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Hail Caesar - Joel & Ethan Coen - 2016


Yatta-Man

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Catastrophe aux studios Capitole. La grande vedette Baird Whitlock (George Clooney), à l'affiche du prochain gros film de la société Hollywoodienne, a été kidnappé. En même temps, le très côté réalisateur Laurence Laurentz (Ralf Fiennes) fait des siennes et se plaint de l'acteur qu'on lui a mis dans les pattes, Hobie Doyle (Alden Ehrenreich), une ancienne vedette du western. Quand à DeeAnna Moran (Scarlett Johansson), elle mène la vie dure à l'équipe de tournage de son nouveau film, sans compter sur Thora et Thessaly Thacker (Tilda Swinton), journalistes, qui font chanter le studio à coup de ragots. Un ensemble que Eddie Mannix (Josh Brolin), l'un des grands pontes du studios, doit gérer en garant la tête froide.

 

Le cru 2016 des frères Coen, une sympathique comédie sur le monde Hollywoodien des années 40. Comme c'est les frères Coen à la barre, c'est plutôt bien mené. C'est très joliment réalisé, les acteurs sont bien dirigés, l'univers est plaisant, et ils savent maintenir l'attention du spectateur. Cela dit ce n'est pas exempt de tous reproches, qui font de Hail Caesar un Coen mineur. Le principal défaut étant que c'est plutôt le bordel. Après ça peut être voulu pour représenter la masse de crises que doit gérer Eddie Mannix, mais du coup ça en fait aussi une histoire bordélique. Ca n'est pas complexe, mais trop d'histoires, dont on se fout pas mal de certaines, d'autres n'ont pas de fin, et la principale se finit un peu de manière "mmh ta gueule c'est magique" sans oublier certains plotholes. Bref, sans doute trop de situations qui font que tout donne l'impression d'être traité de manière inégale, sans compter que les scènes de "films dans le film" font un peu remplissage. Un Coen mineur donc, mais qui se suit sans déplaisir, car l'univers et les personnages sont vraiment plaisants.

 

Par ailleurs, assez étonnant que Scarlett Johansonn et Jonah Hill voient leur nom et leur gueule sur l'affiche sachant le peu de scènes où ils apparaissent (2 scènes pour Scarlett Johansonn, et Jonah Hill, toute sa scène est dans la bande annonce). D'autant plus incompréhensible que Channing Tatum ou même Christophe Lambert (et oui!) ont plus de présence dans le film et sont à peine mentionnés.

 

Bref c'est sympa. Mais sans plus.

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J'ai remarqué, depuis leurs hauts faits d'armes des 90's, que j'étais, au ciné, régulièrement déçu par les films des frangins.

Avant de, presque toujours, évaluer mon jugement à la hausse en les revoyant en dvd.

Comme si j'attendais à chaque fois quelque chose de plus flamboyant, avant d'ensuite apprécier le titre pour ce qu'il est...

 

Je suis quasi-sûr qu'il en sera de même dans le cas présent.

Je n'ai pas eu le coup de foudre mais la petite musique, typique de la fratrie, reste malgré tout en tête : une intrigue qui n'a peu que d'importance, une savoureuse galerie de persos, des situations incongrues, des dialogues au cordeau et l'habituel et inimitable ton qui oscille entre ironie, gravité et perplexes interrogations métaphysiques...

 

Alors, ça ne vaut peut-être pas Fargo ou A serious Man mais ça reste bien réjouissant et le duo reste, quand même, une entité à part dans le ciné des années 2000.

Puissent-ils tourner jusqu'à cent ans...

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en dehors de Big Lebowski et No Country, tout ce que j'ai vu d'eux m'a gentiment mais sereinement fait chier.

même Fargo, je lui ai redonné sa chance et la conclusion reste la même : il y a un côté décalé qui en fait un polar original, m'enfin c'est ni assez original, ni assez polar pour me captiver.

 

par ailleurs hollywood qui fait des films sur hollywood, c'est vraiment un truc auquel je n'accroche pas. j'ai l'impression qu'il y au moins une grosse production par an comme ça. à chaque fois je me demande qui ça peut bien intéresser...et à chaque fois ça se fait encenser par la critique.

bizarrement, on n'entend jamais parler des chansons à propos des studios d'enregistrement ou des bouquins sur la vie des imprimeurs.

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  • 3 weeks later...

On dirait un scénario prétexte pour leur permettre de tourner des scènes de comédies musicales: ballet aquatique, numéro de claquettes, bluette comico-chantée sur fond de western naïf.... les "réconstitutions" sont plutôt plaisantes et on sent que la fraterie s'est fait plaisir à ce niveau. Pour le reste, c'est un joyeux foutoir rempli de clichés sur un âge d'or que nous persevons aujourd'hui entre le désuet et le fantasmatique, avec ses stars capricieuses, sa chasse aux communistes, ses studios manipulateurs et consorts; et ma foi l'idée est plutôt séduisante. Mais le ton ultra-léger et l'approche caricaturale en font un film à côté de la plaque. Il y a certainement manière à aborder tout cela de manière tout aussi drôle sans pour autant tomber dans le potache, mais ce n'était visiblement pas l'intention des auteurs.

Au final: quelques blagues attachantes (la réunion des représentants religieux), de jolis décors et des scènes rétros pleine de tonus au service d'un script sans grande saveur qui constitue une étape de plus à la carrière constamment fade d'un Josh Brolin jamais là où il devrait.

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  • 2 years later...

Qu'est ce que c'était chiant.

L'histoire du ciné des 50's, les claquettes, les films musicaux, etc... je m'en cogne et je ne dois pas être le seul.

Et là j'ai senti qu'ils voulaient nous montrer leur amour pour tout ça, sauf que ça passe pas.

Et en plus l'histoire est chiante à mort. J'ai pas pu finir.

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