Viktor Navorski est un touriste comme un autre. Seulement, au moment de s'enregistrer sur le territoire américain, il est bloqué car son pays d'origine, la Krakozie, vient de voir son gouvernement renversé par un soulèvement de l'intérieur et plonger dans la guerre civile. Viktor, en partie à cause de ses difficultés pour communiquer en langue anglaise, se fait confisquer son passeport et son ticket de retour par l'administration de l'aéroport, dirigé par Frank Dixon, le nouveau directeur temporaire de l'aéroport John-Fitzgerald-Kennedy (JFK), qui tente en vain de lui expliquer la gravité de la situation. Malgré tout, Viktor finit par comprendre grâce aux postes de télévision disposés dans le terminal que son pays a sombré dans la guerre. Bloqué dans l'aéroport, il va devoir se démerder en attendant que la situation de son pays s'arrange... Je n'avais bizarrement jamais vu ce Spielberg. J'y pense pourtant à chaque fois que je prends l'avion, et que je patiente en regardant le petit monde interne d'un aéroport courir dans tous les sens. 15 ans après sa sortie, c'est une lacune comblée. Et c'est tout à fait ce à quoi je m'attendais ! Un petit film du dimanche soir très sympa, rafraichissant, léger, emballé avec le savoir faire habituel du boss. Tom Hanks est parfait, Catherine Zeta Jones est touchante, et globalement, tous les petits seconds rôles qui parsèment le film arrivent à exister et à rendre ce petit univers clos attachant et attendrissant. Rien de révolutionnaire à l'horizon, c'est cousu de fil blanc, mais on suit ça avec un petit sourire aux lèvres, sans regarder sa montre, c'est vivant, dynamique, plutôt drôle, bref, un Spielberg mineur mais pas dénué d’intérêt pour autant, qui remplit pleinement son contrat et qui mérite sans problème un petit visionnage !

"Alors que la plupart des choses finissaient par m'ennuyer, la vodka jamais." (Errol Flynn)