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1997 - Kichiku - Kazuyoshi KUMAKIRI


Bunman

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Résumé : Aisawa, jeune chef de gang, est envoyé en prison, pendant ce temps d'incarcération, il laisse la main a sa petite amie Misumi, qui va donc s'occupe de ses affaires et du clan avec une main de fer. Le gang est constitué de jeunes perdu ne sachant que faire et donc n'ayant trouvé que cette alternative pour trouver un toit, Misumi les entraîne alors dans des petits larcins et une spirale de débauche. Commentaires : Je suis assez dubitatif quand à la critique de ce film, long et chiant pendant plus d'une heure, durant laquelle on suit les méfaits et les errances de ces jeunes perdus qui obeissent aveuglement à leur remplaçant de Chef. Bref rien de bien nouveau si ce n'est une façon de filmer camera sur l'épaule et bien souvent en gros plan qui ajoute par contre un petit malaise, on se sentirai presque dans du Wes Craven periode "The Hills have Eyes" ou bien sur " Last house on the Left". Puis d'un coup le film prend un virage à 180° quand un du clan revient après avoir été viré de celui-ci, et se retrouve alors battu à mort par ses anciens acolytes puis amené dans une forêt afin d'y être exécuté. Le film devient alors glauque, sanglant, gore, trash. La camera et la façon de filmer prend d'un coup toute sa signification, c'est clair que l'on est proche de l'univers de "The Last House on The Left" avec ses fameuses scènes d'exécution dans la forêt. Tout y passe, bastonnade, émasculation, Headshoot ... rien nous est épargné, pour tout montrer on montre tout. Le film prend d'un coup alors un nouveau souffle, on se croirait dans les pires moments dans Horror Movies Rital des années 70, ça pue, ça saigne, ça vomit ... Bref cette dernière demi heure justifie d'un coup d'une part le classement de ce film dans extremasia et on comprend mieux aussi l'appartenance de ce film à la collection " Japan Shock". Par rapport à un film comme le fameux "Flower of Flesh and Death", Kichiku ne donne pas dans le faux snuff, mais s'avère tout aussi dérangeant si ce n'est beaucoup plus violent (par exemple ce viol au fusil à pompe où le violeur n'hésite pas à tirer à un moment donné, ou encore cette décapitation avec après un farfouillage dans les règles pour sortir artères et autres...), En gros on pourrait sans problème rapprocher Kichiku à la série des All Night Long (surtout le deux ou le trois) tout en allant encore plus loin dans le glauque et le sanglant que ces deux derniers. Donc pour résumer tout ça, un film à découvrir pour les fans de ce genre de film pour la dernière demi heure qui justifie à elle toute seule l'intérêt du film. Sinon garder la télécommande à porter de main pour avancer jusqu'à ces fameuses scènes. [img]http://www.baal-peor.gq.nu/fuq/ssv/images/kichiku_dai_enkai/kichiku_dai_enkai4.jpg[/img] [img]http://www.baal-peor.gq.nu/fuq/ssv/images/kichiku_dai_enkai/kichiku_dai_enkai5.jpg[/img] [img]http://www.baal-peor.gq.nu/fuq/ssv/images/kichiku_dai_enkai/kichiku_dai_enkai11.jpg[/img]
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J'avais découvert ça sous le titre "Demon blood orgy" en VHS VSOM. J'avais été entousiasmé par ce petit film, et probablement que les critiques insistant sur l'aspect gore du final sont à la source d'assez nombreuses déceptions. Faut dire que quand tu viens de voir le film sans en avoir entendu parler avant, la derniere partie absolument furieuse reste bien imprimée dans ton esprit. En fait, je trouve tout le film vraiment bien : la première partie pas si lente que ça fait bien monter la sauce montrant les relations entre les personnages de plus en plus tendues et révélant progressivement la névrose de la "chef". L'extreme violence qui suivra n'est que le paroxysme issu des situations présentées. Un chouette métrage sur lequel plane l'ombre des Wakamatsu de la fin des 60's, mais ne pas s'attendre à un film fun et gore de bout en bout.
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[quote="riton"] Un chouette métrage sur lequel plane l'ombre des Wakamatsu de la fin des 60's, mais ne pas s'attendre à un film fun et gore de bout en bout.[/quote] c'est pas bête ca riton, j'y avais pas pensé .. faut que mon ptit cerveau se remette en marche peu a peu, mais c'est bien vrai en fait. Ce coté décadent latent au fur et a mesure.
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Lu sur HKMANIA : Flichtenbloden : [i] Pour la petite histoire quand même : "Kichiku est un film d’étudiant. Son réalisateur, Kazuyoshi Kumariki (depuis, responsable de Hole in the sky et d’Antenna) est donc étudiant à la l’Université des Arts d’Osaka quand il réalise ce premier long, pour un budget de 30.000$, pendant que ses camarades tournent, en format court, des comédies sentimentales comme projet de fin d’études. Il commence le projet en deuxième année (la première prise à lieu le 14 Octobre 1995), sur un cursus de 2 ans, et vu que les prises de vues s’étendront sur 1 an et la post-prod sur la même durée, il redouble intentionnellement sa dernière année pour pouvoir terminer son film, travaillant à coté pour payer la pellicule. De son propre aveu, l’université était avant tout un moyen d’accéder à du matériel, et il aurait assisté à peu de cours magistraux : la meilleure des écoles, c’est de tourner. Quand on écoute Kumariki, 3 choses seraient à l’origine du film. - l’incident Asama Sanso : en février 1972, 5 membres du Rengô Sekigun, l'armée rouge unifiée de libération, prennent en otage une femme, se réfugie dans une maison de montagne, et finissent par se faire dézingués par la police japonaise (l’événement servira d’ailleurs de base à un film de Masato Harada, Choice of Hercules, basé sur un livre du policier chargé de l’intervention*). Cet incident a été couvert en direct par la télévision et les images du drame sont passées en boucle. (Kumariki étant né en 74, on peut imaginer qu’il a vu des rediffusions) - la découverte, à l’université, de bandes d’archives des manifestations étudiantes des années 70 (qui seront réutilisées dans le très beau et efficace générique de début). - son expérience personnelle des tournages en groupes et sa récente rupture avec sa petite amie." [/i]
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D'abord pour dire que c'est bien le titre de Bunman qu'est exact : le réal c'est bien Kumakiri, et non Kumariki comme dans la citation de la citation de HKmania. Ensuite, il y a mélange : le film de Harada est inspiré de : [quote] JAPON 18/02/72 : Des terroristes de l'Armée de l'Etoile Rouge Japonaise enlèvent une femme. La police intervient rapidement et il y a affrontement,à la suite duquel deux policiers et un terroriste sont tués. [/quote] Le film de Kumakiri est lui inspiré de : [quote] JAPON 12/03/72 : Tokyo. Des membres de l'Armée de l'Etoile Rouge Japonaise mutilent de façon atroce et, ensuite, assassinent douze de leurs membres accusés de "déviationnisme". [/quote] Les sources : [url]http://www.mediasnews.com/chrono/chrono1972.php[/url]
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