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Midnight - John A. Russo - 1981


Basculo Cui Cui

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je suis en train de le mater et ca a l'air tres sympa !

 

 

Au fond d'une province américaine, trois hommes et leur soeur pratiquent d'étranges rites. Ils ont fait voeu auprès de leur mère mourante de boire chaque année à Pâques le sang de plusieurs jeunes filles. Quiconque s'aventure sur leur territoire est en danger de mort. La nuit fatidique approche. Une hallucinante chasse à la femme est engagée.

 

 

KIKAVU ?

 

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de la balle ! de l'inceste, du racisme, des rednecks satanistes tarés, des pucelles égorgées... et puis c'est complètement immoral !

par contre la vhs proserpine semble etre méchamment cut: IMDB et la jaquette annoncent 91 mn, la vhs n'en fait que 79 !

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  • 1 month later...
  • 2 months later...

Le plus zarb dans le trailer mis par Steb, c'est d'entendre le doubleur de la jeune fille, car cette voix m'est tres familiere. J'ai du l'entendre dans de nombreuses séries et pas mal de dessins animés de mon enfance. Et là l'entendre réciter un hymne a Satan, c'est plus qu'incongru, jamais j'aurai pensé entendre ce genre de mots avec cette voix qui est le symbole de l'innocence de mon enfance.

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  • 4 months later...

J'ai enfin vu ce film et c'est vraiment très bon.

 

Le film de John Russo est très intéressant sur la forme comme sur le fond, et pourtant à première vue le résultat paraît très amateur .

Ne crions pas au chef d’œuvre car le film n’arrive jamais à se hisser au-delà de son statut de série B, mais après tout cela lui va parfaitement.

 

Le premier bon point du film est d’arriver à humaniser les personnages. On ressent le périple de Nancy, face à son beau père (Lawrence Tierney R.I.P) ou dans la famille de Sataniste.

Au-delà du traitement général de l’histoire, on constate la similarité des deux confessions. Alors est ce que Russo est pro sataniste ? Je n’en sais rien mais on ressent cette volonté de les confronter.

Bref, ce qui m’a le plus interpellé c’est le traitement de cette Amérique profonde. Midnight poursuit le sillon des films de Romero ou de Hooper. L’aridité visuelle est certainement due à un manque de moyen mais cela donne au film un climat particulier vraiment flippant. Le film prolonge le malaise de Massacre à la tronçonneuse ou du Crocodile de la Mort, et ce dès les premières minutes. La nature (boue, climat pluvieux, les arbres nus), à l’instar des films précédemment cités, participe grandement à cette atmosphère anxiogène. Russo nous montre le terreau de l’Amérique, conservatrice. Une Amérique se situant ni dans les paillettes (Miami, Los Angeles), ni dans les centres de décision (NY, Washington). Une pourriture qui s’immisce dans les rapports familiaux (inceste, alcoolisme).

Au fond le Satanisme est un prétexte pour Russo, qui s’intéresse plus à dépeindre des bouseux déglingués du ciboulot.

 

A noter la partition musicale vraiment très stressante qui crée dès le début un sentiment d’insécurité et une atmosphère malsaine.

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  • 13 years later...
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