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Les évadés - Frank Darabont - 1994


DPG

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1947. Andy Dufresne, un banquier américain, est jugé coupable du meurtre de sa femme et de l'homme avec qui elle le trompait. Pour ce double meurtre, et bien qu'il ait clamé son innocence depuis le début, il est condamné à deux peines de prison à vie consécutives. Il est ensuite emprisonné au pénitencier fédéral de Shawshank dans l'État du Maine où il est « accueilli » avec les autres nouveaux détenus par Samuel Norton, le directeur de la prison. Norton, un homme ambitieux et pétri de valeurs religieuses traditionnelles, est épaulé par un gardien-chef brutal et sans pitié, le capitaine Byron Hadley

Peu communicatif au début de son incarcération, Dufresne se lie pourtant d'amitié avec certains prisonniers, en particulier un détenu noir, Ellis Redding, surnommé « Red »a, ainsi qu'avec la bande qui gravite autour de ce dernier

 

A l'occasion de la re-ouverture des cinés, le Grand Rex repasse plein de classiques ds leur big salle "Grand Large". Ce fut donc l'occasion de reprendre le chemin des salles obscures en beauté et de revoir ces "Evadés" dans des conditions optimales !

 

Et le résultat est toujours à la hauteur du merveilleux souvenir que j'en avais ! Film très classique dans sa forme mais merveilleusement agencé. Tout est à sa place, rien ne manque, rien n'est de trop. S'appuyant sur un grand livre de King, Darabont livre une merveille d'adaptation, qui respecte complètement l’œuvre originale. Robbins et Freeman sont extraordinaires, personnages complexes, sans cesse tiraillés entre le désespoir et de rares touches d'optimisme qui les aident à survivre dans ce bourbier de Shawshank. Tous les seconds rôles sont mortels eux aussi, du gardien sadique au petit vieux bibliothécaire, du directeur tordu au petit jeunot paumé, tous ont un vrai rôle à défendre, et Darabont arrive à faire merveilleusement exister ce petit monde. Le film évite aussi habilement tout manichéisme. Même les pires des salauds peuvent avoir un ou deux moments de "tendresse", et même les gentils peuvent avoir leur part d'ombre. Superbe travail à la lumière de Roger Deakins pour donner vie à ce pénitencier, beau score, rythme absolument parfait, les 2h20 passent comme une lettre à la poste. J'irais pas jusqu'à parler de re-découverte, car je tenais déjà le film en haute estime, mais vrai bonheur de projection, pour un très grand classique du ciné US récent.

 

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