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Une jeunesse dorée - Eva Ionesco - 2019


kevo42

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La suite tant attendue de My Little Princess, ce qui en fait d'office un (et ce d'autant plus que Melvil Poupaud se fait mettre du fard à paupière bleu dans une scène)

 

On y retrouve Eva Ionesco (cette fois-ci sous le nom de Rose) qui sort de la DDAS pour rejoindre son amoureux, un jeune peintre maudit, avec pour deal d'aller au lycée professionnel apprendre la boulangerie. En vrai, elle passe ses nuits avec son homme au Palace, dont elle est l'une des reines.

 

Elle y rencontre Isabelle Huppert et Melvil Poupaud, couple riche et dandy qui vont les prendre sous leur aile pour le meilleur et pour le pire.

 

Il y a à boire et à manger dans ce film.

 

La bande son est très bien, le décor intéressant (au moins dans la première partie centrée sur le Palace) : les costumes, les danseurs, le tournant des années 80, ce genre de choses. L’histoire est assez riche thématiquement dans son exploration de la relation entre les deux couples. Rose veut exploiter les riches et monnaie sa capacité à créer un désir toujours frustré. Michel lui a peur (à raison) de perdre son âme. Isabelle Huppert fait la nunuche mais domine tout le monde. Melvil Poupaud est un dandy en fin de course.

 

On pense à Morse dans le côté vampire qui après avoir usé son compagnon en a besoin d’un nouveau, doublé d’un côté lutte des classes.

 

Problème : c’est pas très bien rythmé, avec des scènes assez redondantes qui font attendre la fin. C’est pas très bien joué non plus. Les scènes dans le palace sont très jolies mais pas très vivantes : Isabelle Huppert par exemple est dix fois plus dans la danse dans la vraie vie (cf. sa vidéo sur début de soirée) que dans le film. Et c’est personnel mais j’ai trouvé tous les personnages très antipathiques. Le jeune qui chouine parce qu’à 21 ans les galeries ne se battent pas pour programmer ses portraits moches, la reine du palace qui est pas particulièrement sexy et traite tout le monde comme de la merde, Isabelle Huppert qui est Isabelle Huppert (mais on voit ses seins pour qui ça intéresse), et Melvil Poupaud en écrivain sans talent qui chouine aussi.

 

La fin est bizarre : on a l’impression que l’héroïne a appris quelque chose de cette histoire en rompant avec le disco new generation pour le théâtre, mais on ne voit pas pourquoi elle n’aurait pas pu le faire à New York, ni pourquoi on se réjouirait pour elle.

 

Je ne comprends pas très bien Eva Ionesco, à la fois en plein ego trip et à la fois se dépeignant sous un jour peu amène. Je ne comprends pas non plus qu’elle filme son fils à poil (au moins lui est majeur), façon Dario et Asia Argento.

 

A noter que le jeune fils d’Alain Delon est aussi dans le film, et pas besoin de test génétique, la ressemblance est impressionnante.

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T'es bien gentil, parce que c'est bien nul

En effet, totalement ma came sur le papier (et j'aimais bien My little princess, même si c'était aussi très maladroit) mais à l'écran y'a rien qui fonctionne. Les deux acteurs principaux sont effarants de nullité (et Ionesco fait jouer son amant de l'époque par son fils : on dira rien ), Huppert et Poupaud sont des caricatures vivantes de bourgeois bisexuels à fourrure/opium/champagne/on baise sur le tapis. Et à la limite je sauverais la belle photo et les 2/3 scènes au Palace, qui sont sympa grâce à la b.o et aux figurants récupérés sur la scène queer parisienne. Mais bon, pour parler de cette époque, Un couteau dans le coeur le faisait 100 fois mieux...

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