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The Attic Expeditions - Jeremy Kasten (2000)


Kerozene

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aka: HORROR IN THE ATTIC

 

(Le film date de 2000, et pas 2001 comme le stipule l'imdb...)

 

Trevor se réveil dans un hôpital après quatre années de coma suite à un traumatisme d'origine mystérieuse qui survint après qu'il ai assassiné sa fiancée lors d'un rituel païen. Sous les bons soins du Dr. Ek (Jeffrey Combs), scientifique au goût vestimentaire onéreux porté sur la défonce, Trevor va expérimenter une nouvelle forme de thérapie: il sera immergé dans la "House of Love", une maison habitée par une bande de dingues et dont le grenier renferme un bien étrange secret...

THE ATTIC EXPEDITIONS fait partie de ces films qu'il est difficile de résumer clairement tant il part dans tous les sens. Avec ce véritable trip filmique aux séquences quasi-psychédéliques et à la narration volontairement confuse et brouillonne, Jeremy Kasten signe un premier film que l'on pourrait qualifier de LOST HIGHWAY joyeusement déjanté et agréablement bordellique. De LOST HIGHWAY, on retrouve sa construction narrative schizophrénique, surprenante et teintée d'humour noir, en revanche, on n'y retrouve pas cette fascinante capacité à rendre logique ce qui ne peut l'être (selon ma propre perception du film de Lynch), ce qui entraîne un fort sentiment de confusion et donne une sensation de gros foutoir. Mais ce foutoir ne dérange pas spécialement, même si on sent une certaine volonté de la part du réalisateur de vouloir trop en faire, car le film possède de nombreuses qualités. A commencer par une galerie de personnages déglingués qui traversent le film: outre le Dr. Ek, on y croise également le Dr. Coffee (Ted Raimi), fan des travaux d'Ek, et les patients de la "House of Love", dont un homme possédé par sa marionnette crocodile, une nymphomane accusant ses amants de viol et un jeune psychopathe homosexuel incarné par Seth Green. Notons également un caméo d'Alice Cooper en patient fugueur du Dr. Ek.

Le film possède de nombreuses séquences mémorables, comme la scène d'ouverture montrant le rituel païen auquel notre héros s'adonne en compagnie de sa future femme entièrement nue, la découverte du grenier, le trip psychédélique de Trevor tentant de fuir la "House of Love", ... Ajoutons à cela une photo soignée, des plans séquences tournoyants, des dialogues qui font mouche, une bande son pleine de musique trash (voir à ce sujet la scène de sexe entre Trevor et la nymphomane, simple mais très efficacement rythmée), un humour au vitriol et quelques effets gores, et on se retrouve avec une série B déjantée, certes bancale mais néanmoins pleine de qualités, à tel point qu'on se demande bien pourquoi on en a quasiment jamais entendu parler auparavant.

 

Je l'ai vu depuis le DVD hollandais (0 bonus et st dutch uniquement), le format est plein cadre (comme le Zone 2 UK) alors que le zone 1 est 1.85 / 16/9. Très franchement, à la vue des images du film, je pense que le 4/3 est le format d'origine et que le Zone 1 est matté.

 

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