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Les mouvements du bassin - HPG - 2012


machun

Messages recommandés

 

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Le meilleur film d'auteur français sorti cette année

 

C'est parfois long, voire chiant mais très drôle sans qu'on ne sache vraiment à quel degré il faut le prendre. C'est surtout une vision très personnelle de raconter une histoire. J'ai aimé, bien bien mieux que Wrong et je le préfère même à Des hommes sans loi (que j'ai bien aimé, sans plus). Découvert hier soir en AVP en présence d'HPG, qui réfléchit à voix haute, et de Noël Godin, qui ne cache pas sa joie. L'ambiance était bien chouette, Godin raconte qu'il lui avait entarté les fesses devant Bruce Willis à Cannes en 2006, et à HPG de nous demander une dizaine de fois qui a aimé le film ou pas. Je dois bien dire que je n'ai pas vraiment cerné cette personnalité qu'est HPG. Une sorte de JCVD, un gars qui sort des phrases très particulières aux airs naïves mais pas idiotes. Bon point, il ne considère pas son film à de quelconques qualités et avoue lui-même ne pas pouvoir répondre à certaines questions.

Et le film en lui-même, j'ai du mal à en parler. En tout cas, je le conseille vivement.

 

ça sort le 26 septembre dans 33 salles.

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Moi je l'ai vu et c'était pas mal car pas directement réalisé par HPG. C'est un autre type qui avait fait un montage de diverses séquences de tournage. Du coup, le film dressait un portrait assez fidéle du bonhomme.

Je rejoins DPG sur On ne devrait pas exister, ce film est une épreuve !

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Et Il n'y a pas de rapport sexuel ? Quelqu'un l'a vu ?

 

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J'ai trouvé ça excellent, y'a de très très grands moments de cinéma documentaires presque involontaires (puisque captés durant des moment où la caméra est posée dans un coin et que les protagonistes ont oubliés qu'elle tourne) disant des choses plus passionnantes et authentiques sur la misère sexuelle et la solitude que bien des docus qui visent un tel propos.

 

Vraiment, c'est à voir.

J'aimerais le revoir, d'ailleurs.

 

ON NE DEVRAIT PAS EXISTER c'était assez imbitable mais j'ai pas accéléré une seconde, y'avait vraiment une spontanéité presque idiote, un truc qu'on ne voit tellement plus dans les cinéma (et dans les images contemporaines - les gens sont désormais tellement conscient de leur image que plus personne ne se livre). HPG c'est presque un regard d'enfant vis à vis de son outil. Il a une grande gueule, il pose beaucoup, se construit une image, mais dès qu'il tourne des images, il a un regarde presque vierge, innocent. J'aime beaucoup. Du coup j'aimerais beaucoup voir ce MOUVEMENT DU BASSIN !

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Pour ma part, avais commencé par la biographie qui laisse entrevoir un HPG plutôt discret et modeste, entré dans ce monde par la petite porte (sans mauvais jeux mot), impressionné par les stars du moment, vivant dans le complexe du hard américain, se remettant sans blessure apparente de longs passages de prostitution. Puis le film est apparu - ON NE DEVRAIT PAS EXISTER - et je me suis demandé s'il s'agissait du même personnage. Douloureux moment.

 

Ces deux films remettent le chevalier du cul en bonne position et semble renouer avec le HPG réfléchi des premières heures. Très impatient de voir tout cela.

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  • 1 year later...

Pris de curiosité malsaine, j'ai voulu voir ces mouvements du bassin de HPG. C'est vraiment à chier, à tous les niveaux. L'image est si laide qu'elle te détruit les yeux. Au cinéma, ça devait être sidéral.

 

Une fois que tu as passé la forme, tu te rends compte qu'il raconte n'importe quoi n'importe comment.

 

Une fois que tu as passé la narration, tu te dis que c'est juste idiot, et tu détestes ta vie.

 

La passion triste ultime.

 

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  • 5 weeks later...

Et bien, ces mouvements du bassin sont très bien. Mouvements en allusion trop claire et sans surprise apparente à ceux des hardeurs, mais également à la danse contemporaine qui s'invite dans le monde de la simplicité confondante qu'est celui d'HPG.

 

Cantona est égal à lui-même dans ce qu'il a de meilleur. La scène d'accueil d'HPG par l'ex-footballeur dans un hangar vide est vraiment très réussie. Rachida Brakni, Marie d'Estrées, , qui met aussi mal à l'aise qu'elle interroge, homme? femme? carrure , voix, la lesbienne en manque de femmes et de maternité sont toutes à la hauteur et vraiment dans le ton. Et finalement, de tout ce fatras jouissif de calme et de questionnement, émerge un récit pas bébête du tout. Quant à HPG, rien à redire.

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