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L'iguane a la langue de feu- R. Freda- 1971


Clément

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Franchement pas terrible ce giallo, à part la premiere sequence de meurtre au vitriol qui a réussi à me faire sursauter, sinon le reste est incroyablement mou et peu passionant... Freda fera pire plus tard avec son dernier film: "Murder Obsession" qui est pas bon du tout...
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Ce que j' en ai écrit en d'autres lieux : [quote] La nuit tombe doucement. Dans une demeure cossue une jeune femme fume près de la fenêtre. La poignée de la porte d'entrée pivote, et quelqu'un pénètre dans la maison, observe la demoiselle par une porte entrouverte. Elle se redresse, à l'écoute, puis se détend. Elle monte dans sa chambre, toujours surveillée par l'inconnu. Elle s'asseoit sur le lit, essaye de téléphoner, mais pas de tonalité : le cable du téléphone à été sectionné. Une main gantée de noir coupe les fusibles, plongeant les lieux dans l'obscurité. La donzelle tente une sortie, ouvre la porte. Gros plan sur un visage caché par des lunettes noires... vous devinez la suite. Au matin, un cadavre en fort piteux état est retrouvé dans le coffre de la voiture d'un ambassadeur. La présentation des personnages qui suivra les montrera évidemment tous en possession d'une paire de lunettes noires ah ah ah... Il s'agit donc d'un giallo dont j'ai du mal à penser que certains passages ne sont pas parodiques. En plus du coup des lunettes, une autre scène quasi comique : la mère du flic qui enquête sur les meurtres trouve dans leur armoire à pharmacie un rasoir coupe choux (arme utilisée pour les meurtres) sanguinolant enveloppé dans un mouchoir tout aussi imbibé : musique tendue, l'inspecteur rentre chez lui (c'est à dire chez sa maman). Sa vénérable lui montre l'objet, et il lui dit qu'il s'est coupé en se rasant, montrant un minuscule bout de sparadrap sur son cou. D'un autre coté, le film est d'une violence graphique plutôt rare pour l'époque, et certains aspects donnent à l'ensemble une tonalité très sombre. Outre les éléments habituels au genre tels que frustration sexuelle, décadence des classes aisées, le personnage chargé de l'enquête porte un souvenir douloureux illustré par une scène bien glauque et brutale qui reviendra plusieurs fois. Mention spéciale aussi au final assez sauvage. La distribution est bonne, et on a plaisir à voir ces acteurs, même si certains personnages semblent un peu à coté de l'intrigue (notamment l'ambassadeur joué par Anton Driffing). La copie que j'ai vue ne me permet pas de juger la photo, la réalisation est honnête, mais certaines transitions (de lieu notamment) paraissent étrangement brutales. La résolution finale est à placer assez haut sur l'échelle du n'importe quoi, ce qui n'est pas forcément un gros défaut pour un giallo. De toutes façons, j'aime bien le giallo[/quote]
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