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Goodbye World - Denis Hennelly - 2013


chatterie royale

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La fin du monde vue par des bobos ricains.

 

Un couple de néo-hippies invite leurs anciens amis bobos de la fac dans leur maison reculée à la campagne où ils vivent en autarcie pour passer un weekend à boire et fumer de la weed bio cultivée maison. Mais voilà qu'au même moment, en raison d'un virus informatique, toute la société s'effondre.

 

J'ai trouvé ça super frustrant parce qu'il y a vraiment des bons points : l'esthétique est soignée et immersive, on voit que ça n'a pas été fait par des branquignoles et la montée progressive de tension de tous les côtés est réussie et rend le truc prenant. On sent la catastrophe arriver et on veut y assister.

Le problème c'est que toute cette joyeuse bande de personnages sont plus cons et à l'ouest les uns que les autres, et surtout ils sont tellement "bobos" (ou prolos bouseux réacs connards, pour contraster) qu'on se croirait presque chez edgar wright, alors que le ton se veut sérieux : ce sont tous des génies qui ont fait de brillantes études, sont cultivés, activistes, non matérialistes, athées, startuppeurs, hackeurs, toxicos, mal dans leur peau sinon dans leur couple et surtout totalement déconnectés du monde réel.

Des exemples nawaks parmi d'autres : il y a un couple qui arrive en moto, la fille (qui ne connait a priori pas les gens chez qui elle met les pieds) descend à peine de la bécane et se met à pisser par terre en arrière plan alors que tout le monde se salue, puis elle demande direct à tester la beuh et personne ne s'en étonne le moins du monde. A l'aise et ouverts, quoi

A un autre moment on retrouve un personnage par terre au bord de la route, il est tombé dans les vapes parce qu'il a fait une crise de déshydratation (ou hypoglycémie, je sais plus trop) parce qu'il a trop marché. C'est pas comme s'il avait une mission vitale à remplir, qu'il s'était perdu ou avait un alzheimer, juste un gars qui se promène jusqu'à l'épuisement. Normal

Je ne sais pas si le type qui a écrit ça est tellement à fond dans son trip que ses personnages lui sont apparus normaux ou s'il voue une haine farouche aux démocrates et voulait les faire passer pour des glands, mais les mecs sont tellement perchés qu'on a juste hâte de voir le boomerang de la vie leur revenir en pleine gueule

 

j'ai passé tout le film à me demander qui allait finir par les massacrer entre les bikers, les militaires, les voisins ou eux même. et voilà qu'au final c'est personne. on est tellement dans le trip hippie qu'après un coup de feu et un bref discours émouvant, tout le monde décide de vivre en harmonie, dans la joie d'avoir laissé cette vilaine société moderne pour se consacrer aux plaisirs simples de la culture des courgettes et des grosses bulles de savon

 

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