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A Monster Calls - Quelques minutes après Minuit - Juan Antonio Bayona - 2016


Jeremie

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Connor vit avec sa mère malade et divorcée. Sans amis, maltraité à l'école et en froid avec sa grand-mère de plus en plus présente, le garçon se voit alors visité par un If gigantesque, qui lui annonce ses venues prochaines où il lui racontera plusieurs histoires...

 

J'avais adoré The Impossible, et j'étais en joie de voir Bayona revenir au fantastique, avec un sujet magnifique sauf qu'un jour plus tard, je sais toujours pas en penser...

Une chose est certaine, c'est que Bayona a une identité visuelle très forte, sait très bien tenir son film de bout en bout, ne tombe jamais dans le ridicule et croît dur comme fer à ce qu'il signe. Rien que pour ça, A Monster Calls est déjà très beau, sans compter les scènes d'animations (les fameuses histoires), vraiment superbes. Ce n'est pas non plus spécialement tout public, surtout vu le ton totalement dépressif...franchement ça me rassure qu'un mec comme lui aille s'occuper de Jurassic World 2.

 

Là où ça m'a gêné, c'est que le film repose sur le pire ressort dramatique du ciné (mais c'est mon avis perso) : le cancer. D'ailleurs j'ai beaucoup pensé à la conclusion de

 

Before we wake

sur un sujet voisin. Là on dirait que Bayona s'agite beaucoup pour dire quelque chose de très fort, mais ça ne passe pas, sans compter les grimaces toutes laides de l'acteur principal. Malgré ça, on est quand même très au dessus de l'infâme BGG...

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  • Benj changed the title to A Monster Calls - Quelques minutes après Minuit - Juan Antonio Bayona - 2016

Je ne pige pas en quoi le cancer est un ressort dramatique de merde au ciné. En tout cas ici il est justifié vu que le bouquin dont est tiré le film a été inspiré par une amie de l'écrivain qui crevait du cancer, et qui lui a donné l'idée avant qu'elle ne trépasse.

Bref.

C'était très beau, très bien foutu, le gamin porte le film sur ses épaules, le monstre est cool sans plus, et à la fin j'ai chialé.

C'est quand même mieux que L'orphelinat et Jurassic Park 12.

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