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Exit - Rasmus Kloster Bro - 2020


DPG

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Rie, une journaliste danoise, visite le chantier du métro de Copenhague pour réaliser un projet sur la coopération européenne. Mais sous terre, un accident se produit. Rie se retrouve bloquée dans un sas de décompression aux côtés de Bharan et Ivo, deux ouvriers. Le reportage se transforme en cas pratique, où chacun doit apprendre à coopérer pour espérer survivre.

 

Huis clos claustro made in Danemark. A mi chemin entre du petit budget en espace ultra-confiné type "Buried" et du plus classique film catastrophe. Budget qu'on devine mini lui aussi et qui hélas, limite toute tentative d'originalité. Le cadre choisi (chantier du métro) en vaut un autre, mais n'est jamais vraiment exploité. On a bien une petite couche sociale avec ces travailleurs venant des quatre coins du monde, mais là aussi, on finit vite par s'en foutre. Le reste, 1h25 de remplissage, avec les passages obligés habituels (gestion de l'oxygène, divergence sur la stratégie à adopter, tensions entre les personnes....) mais jamais de tension transcendante non plus. Ça se regarde timidement du coin de l’œil et s'oublie aussi vite. Et pour le côté claustro, rien de fou en salles, donc j'imagine même pas devant un écran télé... On peut zapper.

 

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Le film est un peu balancé l'air de rien comme ça deux ans plus tard, c'est un peu dommage pour lui...mais c'est une belle surprise. J'ai trouvé ça encore plus étouffant que The Descent, et la montagne russe viscérale fonctionne à plein pot

putain la montée de température dans le sas à la fin

. J'ai trouvé ça aussi brillant de montrer que la soi-disante héroïne était une vraie connasse, passant son temps à parler d'elle et à se racheter une image dès que l'occasion se présente

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  • 4 weeks later...

Un bon petit huis-clos sans prétention. C'est bien stressant et j'ai apprécié l'aspect limite documentaire ultra dépouillé. Et puis ça fait du bien en 2020 un film qui dépasse à peine les 80 minutes.

 

Bon après c'est pas follement original mais je trouve le réal couillu d'avoir rendu son héroïne aussi "antipathique", pour rester gentil. Intéressant aussi cette relation ambigue qu'elle développe avec le jeune érythréen. Le sous-texte social est abordé discrètement, de manière assez juste.

 

Malin sinon d'avoir balancé le film en salle en plein covid, deux ans après sa sortie un peu partout dans le monde. J'imagine que ça n'a pas fait plus de 10 000 entrées, en étant très optimiste.

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