Aller au contenu

Tir Groupé - Jean-Claude Missiaen - 1982


Desperado

Messages recommandés

 

Un soir, après avoir dîné au restaurant avec son amie Carine, employée dans une parfumerie de luxe, Antoine, fripier aux puces de Clignancourt, la raccompagne jusqu'à la gare. Mais dans le train qui la ramène à Enghien, celle-ci est agressée par trois voyous patibulaires, Samson Balestra et ses deux acolytes, Daniel Verlot et Michel Poubennec, sous les yeux des autres voyageurs, pétrifiés. Un coup de karaté du plus brutal d'entre eux, Balestra, est fatal à la jeune femme. Alors que l'inspecteur Gagnon commence son enquête, Antoine, désemparé, revit sa rencontre avec Carine, quelques mois plus tôt...

 

 

Ca fait un moment que j'entends parler de ce film, qu'on me vendait comme "le vigilante français". Au final, le justicier dégomme plus de boites de conserve avec son flingue que de racailles mais bon, le film n'en est pas chiant pour autant. Lanvin est très crédible en mec lambda qui bascule dans la haine et la vengeance, Constantin parfait en flic, l'agression de sa petite amie met très mal à l'aise, et le film reste encore et toujours d'actualité trente ans après. C'est carré, ça va à l'essentiel et la photo est très belle.

 

Et comme dans Le Faucon, y a une scène dans un McDo. Faudra faire une étude un jour sur les liens entre le hamburger et le polar dans le cinéma français des années 80

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 years later...

Vu hier soir. Pas mal sans être extraordinaire non plus.

C'est plutôt carré, les acteurs sont bien, les trois agresseurs font bien flipper (notamment Jean Roger Milo avec sa tête de psychopathe ). Après, c'est quand même un peu mollasson. On a de l'empathie pour le perso de Lanvin, sa chute psychologique, son errance, il y a une belle ambiance de Paris popu 80's by night, mais il ne se passe pas grand chose... L'enquête policière étant de son côté aussi trépidante qu'un Navarro. Le final relève un peu la sauce, la BO jazzy est cool et le film ne durant qu'1h22, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Voilà, un essai honorable, loin de regarder un "Death Wish" dans les yeux, mais pas honteux non plus.

1 200 000 entrées salles à l'époque quand même, ça laisse rêveur quand on voit les scores / films d'aujourd'hui...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...