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Meek's Cutoff - Kelly Reichardt (2010)


Florent

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1845, Oregon. Une caravane composée de trois familles engage le trappeur Stephen Meek pour les guider à travers les montagnes des Cascades. Parce qu'il prétend connaître un raccourci, Meek conduit le groupe sur une piste non tracée à travers les hauts plateaux désertiques. Ils se retrouvent perdus dans un désert de pierre.

La faim, la soif et le manque de confiance dans l'instinct de survie de chacun d'entre eux sont autant d'obstacles qui se dressent sur leur chemin.

 

Je n'ai jamais vu un film aussi nul et long... Durée réel 1h20, durée ressentie : 5h... J'ai eu du mal à garder les yeux ouverts. Voir les 3 carrioles qui avancent pendant des heures : une horreur !!

 

J'ai véritablement pris ce film pour une arnaque; Pas d'action certes mais pas de profondeur non plus; il ne se passe mais vraiment rien du début à la fin et il n'y a même pas une esquisse de tentative de message; un vide intersidéral qui mène violemment à un ennui des plus dépressifs. Au secours.

 

Décors des plus sobres ( même pas de belles images de montagnes ou autre). A l'instar des acteurs, on s'ennuie ferme dans une réalisation lente et dépouillée. Une fin qui n'en est pas une. Un scénario à peine plus grand qu'un pitch. Une espèce d'ersatz de chaman. A conseiller comme somnifère.

 

Voici les pires critiques des spectateurs d'allocine. On peut penser ça face au film et pour être honnête j'ai aimé le début tout en silence, puis après je me suis dit merde encore un film de poseur/de poseuse en l’occurrence (lenteur, format 4/3, mise en scène minimaliste) et je commençais à m'enfoncer tranquillement dans le sommeil et je ne sais pas d'un coup le film m'a bloqué et j'ai été comme hypnotisé. C'est peut-être l'excellente partition de Jeff Grace (The House of the devil, c'est lui, Stake land pas de souvenirs précis mais c'est lui). Une menace plane très rapidement, on sait pas d’où ça vient ? aucune idée, alors l'esprit chauffe et tourne a toute vitesse pour devancer le film, pour imaginer un déroulement, et voila ou réside la force du film, refuser les attentes.

 

On nous donne des éléments (la femme enceinte, le trappeur, l'indien) qui n'ont pas d'incidence réel sur le développement et la fin montre que le moteur du film n'est pas la quête de la terre promise ou de l'eau mais de définir qui on est dans l'absolu.

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Vu ce que tu dis, le titre français : la dernière piste spoile pas mal, non ?

 

En tout cas, c'est amusant, parce que le point de départ est pratiquement le même que Cannibal the musical.

 

J'ai un ami qui m'a vendu le film comme un gros chef d’œuvre. J'avoue que ce que tu en dis me refroidit un peu.

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c'est à voir absolument,(et franchement avec cette fin, j'ai crié au chef d’œuvre tout seul chez moi comme un con, après si on aime pas les fins en queue de poisson...)

 

photo magnifique et acteur incroyable ! Bruce Greenwood est surprenant en trappeur... de tout façon il est méconnaissable.

 

Je lisais les derniers avis pour The Master et je me disais que j'avais été un peu dur à l'égard de Phoenix mais quand on voit l'interprétation dans La dernière piste, je me dis que l'on peut être Michelle Williams, avoir jouer dans Dawson et faire oublier qui on est à l'écran.

 

Une sorte de Gerry de Gus Van Sant façon western

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