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That guy Dick Miller - Elijah Drenner (2014)


Dino Velvet

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Dick Miller, sa vie son œuvre.

 

Souvenirs, souvenirs …

 

Fin des années 80.

 

Comme beaucoup de gamins à l’époque, je découvre Gremlins en VHS.

 

L’expérience est mythique (avec Histoire de fantômes chinois et Beetlejuice, c’est sans doute l’un des titres qui a semé en moi la graine d’une indéfectible passion pour le cinéma d’épouvante ).

 

Dans le film, un personnage secondaire me fait forte impression : le voisin grincheux campé, avec brio, par Dick Miller.

 

Si cet acteur restera, pour moi, éternellement rattaché à ce personnage légendaire (Murray Futterman !), il serait cependant honteusement réducteur de le limiter à cela.

 

D’ailleurs, depuis, je l’ai revu dans bien des films. Des vieux, des récents, des cossus, des pauvrets, des biens, des nuls.

 

Car Dick Miller, c’est un pan d’histoire cinématographique à lui tout seul, un sacré bonhomme qui devrait être classé au patrimoine de l’humanité

 

Une tête à la fois commune et inoubliable. Un timbre particulier.

 

Une présence hors norme. Un talent monstre.

 

Dick Miller est un joyau hollywoodien.

 

Il a tout fait, tout joué, tout vu.

 

On parle ici d’une carrière débutée en 1955 et de quelques 179 rôles au compteur.

 

Mais passons à That guy Dick Miller.

 

D’abord, j’adresse un grand MERCI à Elijah Drenner d’avoir consacré un doc’ à « Big Dick » (arf ).

 

Si j’avais eu carte blanche pour réaliser un documentaire sur l’acteur de mon choix, Dick Miller aurait figuré dans le top 5, voire le top 3 et même probablement le top 1. Oui.

 

Ce film, relativement méconnu, est donc pour moi miraculeux.

 

Mais est-il à la hauteur de son sujet ? Plutôt oui.

 

Le résultat est assez complet (autant que faire se peut en 90 minutes …).

 

L’approche est bienveillante, affectueuse. Le film touchant.

 

Dick Miller y est raconté par lui-même, par sa famille (son épouse en tête) et ses divers collaborateurs (Corman, Dante and Co.).

 

Personnage hyper attachant, Miller a surtout brillé par sa capacité à donner du relief à chaque rôle, quelle que soit son importance ou sa durée d’apparition à l’écran.

 

Chacun de ses passages devant la caméra devient ainsi un petit show en soi, un moment Dick Miller

 

Le doc’ est aussi l’occasion de découvrir ses autres talents (dessin, écriture) et des faits un peu oubliés (qui se souvient qu’il a été malheureusement coupé au montage dans Pulp Fiction ?).

 

Et quel bonheur de voir ce vieux monsieur fringant (qui nous a quittés trop discrètement début 2019 ), à l’œil brillant et à l’humour facétieux.

 

Classe jusqu’au bout

 

That guy rules

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