
Bonne petite surprise que ce "Turbo Kid", après l'ultra-vain "Kung Fury", autre film à surfer sur la vague "80's porn". Alors oui, c'est moins joli, y'a moins d'argent, mais le film a un parti pris plutôt cool. Y'a un bon équilibre entre hommage au post-apo Italien et la mise en scène et le rythme très typé "film d'auteur". Du coup, c'est effectivement pas très effréné, mais rien de gênant, faut juste savoir à quoi s'attendre, c'est pas vraiment un pop corn movie. Car là où le film m'a cueilli, c'est sur un côté assez sombre, morose assez inattendu. Bref, pas très turbolol. Ca se ressent encore plus en réécoutant la B.O. toute seule. Du coup c'est un peu dommage, vu le parti pris, de pas avoir davantage poussé ce côté sombre et déprimant, aussi bien dans l'écriture que dans l'aspect visuel, mais je chipote. Et au final, c'est pas hyper 80's porn, donc pas trop lourdingue à ce niveau. Et Michael Ironside semble s'amuser comme un gamin en méchant cabotin. C'est donc très Grease 2: c'est sympa.
7/10