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Heat - Michael Mann - 1995


DPG

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Il y a des films qu'on croit connaitre. On les a vu. Revu. Et un jour, sans trop savoir pourquoi ni comment, on a l'impression de les redécouvrir. C'est ce que je viens d'avoir avec "Heat".

 

A priori, tout est là pour me plaire. Mon genre préféré, un real que j'adore, un duo d'acteurs que j'aime depuis tt gosse, ... Et je vous rassure, j'ai aimé "Heat" dès la 1ere vision. Mais bizarrement, je ne l'avais vu que deux fois jusqu'ici. J'avais beau trouver ça très bien, je ne le mettais pas au même rang que d'autres films que je me passe en boucle. Et là, je sais pas pourquoi, mais la 3e vision m'a vraiment fait apprécier pleinement l'oeuvre. Vraiment, là, je le vois ce putain de chef d'oeuvre !

 

Donc voilà, histoire classique de gendarmes et de voleurs, mais avec un casting assez hallucinant, outre Pacino, De Niro, on retrouve qd meme des pures gueules comme Val Kilmer, Tom Sizemore, Danny Trejo, Jon Voight, ... le casting féminin n'est pas en reste avec la méconnue Diane Venora, Ashley Judd ou la toujours mimi Nathalie Portman. Et puis Mann. Voilà quoi. Les détracteurs auront de quoi trouver, oui on voit L.A. la nuit, oui ya des filtres bleus, et ils vous emmerdent les filtres bleus ! Mais à coté de ça, on a un gars aussi à l'aise pour mettre en boite des scènes d'action (qui n'a pas été traumatisé par la fusillade ?? ) que des purs moments d'émotion intimistes. C'est peut-être ça d'ailleurs qui fait vraiment s'élever "Heat" au dessus de la masse des "bons polars". Outre un scenario aux oignons et toutes les qualités précitées, on accroche vraiment de bout en bout aux histoires personelles des protagonistes. Que ce soient les démélés de Pacino avec sa femme et sa belle fille, la recherche de l'amour de DeNiro, l'histoire de Val Kilmer avec sa femme, tout cela s'entremèle merveilleusement avec l'intrigue policière, et tous sont au final terriblement humains.

 

On pourrait encore citer les nombreux moments de bravoure, la relation particulière entre le chasseur et sa proie, les plans aériens à tomber, la ville filmée comme personne, tout ça et tellement d'autres trucs, on enfoncerait un peu des portes ouvertes car je crois pas avoir entendu ds ma vie qqu'un me dire qu'il n'avait pas aimé "Heat". Voilà, chef do'euvre et pis c tout.

 

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le casting féminin n'est pas en reste avec la méconnue Diane Venora, Ashley Judd ou la toujours mimi Nathalie Portman.

 

sans oublier l'excellente Amy Brenneman

 

qui n'a pas été traumatisé par la fusillade ??

 

une scène qui n'a d'ailleurs pas été vraiment égalée à ce jour,à part peut être dans..."collateral"!

 

sinon,effectivement,encore un très très bon polar par le roi du polar!

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J'aime bien Heat, mais il faudrait que je le revois pour en être sur. Notamment pour cette fusillade que tout le monde cite en référence et que j'ai du être trop jeune pour apprécier...

A ma décharge, revoir Heat, c'est comme revoir les 7 Samourais ou Il Etait Une Fois en Amérique : c'est pas l'envie qui manque, mais il faut trouver un créneau.

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  • 2 years later...

J'ai vu le film 3 fois et je suis pas fan. Un bon petit comme parmi beaucoup d'autres. Le gros problème: le scénario archi rabattu avec des personnages stéréotypé et surtout le casting a beau fleurir mille noms célèbre, le duo pacino/ de niro cabotine à mort chacun dans leur regsitre: Pacino en rajoute des tonnes dans le registre "moi j'suis un allumé, j'suis un diiiingue" et De Niro fronce des sourcils pendant tout le film pour montrer qu'il est pensif. Les personnages secondaires sont bien plus intéressants. Quand à la fusillade ben...elle m'a laissé froid justement parce que je m'en foutais des protagonistes!

Sinon, j'aime bien le film mais je le trouve surestimé. Mann a fait beaucoup mieux avec collatéral et même avec le solitaire. Pacino s'est ratrappé avec révélations et de Niro ben...avec casino, son dernier grand film!!!

 

 

L'année du dragon torche heat sans problème.

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L'année du dragon torche heat sans problème.

 

non.

 

je vois pas le rapport mais je prefere l'année du dragon à heat.

 

le meilleur dans heat c'est l'appart de de niro, je veux le même, rien du tout avec une piece au fond avec toute la merde dedans.

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  • 7 months later...
je vois pas le rapport mais je prefere l'année du dragon à heat.

 

Le principe de s'intéresser autant à l'histoire du flic que du truand dans le même film. C'est un des principes de police fédérale los angeles et de l'année du dragon justement.

 

bah je vais te dire, je me souviens d'aucun de ces films donc je te crois

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  • 2 years later...
  • 2 months later...

Personne ne l'a revu hier ?

La présentation par Taddéi était bien désolante: aucun commentaire sur la mise en scène de Mann (ce film, ce n'est que DeNiro/Pacino) et des incongruités absolues du genre "Mann s'inspire de Tarantino et de ses films de gangsters ultra-violents" (il s'inspire pas de Shawn Levy plutôt ?)..."car, comme lui, il filme une fusillade en pleine rue. Rappelons que Tarantino fut le premier à imaginer ce genre de scène avec son Reservoir Dogs".peut être qu'un jour on balancera de vrais cinéphiles pour présenter les séances, mais bon, il ne faut pas rêver...(pour le coup, je n'accuse pas forcément Taddéi, mais l'ignare qui a écrit son texte, comprenez...)Je demande pas un Dionnet, un Dahan ou un Brion pour présenter ces séances, mais si c'est pour dire de telles conneries, autant balancer le film direct !

 

Le film, donc: un impérial film de genre très méditatif, contemplatif, mélancolique, quasi-naturaliste, au final westernien atmosphérique (et quel montage dans cette scène par exemple ! Une leçon de cinéma), tout cela allié à un sens du rythme indéniable, à un art du tempo inégalable, bref, du cinéma américain comme il fait bon en voir.

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Sans vouloir te faire de la peine, il y a quand même de forte chance que le public moyen (dans le sens "dans la moyenne") s'en tamponne de la mise en scène de Michael Mann. C'est même possible qu'il ne connaisse pas son nom. Tarantino, Pacino, De Niro, ce sont des noms qui parlent. Shawn Levy...

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J'ai revu un passage hier en allumant la télé avant de me mater une connerie HK, et j'ai tout de suite été frappé par ce qui m'a toujours dérangé chez Mann: la musique.

Il s'agissait du passage où la copine de Pacino se plaint que son mec ne lui parle pas de ses journées de boulot, suite à quoi le mec s'énerve et balance les atrocités de son quotidien... sur une espèce de pauvre musique à la Eric Serra façon "Le Grand Bleu" toute collante.

C'est le genre de chose qui me dérange profondément et qui dédramatise méchamment ce qui se déroule à l'écran. Mais bon, c'est perso évidemment, je sais qu'il existe des fans d'Eric Serra

Sinon je tiens à préciser que j'aime beaucoup le film, hein, donc pas taper!

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Oui alors effectivement, ce passage là est bien, j'aime bien, et il est vrai que pour ce film, la musique est ok la plupart du temps.

Mais sur la plage musicale sur la scène à laquelle je fais allusion, c'est ça....

 

-EILNvJ2y2I

 

Et ça c'est pas mal dur à avaler aussi....

 

dfLT_SCFaHg

 

Mais encore une fois, c'est perso hein...

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Je suis retombé sur la scène oú pacino débarque sans prévenir chez son indic. Du cabotinage parfaitement en harmonie avec le personnage caricatural et déjà vu de flic fougueux. S'en suit lamourette avec de niro qui a refusé de faire caca pendant le tournage pour jouer le gangster ténébreux. Faudrait que j'essaie la Vo. Peut être leur jeu gagneront en subtilité.

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