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Le Dindon de la Farce - Anthony Perkins (1988)


Nicolas

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Ron Douglas pèse 150 kgs et a bien des problèmes pour trouver femme. Quel n'est pas son étonnement lorsque la pulpeuse Cynthia accepte de se fiancer à lui et l'emmène dans sa famille au comportement plutôt curieux. Le sympathique bonhomme s'apercevra vite que la maisonnée souhaite fêter Noël dignement et manger à sa faim...

 

Qui se souvient de cette comédie un brin horrifique (mais bon gentil hein) ?

Cela fait partie des mystères du cinéma de voir Anthony Perkins à la tête de cette comédie grasse et noire formatée pour la conso des video clubs de l'époque (sortie quand même en salles en France avec une superbe affiche qui ne survends pas la chose, perso je l'avais vu sur canal)

J'avoue qu'à l'époque j'avais trouvé ça plaisant, l'humour noir colmatait les défauts inhérents à ce genre de produits... mais bon j'avais quoi ? 12 ans? Beuaaah... un exhumage revisitage s'impose t'il? Pas sur, mais ça serait marrant. De l'indispensable non nécéssaire.

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Je l'ai vu hier , c'est assez atroce avec trois/quatre bons gags (l'étage réservé aux jeunes mariés, les serveurs insistants sur la solitude du héros, le gag en deux temps sur la comparaison avec Hitler, et l'arrivée au repas au famille où le héros est salué d'un "Hmmmmmmmmmm.").

 

Déjà sur ce genre de films ,on sent Pat Proft sur la retenue, il ne peut pas faire trop dans l'absurde.

 

La mise en scène ne rend pas service à son style d'humour qui est efficace seulement quand il n'est pas surjoué, ce qui est loin d'être le cas ici.

On a envie de s'attacher à ce pauvre type sympathique mais il évolue dans un univers entouré de personnages secondaires sans relief (un comble !). 1H15 qui passe très lentement. Le développement des personnages a dû en prendre un coup.

 

Bref, personne n'y croit vraiment au final et nous non plus.

 

Il faut attendre la moitié du film pour entrer dans le coeur du film, ce qui donne une impression de remplissage et de scènettes sans début ni fin pour au final conclure le film à la va vite.

 

Il avait une droit à une critique désastreuse de Guignebert dans Mad Movies.

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