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La proie - Eric Valette - 2011


kevo42

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Je savais pas que c'était aussi ouvertement inspiré des aventures de Michel Fourniret Rien que pour ça c'est pesance. Puis ce côté bis nerveux à la rital m'a bien excité. J'aurais préféré un truc plus resserré, plus porté sur l'action vu que Valette assure dans ce registre (la scène de l'autoroute ) mais déjà en l'état j'ai trouvé ça bien jouissif. Le thème musical 70's orchestré façon today est vraiment sympa.

 

Dupontel c'est un peu l'homme qui valait trois milliards mais bon c'est la norme maintenant à Hollywood alors pourquoi pas chez nous (dans le dernier Fast and Furious ils font des bonds de 12 mètres sur les toits en tôle rouillée des favelas et ça choque personne).

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Zé soui révénu dé zenfer !! Ay Carumba !

 

Sinon, je suis tout à fait d'accord avec le post plus haut disant que Valette va en avoir ras les margoulettes, de ces énièmes comparaisons avec les œuvres du génial Fred Cavayé. Mais n'empêche, en tant que simple spectateur, je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux deux baffes Cavayé style face au Valette...ce qui m'a...plutôt pénalisé dans ma vision du film je pense...d'un point de vue négatif...pasque voilà, en terme de poursuites de oufs et de divertissement haletant, de thriller percutant et bien foutu, Pour Elle/A Bout Portant, ca se pose là, tu peux pas test.

 

Ce qui est sympa dans ce film, c'est que Valette connaît bien son métier et mêle le film carcéral volontiers broie-castagnettes au film de chasse à l'homme avant de virer à une dimension plus atmosphérique à la fin, en gros l'enquête policière, le film bourrin de taulards et le thriller se marient dans un même film ce qui est pas mal comme ambition ! Et pis y'a Dupontel, ses cascades, la bonne utilisation du paysage français (Verneuil est content, rest in peace) et surtout un Stéphane Debac plutôt glaçant comme on dit !

 

Pas un claquage dans ta race, mais je préfère ca à Laugier (même s'il a son importance au sein du ciné de genre frenchie, bien que ses films me passent par dessus la tête)

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J'ai pas aimé :

- L'interprétation du personnage du méchant, on a quand même du mal à trembler face à cette tête de linotte qui voudrait tellement faire croire qu'il est un vipère

- Les clins d'œil au genre western, le zique, les plans de grue, etc... (ça m'avait déjà cassé les burnes dans Une Affaire d'État : j'aime pas les citations, les réals qui disent "j'aime tel film" ou "j'aime tel genre" dans leurs films)

- Sergi Lopez (son monologue dans la prison est ridicule) et pas mal d'acteur de second plan

- L'épilogue (heureusement qu'il est là, sinon ça se serait fini comme

T'Aime de Patrick Sébastien

^^)

 

Mais bon, malgré ces faiblesses, on sent un vrai amour du genre qui finit par remporter l'adhésion, Valette prends les archétypes, sans les prendre de haut, sans les "post-moderniser", sans s'en moquer, il essaie juste de faire le meilleur film possible avec ce scénar "à trou mais sympa".

 

Bref, j'ai passé un bon moment.

Du bon travail d'artisan, humble, efficace.

Du cinéma qui ne pète pas plus haut que son cul.

Ça fait du bien ces derniers temps.

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Je rejoins l'impression générale, beaucoup aimé, c'est rythmé, c'est carré. Niveau réal, rien à dire, aussi bien les scènes d'action que le reste, c'est classe et nerveux juste comme il faut. Les incohérences pointées de ci de là ne m'ont pas gêné, le scénar accentue les traits des deux rivaux (le gentil indestructible qui court à 200 à l'heure, le méchant qui rattrape ses victimes en marchant) mais ça fonctionne parfaitement et vient souligner le côté méchant très méchant et héros très héroique sans être choquant, c'est du cinéma, tout va bien. Comme dit Ouine, un divertissement populaire et humble, de qualité,ça fait du bien. On a un goût de ciné français bébellien mixé avec du film de serial killer à la ricaine, avec une touche de "petite France" (les banlieues pavillonaires, la province

(ah, Cyril a pas dû aimer)

, les ptits villages); et le tout est pas dégueulasse.

Pour ma part, j'ai pas trouvé qu'il y ait trop de citations, ou en tout cas, pas exagérées. C'est même une chose pour laquelle je suis reconnaissant à Valette: il ne nous assome pas avec sa cinéphilie. On voit clairement des influences, mais qui sont digérées, replacées naturellement, et pas juste recrachées au plan prés comme c'est le cas chez 90% des nouveaux réals de genre français.

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Sinon, je suis tout à fait d'accord avec le post plus haut disant que Valette va en avoir ras les margoulettes, de ces énièmes comparaisons avec les œuvres du génial Fred Cavayé. Mais n'empêche, en tant que simple spectateur, je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux deux baffes Cavayé style face au Valette...ce qui m'a...plutôt pénalisé dans ma vision du film je pense...d'un point de vue négatif...pasque voilà, en terme de poursuites de oufs et de divertissement haletant, de thriller percutant et bien foutu, Pour Elle/A Bout Portant, ca se pose là, tu peux pas test.

 

 

En l'occurence, pour ma part, j'ai aussi pensé à A bout portant, mais tout à l'inverse ; j'ai trouvé dans le Valette ce que j'ai pas du tout eu dans le Cavayé : Un bon divertissement fourni de personnages attachants et une histoire entrainante, là ou j'ai trouvé A bout portant totalement antipathique avec son abus de pathos, de méchants plus méchants que Gargamel et son refus obstiné de raconter une histoire. J'ai même trouvé le film de Cavayé très antipathique, là ou Valette m'a emporté dans son film, malgré certains gros défauts.

 

En tout cas, plusieurs semaines après l'avoir vu, j'en garde un excellent souvenir et je le reverrai avec plaisir !

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  • 6 months later...

C'est très con mais c'est quand même vachement sympa.

C'est quand même bourré d'incohérence, mais c'est vachement bien filmé (on comprend tout à ce qui se passe à l'écran, pas de shaky cam à la con). Y'a pas mal de réalisateur français qui feraient bien de voir ce film et d'appeler Valette pour lui demander des conseils.

Dupontel est excellent en anti-héros increvable.

Il y a 2 jours, j'ai vu Fast Five, et bon, toute proportions gardées, c'est quand même pareil. Bête à manger du foin, totalement improbable, mais franchement sympa.

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  • 7 months later...

Mais c'est super bien!!

Les poursuites, la course à pied à contre-sens sur l'auto-route, les distributions de coups de coude et de coups de boule, Jean-Luc Delarue en pédophile psychopathe, c'est super bien emballé, efficace, jamais chiant, du coup on pardonne volontiers les quelques faiblesses scénaristiques et les quelques acteurs aux fraises.

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Il est bon ce Valette !

 

Son sens affûté de la mise en scène (parfaite exploitation des décors notamment) est ici au service d’un métrage speed et éreintant (grosse sensation d’urgence).

 

La proie, c’est aussi une œuvre sèche (la baston à l’atelier de la prison ) et sans concessions (les scènes impliquant un couple de pédophiles foutent mal à l’aise, surtout si l’on pense à l’affaire Fourniret).

 

Impossible de ne pas évoquer la prestation intense d’un Dupontel investi corps et âme dans son rôle (de mémoire, je crois bien qu’il a exécuté TOUTES les cascades lui-même ! ).

 

J’adore sa présence au début du film (en prison). Le cheveu lissé, le muscle saillant, il en impose en taulard

 

A l’arrivée, on tient là un thriller puissant qui, dans un registre assez similaire, enterre le A bout portant de Fred Cavayé.

 

Des défauts, des clichés ? Oui, mais c'est noyé dans la masse, emporté par l'action.

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