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L'île au trésor - John Hough & Andrea Bianchi - 1972


DPG

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L’histoire (pour les 3 du fond qui dorment) : Dans un port de l'Angleterre, en 1765, Billy Bones, un vieux loup des mers, s'installe dans l'auberge des Hawkins. Jim le fils de la famille, devient son confident. Un jour, d'anciens compagnons d'armes du célèbre flibustier Flint débarquent et causent la mort de Billy Bones. Ce dernier a laissé un coffre où Jim découvre une carte indiquant l'emplacement du trésor de Flint...

 

Co-pro franco-anglo-italo-hispano-allemande qui semble avoir été un sacré bordel comme on en faisait à l'époque !

 

Derrière la caméra, le vieux roublard John Hough, avec une filmo aussi diverse que "Les sévices de Dracula", "Les yeux de la fôret", "La maison des damnés", "Incubus", "Hurlements 4" etc... accompagné du rital Andrea Bianchi ("Le manoir de la terreur" et plein de trucs que je connais pas).

 

Au scénar', on crédite : Bautista de la Casa, Hubert Frank, Wolf Mankowitz, Antonio Margheriti, Gérard Vergez, Orson Welles (sous le nom O.W. Jeeves)

 

Et bien ma foi, le tout se laisse gentiment suivre. Ça ne révolutionne rien du tout, mais ça offre ce qu'on est en droit d'attendre du film d'aventures familial de l'époque. On a des pirates, des bateaux, une expédition, des combats, des trahisons.. c'est pas trop cheap, ça se regarde bien. Bon, rien non plus ne sort franchement du lot pour en faire un film mémorable hein, mais bon, ça a son petit charme désuet du film qu'on regarderait sur F3 un aprem' de jour férié. Orson Welles qui cachetonne pour attirer le chaland, le reste du cast fait le boulot. Absolument pas incontournable, mais dans un revival rétro qui a son charme, pourquoi pas !

 

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Ah oui ça c'est une petite curiosité. Et il y a Jean Lefebvre et Maria Rohm, souvent vue chez Franco. Le genre de film dont la fiche technique fascine plus que le film lui-même, bien que celui-ci ne soit pas détestable du tout, affichant une tonalité européenne l'éloignant de la majorité des adaptations sur lesquelles j'ai pu jeter mes yeux. Il semblerait que le film est officiellement signé John Hough dans les pays anglo-saxons, et signé Andrew White, autrement dit Andrea Bianchi en Italie et en France. Mais que les deux bonshommes étaient bien à la barre du machin auquel Jess Franco lui même aurait participé afin de shooter quelques plans ici et là.

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