l'idée du western, elle m'est venue il y a six ans lors d'un reportage dans l'Idaho aux Etats-Unis. J'ai traversé des villes avec plein d'enfants habillés comme des cowboys."

 

Tourner avec des enfants

Pour Big City, Djamel Bensalah et son équipe ont auditionné près de 8 000 enfants en dix mois. "C'était un travail de fou, se souvient le réalisateur. Avec les enfants, on réapprend son métier. Il faut être humble. Tout tourne autour d'eux. Et même s'ils sont extraordinaires, pros et dispos, il faut tout mettre en oeuvre pour qu'ils soient encore meilleurs au moment où l'on tourne. Au cinéma, il faut prévoir, essayer d'anticiper les pépins. Mais là, entre la quantité d'enfants, le tournage en terre étrangère et les conditions météo, prévoir devenait, chaque jour un peu plus, une impossible gageure."

 

Quelques références en tête

Durant la phase de préparation, Djamel Bensalah et son équipe ont effectué un gros travail de documentation, visionnant à peu près tous les westerns qui existent à ce jour. "Des bons, des mauvais, des drôles, et même un avec que des nains !, confie le cinéaste. Mais on ne peut pas aborder tous les sujets lorsqu'on fait un film pour et avec des enfants. Dans Big City, il est sûr que certaines références toucheront davantage les adultes, comme la réplique "Nous aurons un fils et nous l'appellerons "John". Oui, ça sonne bien "John Wayne" ! Les enfants d'aujourd'hui ne savent plus qui est John Wayne."

 

Eddy Mitchell, c'est Dean Martin et Robert Mitchum en VF !

Djamel Bensalah et Gilles Laurent ont écrit le rôle du vieux Tyler pour Eddy Mitchell. "Eddy Mitchell, c'est Dean Martin et Robert Mitchum en VF !, s'exclame le réalisateur. Alors j'y suis allé au bluff. La rencontre a été extraordinaire. Il a été une source d'inspiration impressionnante. Eddy Mitchell est, de plus, un historien du genre. J'espérais que si mon scénario était un vrai western, Eddy accepterait le rôle. Et j'ai eu droit à cette récompense. Le premier jour de tournage, je l'ai vu arriver sur le plateau, une clope au bec et un large sourire aux lèvres, c'était un vrai cowboy."

 

Un p'tit tour chez le dentiste

Durant les six mois de tournage, Djamel Bensalah a pu constater quelques transformations morphologiques chez les enfants. Ces derniers ont en effet mué, grossi, maigri, grandi "Il a fallu sans cesse trouver des astuces, se souvient le réalisateur. Un des gamins a perdu une dent en pleine répétition et Charlie Quatrefages en également perdu une durant une scène. Du coup, je leur ai fais faire à tous des radios de la bouche pour voir sur leurs dents risquaient de tomber. Résultat : plusieurs appareils dentaires et des dents enlevées. En fait, on a connu tous les problèmes que l'on rencontre sur un film ordinaire... mais à "taille d'enfant" !"

 

Dates et lieux de tournage

Le tournage a débuté le 14 août 2006 et s'est étalé sur six mois au Canada, dans les plaines de l'Alberta, qui ont également accueilli l'équipe du Secret de Brokeback Mountain, puis en Bulgarie.

 

Apparitions clins d'oeil

Lorànt Deutsch, que Djamel Bensalah a dirigé dans Le Ciel, les oiseaux et... ta mère !, et Atmen Kélif, présent au générique du Raid et de Il était une fois dans l'Oued, font ici des apparitions clins d'oeil.

 

Source: Allociné

 

Avouez que ca donne envie

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  • 7 months later...
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