L'aventure de Mme Muir - Joseph L. Mankiewicz - 1947

Mme Muir, une jeune veuve, décide de louer une maison sur la côte dont personne ne veut. Elle va très vite comprendre pourquoi en faisant la connaissance du Capitaine Cregg, ancien résident, dont le fantôme hante les lieux.

Je l'avais vu il y a une dizaine d'années, apprécié sans crier au génie, j'ai profité de la sortie BR pour lui redonner sa chance, et même constat...

Pourtant j'ai envie de l'aimer ce film. Je dirais même qu'il a tout pour lui. Un réal que je vénère, un cast incroyable (Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders ), une sublime musique de Bernard Herrmann, un joli cadre, un ton toujours juste entre romantisme et comédie, une belle photo N&B. Et pourtant, une fois qu'il s'achève, j'en reste toujours avec un sentiment inabouti. D'avoir vu un bon, voire très bon film, mais pas LE chef d’œuvre qu'on me vend et que j'appelle de tous mes vœux. En soi, ce n'est pas bien grave, surtout que même en l'état, je prends plaisir à le revoir, mais j'espère, secrètement, sans trop savoir pourquoi, qu'à la prochaine vision, j'aurais LE coup de coeur pour ce classique hollywoodien. On verra dans 10 ans !

j'ai envie de le revoir!

Vu il y a bien longtemps, motivé par l'aspect fantastique de la chose.

Alors c'est pas déplaisant, mais ça manque de femmes à poil et de gloumoutes lubriques.

Expérience similaire à celle de DPG : j'ai attendu des années avant de voir ce classique, savourant à l'avance ce moment où je le découvrirais...

J'étais en plus intrigué par le fait que c'était le film qui faisait systématiquement pleurer un collègue de travail... qui n'avait pourtant pas le profil pour (pas cinéphile, âge mental d'un gamin de 12 ans, pas toujours très fin, etc...). Bref, un mystère à éclaircir !

Je vois le film, j'attends jusqu'aux dernières secondes LE moment poignant, l'envolée lyrique, le truc même mélo qui ferait chialer Himmler lui-même... mais rien.

Alors, comme dit DPG, c'est un film très correct mais je préfère largement la sensibilité des films (fantastiques ou non) de Michael Powell à la même époque.