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Hidden Agenda - Marc Grenier (2001)


Superwonderscope

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vu sur le Z2 polonais en 5.1 qui arrache et 1.33:1 (cela devait être du 1.66:1, j'imagine).

 

Dolph Lundgren joue le role de Price et s'occupe d'une agence spécialisée (Daedalus) dans la protection de témoins (à la Eraser). Coincé entre le FBI qui veut sa peau et la NSA qui sous-loue ses talents pour protéger certains témoins génants, il se rend compte que quelqu'un essaye de le piéger lui et son groupe.

S'occupant de la fuite d'un homme d'affaire ayant embarqué un pacson de dollar au nez et à la barbe d'une corporation (Icarus) aux tendances maffieuses, il voit tous ses contacts à travers le monde tués les uns après les autres, avec l'intervention d'un mystérieux "nettoyeur" qui semble bien au courant de tous ses contacts supposés secrets.

 

C'est un Lundgren un peu moins bourrin et doté d'un scénario plus complexe qu'à l'habitude. Avec presque un degré de complexité trop ambitieuse pour ce type de DTV, si bien que quelquefois on peine à suivre les rebondissements.

 

Ca commence par une scène d'action rudement bien burnée avec des cascades assez spectatculaires sur un tarmac d'aéroport, avec décollage d'avion entre deux bagnoles...pour retomber aussitot dans une intrigue de complot et de mystère assez statique.

 

La fin est en ce sens assez révélatrice, avec le rebondissement final et son lot de désenchantement de la part du héros. pas mal vu.

 

le budget a été mis sur les trois scènes d'action. le reste du temps, ce sont des décors assez pauvres, à la fois en look et en utilisation de la pardu metteur en scène

 

Malheureusement, la réalisation ne suit pas et donne même dans un mou assez effrayant. Certains combats sont mal réglés et le montage se voit affublé de scènes accélérées d'autroutes, par exemple, pour donner la similitude avec le transfert de données informatiques....de plans à la Mulcahy ou la caméra virevolte autour des personnage aussi en accéléré.

Les combats, donc, ne font pas "vrais" et ce ne sont pas les effets de montage qui peuvent sauver un amateurisme évident. ce qui est vraiment dommage, car l'intrigue aurait mérité un traitement visuel plus osé qu'un look de téléfilm de seconde partie de soirée.

 

Ceci dit, Dolph Lundgren joue plutot pas mal (hormis la scène love-love avec la jolie québécoise Maxim Roy (ouiiiiii elle était dans Babel!), assez ridicule dans son look davidhamiltonien), mais on sent le manque d'argent et l'espace nécessaire pour aérer l'action.

 

C'est une production canadienne, tourné aux environs de mOntreal (et qui veut nous faire passer ça pour les USA.... manqué!) par un montréalais, spécialisé dans le DTV (dont un Red Rover avec William Baldwin à propos de sorcellerie).

 

Il y a quelque chose de génant à voir un scénario plutot bien troussé tourné à la va-vite, avec des coupes étranges (c'estcomme s'il manquait des scènes!), qui rend le film parfois cahotique. On retiendra donc l'intention d'élever le propos et d'un suspens fonctionnant pas mal jusqu'au bout.

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