Saint Maud - Rose Glass - 2020

Jeune infirmière au passé trouble, Maude est employée dans le manoir d'une ancienne danseuse en phase terminale. Une amitié prend vie entre les deux femmes. Maude, très pieuse, étant persuadée de pouvoir sauver sa patiente par la grâce de Dieu. Mais l'ambiance commence alors à s'alourdir lorsque la jeune fille prend un peu trop à coeur sa "mission"...

On connaît la petite musique des films de genre d'A24 : et comme d'hab, il vaut mieux s'en méfier.

Preuve en est que ce Saint Maud, qui se taille une jolie reput depuis le TIFF, et a raflé une partie des prix à Gerardmer. La sortie film a été bizarrement fixé en pleine periode Cannoise...enfin si le festival aura bien lieu et s'il ne se fait pas encore déplacé

Pour un premier film, c'est assez adroit, bien maîtrisé, superbement interprété. Bonne ambiance poisseuse et décalée, dans un Coney Island plus ou moins imaginaire. Là où le bat blesse, c'est qu'on repense pas mal à des titres plus ou moins obscurs comme Emprise, May, The Rapture, Les diables...en gros des films où l'on suivait des fous de dieux (ou fous tout court) sans savoir ce qui relevait du réel ou pas. Finalement peu de scènes folles (les clous dans la chaussure, okay mais bon ?), la plus bizarre étant un emprunt à peine voilé à The Witch

. Il y a une scène de bascule

. Bon ça reste un bon passeport pour de sa réalisatrice, mais pas du tout un grand film...(et le trailer spoile en bloc, donc évitez).

Oui pas ouf.

Je déteste pas mais c'est pas d'une grande originalité.

J'aime beaucoup (même si pas original) le tout dernier plan.